Chaque année , à LYON , une cérémonie est organisée à la mémoire des juifs raflés par la gestapo le 9 février 1943 ; ce jour là , le siège de l'UGIF (Union Générale des Israélites de France) 12 , rue Ste Catherine a fait l'objet d'une descente de la gestapo aux ordres de Klaus Barbie. L'UGIF était un organisme créé par Pétain et imposé par l'occupant et le gouvernement de Vichy pour assurer la représentation de tous les juifs de france auprès des pouvoirs publics et des autorités d'occupation L'UGIF regroupait les activités de plusieurs associations d'aides aux réfugiés : OSE (Oeuvre de secours aux enfants) , CAR (Comité d'Assistance aux Réfugiés) , FSJF (Fédération des Sociétés Juives de France) . Ces associations indépendantes , quant à leur fonctionnement se consacraient à la distribution de subsides aux nombreux juifs étrangers nécessiteux ainsi qu'à l'établissement de fausses identités ,aux filières d'évasions vers la Suisse ou au placement de juif en danger chez des non-juifs sympathisants.
La gestapo organisa une descente sur le local de la rue Ste Catherine suivie d'une souricière pour ramasser le maximum de personnes , employés ou cadres de ce bureau d'assistance et des personnes qui s'y présentaient.
86 personnes furent raflées , deux d'entre elles s'échappérent avant le transfert 84 furent transférées à Drancy et 78 furent déportées à Auschwitz ; Il n'y eu que 3 survivants . Cette rafle a eu pour conséquence l'arrêt de l'activité de la direction Lyonnaise de l'association et le ralentissement de celles des autres services sociaux . L'UGIF créa par la suite une autre délégation régionale 9 ,rue de l'Hôtel de Ville pour répondre aux besoins de la population juive.
Cette rafle fut retenue parmi les 17 chefs d'accusation dans le procés de Barbie comme crime contre l'humanité.
Nathan Amouyal
Allocution de
Nathalie Perrin-Gilbert
(Maire du 1 er Arrondissement de Lyon)
Allocution de
Nicole Bornstein
(Présidente du Crif Rhône-Alpes)
Allocution de
Serge Klarsfeld
(écrivain, historien et avocat de la cause des déportés juifs en France)
Voici votre ticket du repas interconfessionnel. Veuillez présenter ce ticket à l'entrée,
à imprimer ou à présenter directement sur votre téléphone.
Retenez bien votre numéro de ticket.
Salle Pian di Sco
22 route des côtes
à l'Horme ( Loire)
les acteurs du dîner interconfessionnel d'AMEA
Cheikh Omar Belbouab
(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)
Cheikh Omar Belbouab
(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)
Cheikh Omar Belbouab
(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)
Mouloud l'annimateur de la soirée
Sabrina
Sabrina
Père Bruno Cornier
(Curé de Saint Chamond)
Père Bruno Cornier
(Curé de Saint Chamond)
Père Bruno Cornier
(Curé de Saint Chamond)
un mézzé de caviar d'aubergine
du riz boulettes
Cheikh Omar Belbouab
(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)
Père Bruno Cornier
(Curé de Saint Chamond)
Solange Berlier
(Vice-présidente déléguée à l'enfance, à la famille, ancienne Maire de l'Horme)
Solange Berlier
(Vice-présidente déléguée à l'enfance, à la famille, ancienne Maire de l'Horme)
Solange Berlier
(Vice-présidente déléguée à l'enfance, à la famille, ancienne Maire de l'Horme)
le quizz de la signification des prénoms
un excellent amateur chantant du Luciano Pavarotti
Père Sami Nehme (prêtre)
Père Sami Nehme (prêtre)
Père Sami Nehme (prêtre)
Abdallah Haloui
(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire)
Abdallah Haloui
(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire)
Abdallah Haloui
(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire)
Abdelwahab Bakli,
(membre du bureau national de l'UOIF)
Abdelwahab Bakli,
(membre du bureau national de l'UOIF)
Abdelwahab Bakli,
(membre du bureau national de l'UOIF)
Père Bruno Cornier
(Curé de Saint Chamond)
Père Bruno Cornier
(Curé de Saint Chamond)
Aissa Gueriani
(Vice-président du Centre Culturel Musulman de Saint-Chamond)
Aissa Gueriani
Mehdi
Mehdi
le président Mourad Assaoui et l'animateur Mouloud
Représentation de la pièce de théâtre « Ces Mots pour Sépulture » de Benjamin Orenstein à la Salle Rameau à Lyon 1er
Benjamin Orenstein naît le 15 septembre 1926. Issu d’une famille juive polonaise, Benjamin est le cadet d’une d’une famille de cinq enfants (quatre garçons et une fille). Il grandit dans son village natal, Annopol, situé à 70 km de Lubin. Modeste commerçant, son père est un membre actif et respecté de la communauté juive du village.
Dès août 1939, face aux premières réquisitions de l’armée polonaise et à l’avancée allemande, la famille Orenstein quitte Annopol. Bien vite, n’ayant nulle part où aller, elle rentre et trouve son village occupé par les soldats allemands. Si les relations avec les troupes de la Wehrmacht sont relativement correctes, la situation change radicalement lorsqu’au début 1940, les soldats sont remplacées par les SS. Un « conseil des Juifs » est mis en place au sein du village : il doit fournir aux nazis main-d’oeuvre et marchandises. Désormais, les Juifs ont obligation de porter un brassard blanc imprimé d’une étoile de David et interdiction de sortir du village sans un laissez-passer visé par les autorités allemandes. Vexations, rafles et exécutions sont quotidiennes.
Alors
âgé de treize ans, Benjamin Orenstein parvient à se soustraire à
l’obligation du port du brassard, jouant de son apparence physique.
Cette relative liberté lui permet de poursuivre au ralenti le
commerce de son père. Trop jeune pour être raflé et astreint au
travail, comme beaucoup d’enfants de son âge, il s’occupe à
différentes tâches afin d’aider sa famille.
Au printemps 1941,
son père est arrêté et envoyé au camp de travail
d’Ieniszow.
Conscient que ce dernier ne survivra pas aux conditions de travail
éprouvantes et ses trois frères travaillant déjà, Benjamin prend
sa place. Il parvient rapidement à s’évader et rejoint son
village sans être inquiété (du fait de son âge, il n’est pas
inscrit sur le registre des détenus du camp). Quelques jours après
son retour, son frère Léon est à son tour interné dans un camp
pour Juifs à Janow.
Dans un contexte de plus en plus difficile où les arrestations de
Juifs se multiplient et où la nourriture vient à manquer, Benjamin
quitte sa famille pour travailler chez des paysans du village voisin.
Le
13 octobre 1942, au cours de la rafle totale du village d’Annopol,
Benjamin et ses frères sont emmenés au camp
de Rachow où
ils sont affectés à des travaux agricoles. Ses parents et sa soeur
sont, quant à eux, déportés. Il apprendra plus tard qu’ils
furent tous les trois gazés à Belzec.
Courant 1943, il est désigné, avec l’un de ses frères, pour
rejoindre le camp
de Budzin,
où ils travaillent dans une usine d’aviation pour les nazis.
Quelques mois plus tard, son frère est renvoyé à Rachow.
Malgré cette séparation douloureuse, Benjamin a la chance (comme il
le dit lui-même) d’être affecté à des postes de travail qui lui
permettent de sortir du camp et de se procurer de la nourriture.
En
novembre 1943, il apprend que tous les détenus de Rachow, dont
faisait partie ses trois frères, ont été exécutés. Il est
désormais le seul survivant des sept membres de sa famille.
En mai 1944, alors que l’armée soviétique est toute proche de Budzin, Benjamin est transféré, avec cent cinquante autres détenus, au camp d’Ostrowiec. De là, il est déporté à Auschwitz. Après un trajet de plus de douze heures, il entre dans le camp le 4 août 1944. Dès son arrivée, un numéro de matricule (B 4416) est tatoué sur son bras. Le 8 août, il est de nouveau transféré, dans le camp de Furstengrube (camp satellite d’Auschwitz III, situé à une trentaine de km) où, avec les autres déportés, il travaille dans d’anciennes mines de charbon.
Le 13 janvier 1945, il connaît les « marches de la mort ». Le camp de Furstengrube est alors évacué : durant dix jours, encadrés par de jeunes SS, Benjamin et ses codétenus, très affaiblis, rejoignent à pied et dans le froid (température atteignant les – 20°) le camp de Dora. Souffrant d’une grave infection et de sévères engelures, il est contraint de gagner l’infirmerie où il est opéré deux fois de la jambe. C’est alité qu’il assiste à la libération du camp par les Américains, le 11 avril 1945.
Pris en charge par la Croix-Rouge, il est hospitalisé à l’hôpital de Thionville (France). Contacté par un de ses cousins habitant Lyon, il s’installe finalement en France en novembre 1951.
Jean Dominique Durand (Adjoint délégué à la Mémoire et aux Anciens Combattants à la Mairie de Lyon),
Conférence-débat sur le thème : « Libye 2011-2015 : de la révolution au chaos »
par, Jacques Fontaine (agrégé de Géographie, maître de conférences
à l'Université de Franche-Comté,
et qui fut enseignant à l'Université de Constantine (Algérie),
Gilbert Meynier est un historien français né en 1942 à Lyon. Il est actuellement professeur émérite à l’université Nancy II depuis 2002. C'est un spécialiste de l'histoire de l'Algérie.
Jacques Fontaine (agrégé de Géographie, maître de conférences à l'Université de Franche-Comté, et qui fut enseignant à l'Université de Constantine (Algérie), s'est spécialisé dans les questions économiques, démographiques et géopolitiques des pays de Tamazgha. Il est l'auteur d'une thèse, puis d'une synthèse, consacrées à l'Algérie, et également d'articles portant sur ses thèmes de prédilection). A l'ENS Lyon Salle F105, parvis René Descartes à Lyon 7ème
La Libye, ce pays immense mais majoritairement désertique et par conséquent peu peuplé, acteur central de la région du Maghreb dont il est le coeur, vit en 2011 son « printemps arabe ». En effet, du 15 février au 23 octobre 2011, la révolution enflamme le pays, conduisant à la mort son chef d’Etat, le colonel Kadhafi. Quelle est la situation du pays plus de quatre ans après cet épisode révolutionnaire ? Par comparaison avec le modèle de relative réussite tunisien, que peut-on encore espérer des promesses de la révolution libyenne ?
Commentaires