L'association Fils d'Abraham
et la communauté sénégalaise de l'agglomération lyonnaise
vous invitent à une conférence débat
« La Miséricorde, ses implications existentielles pour l'homme en soi »
au temple de la Lanterne 10 rue Lanterne à Lyon 1 er
Il nous est proposé de poursuivre notre réflexion à partir de la contribution apportée
par Al Amine Kébé
sur :
* le rayonnement de la miséricorde, avec ses différents attributs, dans notre monde contemporain, en développant une méditation inspirée par les religions révélées,
* sa perception à travers d'autres traditions spirituelles ou certaines analyses philosophiques et la réception de cette représentation essentielle du divin en faveur de toute l’humanité meurtrie présentement par diverses crises,
et la responsabilité qui en découle pour tout humain si tant est qu'il est inévitablement bénéficiaire de la miséricorde à l'œuvre dans divers aspects de sa vie personnelle.
Al Amine Kébé a grandi à Thiès, au Sénégal, où il a pu bénéficier tout aussi bien de l'enseignement religieux dispensé à l'école des sages (Dàra) à partir d'une initiation au Coran, que de l’enseignement par l'école française qu’il suivait parallèlement. À l'issue de ses études supérieures d'économiste, il s'est engagé dans des recherches et une action orientées vers le développement et l'éradication de la pauvreté, au service de son pays, le Sénégal, puis au sein d'institutions internationales (la Banque Mondiale, l'UNICEF. L’OMS et le PNUD). Cette expérience l’a conduit à voyager dans divers pays. Basé à Genève depuis 2003, il ajoute à son agenda professionnel des échanges en Europe et en Amérique pour partager sa passion des enseignements religieux pour lesquels il défend une approche inclusive de la perception du message des livres révélés.
Al Amine Kébé anime au coeur du Dàra à Genève une session hebdomadaire de partage de connaissances spirituelles et continue de participer aux sessions annuelles d’exégèse du Coran dans les mosquées à Thiès. Dans sa tribune hebdomadaire « Direct du Min'Bar », il partage avec un public élargi aux quatre coins du monde ses approches renouvelées sur le contenu thématique du Coran et l'exploration perpétuelle de centres d'intérêts aussi diversifiés que les mathématiques, les sciences physiques, les sciences sociales, la santé publique et l'environnement dans une approche à la fois contemporaine et futuriste.
Pour un bilan de l’année 2014-15 : rapport moral de la présidente,
rapport d’activité par les salariées,
les jeunes et les parents,
rapport financier par le trésorier.
COMMUNICATION DE TROIS EVENEMENTS CULTURELS
de notre ami bernard-yacine gouttenoire 0663746762
1 Concert NICOLAS PORTE petits chanteurs de Saint MARC
à NOTRE DAME D AFRIQUE ALGER le 30 avril 16h30
2 Festival du CINEMAS du SUD à l INSTITUT LUMIERE du 27 au 30 avril
présenté par ABDELLAH ZERGUINE (regard sud)
3 Printemps des artistes à Saint Jacques des Arrets le 22 mai 2016
avec après midi mini concert SOUFI de NAZIHA AZZOUZ et HEND ZOUARI (riq)
Conférence-débat sur le thème :
«L'état d'urgence : entre liberté et sécurité, faut il choisir ? »
au Collège Supérieur (17 rue Mazagran à Lyon 7 ème).
L’Etat d’urgence est un régime mis en place par les autorités politiques d’un Etat pour lutter contre une situation de désordre public. Appliqué trois fois sous la Ve République, L’Etat d'urgence fait son grand retour en France le 14 novembre 2015 à la suite des attentats de Paris. Prolongé deux fois depuis lors, cette situation interroge: L'Etat d"urgence est-il un moyen efficace pour garantir la sécurité des citoyens ou simplement une restriction incompréhensible des libertés individuelles ? Quel est son véritable bilan ?
Pour répondre à ces interrogations, le bureau des élèves du Collège supérieur vous invite à venir débattre, pour sa première conférence-débat, de la question de l’Etat d’urgence et du lien existant entre cette notion et celles de liberté et de sécurité. Afin de garantir une réponse précise à cette problématique, la conférence se déroulera en présence de Jean-Noël Dumont, philosophe agrégé, et de Maitre Eric Jeantet, avocat au Barreau de Lyon.
Jean-Noël Dumont Agrégé de Philosophie à 23 ans, fait aujourd’hui partie des grands noms de la philosophie française. Enseignant en classes préparatoires à Sainte-Marie Lyon, il a toujours voulu que la philosophie ne reste pas dans la salle de classe. C’est conformément à cette volonté que Jean-Noël Dumont crée, en 1999, le Collège supérieur. Auteur de nombreux ouvrages et notamment "Exercices de Libertés" en 2015, Jean-Noël Dumont saura faire ressortir du sujet son aspect philosophique.
Etre en sécurité, c'est être en état d'exception. Toutes situations d'exception, fait émerger une notion d'urgence et une notion de sécurité. D'où il ressort un état de guerre, comme l'avait demandé François Hollande, le président de la République Française.
L'homme est loup pour l'homme, c'est quand on ferme sa porte quand on rentre chez soit le soir. Nous sommes dans une situation de guerre civile permanente.
Échanger sa liberté pour sa sécurité, en se mettant sous un pouvoir tutélaire. Je protège, donc je suis protégé. Un sol sûr, la sécurité, elle parle de la méfiance. La sûreté, c'est la protection des citoyens. Le mot sûreté, c'est ce qui déploie le moyen de protéger.
Soit, on parle en terme de sûreté ou soit en terme de sécurité.
L'opposé de la sûreté, c'est l'arbitraire.
Maître Éric Jeantet ( Ancien Bâtonnier de l’ordre des Avocats au Barreau de Lyon (2004-2005), membre du conseil de l’Ordre, a prêté serment en 1980. Titulaire d’une maitrise de droit option carrière judiciaire, la question des libertés individuelles est une question sur laquelle il a pu se pencher à de nombreuses reprises, lui permettant d’aborder une vision complète sur ce sujet épineux).
L'état d'urgence existe depuis 1955, les pouvoirs spéciaux du président de la République, c'est qu'il y a le trouble à l'ordre pupblic. Les événements que nous avons connu le 13 novembre, ont conduit a cette mise en place de l'état d'urgence, jusqu'au 26 mai.
La volonté du législateur est de réglementer cet état d'urgence, instaurer une certaine forme de contrôle qui n'existait pas jusqu'à maintenant. Disposition sur le contrôle du juge.
On laisse le juge administratif contrôler les mesures. Avoir une information sur l'autorité judiciaire avec des contrôles de jour comme de nuit. Assignation à résidence pendant 12 heures. Un rapport doit être fait au procureur de la République.
La ligue des droits de l'homme, avait saisi le conseil d'état pour suspendre l'état d'urgence. Atteintes limitées aux droits des libertés. C'est une mesure de sécurité plutôt qu'une mesure de sûreté. Prendre en compte les attentes des problèmes des électeurs. La question est de savoir si l'état d'urgence sert à quelque chose.
Maitre Jean-Félix Luciani, Résolument critique vis-à-vis de l’Etat d’urgence, , avocat pénaliste reconnu de ses pairs (Affaire Orsoni, Affaire Bafétimbi Gomis, Affaire du détournement de fonds de l’usine Pagès …) a pu déclarer en mars 2016 que « l’on distribue parfois de la prison comme des petits pains et les réformes en cours sont inquiétantes pour les libertés de chacun. L'exercice de la profession "contre-pouvoir" des avocats serait bien plus délicate dans un contexte d'état d’urgence ».
Nous avons un problème majeur, c'est la définition du parquet. Dans le projet de loi, c'est un nouveau juge qui décide. Un témoin anonyme peu faire un témoignage à son gré.
Il faudrait moins de règles, mais plus de liberté.
Nous avons un appétit pour les libertés individuelles.
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