Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le lundi 02 janvier 2017

le 01er janvier 2017 : Conférence-débat "Sur les pas de Abdoullah Ibn Abass" par Cheykh El Houssine Oummali au Centre Tawhid

 

  
 Conférence-débat sur le thème :
« Sur les pas de nos pieux prédécesseurs »
par Cheykh El Houssine Oummali
(Professeur de sciences islamiques sur la région Rhone-Alpes, Imam, Conférencier)
au Centre Tawihd Shatibi, 8 rue Notre Dame à Lyon 6 ème
 

 

 

 

 

 

Présentation  de la Conférence  

 

 

 

 

 Se préparer au grand rendez vous avec notre créateur.  Ça fait partie des branches de la foi.  Le Prophète ( sallala alleyi wa salem ),  nous dit : "La illa illallah", c'est la phrase la plus importante.  Le Prophète est venu illuminé la création,  c'est l'amour du Coran,  c'est aimer Allah ( subhanallah wa ta allah ).  Puis,  il a choisi des hommes et des femmes qui ont suivi l'exemple du Prophète, plus on les connaît, plus on a envie de les suivre.  

Aujourd'hui,  je vous parle d'Abdoullah Ibn Abbes

 

 

 Il est né 3 ans avant l'hégire.  Il vivra la période prophétique,  c'est le fruit parfait du message du Prophète ( sallala alleyi wa salem ).  Ce porteur de lumière,  ce porteur de miséricorde,  quand Dieu lui veut du bien,  pour ce porteur de l'islam. L'objectif de chaque musulman,  c'est de transmettre ce message l'islam.  Les meilleurs noms de l'islam,  c'est Abdallah,  c'est Abderrhamane.  Ce sont des noms qui transmettent les noms divins de Dieu.  

Les gens les plus éprouvés par Dieu,  ces sont les messagers et les prophètes. La vraie vie n'est pas celle d'ici bas,  mais ce sera la vie éternelle auprès de notre Seigneur.  

 

 

 Sa mère est la deuxième femme de l'islam après Khadija. 

Il deviendra mufti à l'âge de 18 ans.  Il a appris l'hébreu en 15 jours.  La chose la plus importante,  c'est la compréhension du coeur.  C'est la lumière du coeur,  avoir accès à des gens qui ont leur coeur lumineux.  Le Coran et les hadiths, on peut leur faire dire n'importe quoi tant que l'on n'a pas la compréhension de notre lecture.  La science est importante, la lumière précède nos intentions par le savoir. Le Coran,  c'est la parole de Dieu. La quiétude et l'apaisement viennent dans les coeurs.

 

 

 Abd Allâh était le fils d’Al-’Abbas (qu’Allah les agrée 

 

tous deux), un des oncles du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui). Il est né seulement 3 ans avant l’Hégire (c’est 
à dire environ en 619 de l’ère chrétienne). A la mort du 
Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui),Abd 
Allâh n’avait ainsi que 13 ans .

A sa naissance, sa mère l’emmena au Saint Prophète d’Allah (Paix 
et Bénédiction d’Allâh sur lui) afin qu’il mette un peu 
de sa propre salive sur la langue du bébé avant que celui-ci n’ait 
pris le sein de sa mère. Ce fut le début d’une étroite 
et intime relation entre Al-’Abbas, qu’Allâh l’agrée, et le Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) qui promettait, toute 
leur vie durant, amour et dévotion ! 

Quand Abd Allâh, qu’Allâh l’agrée, atteint l’âge de raison, 
il se dévoua au service du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui). Il courait rapporter de l’eau au Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) lorsque celui-ci voulait faire 
ses ablutions. Pendant la prière, il restait derrière le Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) et quand le Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) partait en voyage ou 
en expédition il le suivait au pas. Abd Allâh devint ainsi l’ombre 
du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui), constamment 
en sa compagnie.
 

 

 Dans toutes ces situations, il était attentif et alerte quels que soient 

 

les faits et dires dur Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh 
sur lui). Son cœur était enthousiaste et son jeune esprit était 
pur et disponible, mémorisant ainsi les mots du Prophète (Paix 
et Bénédiction d’Allâh sur lui) avec la capacité 
et la précision d’un appareil d’enregistrement. Dans cette voie et à 
travers ses constantes recherches postérieures, comme nous avons pu le 
voir, Abd Allâh devint l’un des plus érudits compagnons du Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) conservant au nom 
des générations futures de musulmans, les inestimables propos 
du Messager d’Allâh (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui).
 

 

 Le Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) 

 

considérait Abd Allâh comme un enfant proche de lui (Paix et Bénédiction 
d’Allâh sur lui). Lui donnant une tape sur l’épaule, le Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) fit une invocation 
pour lui :
" Ô Allah, donne-lui une profonde compréhension de la religion 
de l’Islam et instruis-le dans l’explication et l’interprétation des 
choses".

 

Il y eut ensuite beaucoup d’occasions où le Prophète (Paix et 
Bénédiction d’Allâh sur lui) répéta cette 
invocation ou prière pour son cousin et dès lors Abd Allâh 
Ibn ’Abbas, qu’Allâh l’agrée, comprit que sa vie devait être vouée 
à la recherche de l’apprentissage et du savoir.

 

De plus, le Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh 
sur lui) ne se contenta pas de demander à Allah qu’Il lui accorde la 
connaissance et la compréhension mais aussi la sagesse. Abd Allâh, qu’Allâh l’agrée, raconta l’incident suivant à propos de lui 
 : " Une fois, le Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh 
sur lui), était sur le point de faire ses ablutions. Je me pressai afin 
de lui amener de l’eau à cet effet. Il (Paix et Bénédiction 
d’Allâh sur lui) était ravi de ce geste de ma part. Au moment où 
il (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) alla commencer 
à prier, il (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) 
me fit signe de me poster à ses côtés. Cependant, je restai 
derrière lui. Une fois la prière terminée, il (Paix et 
Bénédiction d’Allâh sur lui) se retourna vers moi et dit 
 : " qu’est ce qui t’a empêché de venir prier à côté 
de moi, ô Abd Allâh ? " Tu es bien trop illustre et éminent 
à mes yeux pour que je me place côte à côte avec toi, 
répliquai-je ! ". Levant ses mains vers le ciel, le Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) fit cette invocation 
 : " Ô Allah, accorde-lui la sagesse". Cette invocation du Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) fut indubitablement 
accordée au jeune Abd Allâh, qu’Allâh l’agrée, et prouve 
une fois de plus qu’il, qu’Allâh l’agrée, possédait une sagesse 
bien au-delà de son age. Mais cette sagesse ne vint qu’avec de la dévotion 
et une avide recherche de connaissance à la fois du vivant du Prophète 
(Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) et après sa 
mort.
 

 

 

 

 

  
 


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posté le vendredi 30 décembre 2016

Le 30 décembre 2016 : Conférence-débat : "La double peine des handicapés de Gaza et les conséquences du blocus international"

 

 

 

 

Conférence-débat : "La double peine des handicapés de Gaza et les conséquences du blocus international"

Avec Mohammed Al Arabi, Président de l’association des handicapés de Gaza

Accompagné de Zareef Al Ghorra et Mohammed Shehada

au Centre Tawihd 8 rue Notre Dame à Lyon 6ème

 

 

 

 

 Chants palestiniens 

 

 

 

 

 

 

Présention de la conférence par Nadia et Lila

 

 

 Lila Mani Membre de l'UFCM et vice présidente du Collectif 69.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saladin est de traducteur de nos frères palestiniens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Artisanat palestinien, broderie faite main. 
 
 


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posté le samedi 24 décembre 2016

le 24 décembre 2016 : Conférence de Cheykh Mohamed Minta à la Mosquée Errahma de Villeurbanne

 

 

 

 

 Conférence à la Mosquée Errahma de Villeurbanne sur le thème :

« Importance et bienséance de la quête de la science, »

par Cheykh Mohamed Minta

(Imam de la Mosquée de Décines Charpieu, Diplômé en sciences religieuses de l’université de Médine, Président et Fondateur de « zakat France »)

 

 

 Le premier ordre du devoir du musulman,  c'est "Iqra". Lis, apprends, au nom de ton seigneur qui t'as créé.  Les musulmans sont supposés être les guides.  Apprendre un minimum nécessaire pour apprendre la religion et la science. L'une des base de l'ignorance de notre religion,  c'est la méconnaissance. 

Allah ( subhanallah wa ta allah ) a créé le monde pour son unicité.

 

 

 Il n'y a pas d'autre divinité en dehors de lui.  Ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, ne sont pas égaux.  Ces versets et ces hadiths sont très nombreux.  Celui à qui Dieu lui veut du bien,  le projette dans la science. 

Celui qui part de chez lui pour apprendre, sur le sentier d'Allah ( azeogel ),

il est sur le chemin du paradis. 

 

 

 Le mérite par rapport à un dévot,  c'est la pleine lune.  C'est l'héritage des Prophètes.  Quand on enseigne, on aura,  même après la mort,  tous les mérites du paradis.  Les savants,  ce sont les héritiers du Prophète.  Quand on dit "sadakatumgeria",  c'est une aumône pour toujours, c'est à dire,  qu'elle continuera à produire ses effets,  même après notre propre mort.

 

 

Le savoir et la science,  c'est très précieux,  être digne de cet héritage.  L'intérêt du savoir, l'intérêt de la science sont comparés à un arbre qui n'a pas de fruits. En islam, il y a des bienséances à la recherche du savoir. 

Le premier devoir,  c'est la sincérité.

La recherche du savoir c'est une adoration vis à vis

d'Allah ( subhanallah wa ta allah ).  

 

 

 Le Prophète ( sallala alleyi wa salem ) dit : "Celui qui apprend, aura l'odeur du paradis". Les trois personnes qui iront au paradis avant tout le monde seront :le savant,  le généreux et le courageux.  La première des choses,  c'est la sincérité,  ensuite c'est la crainte d'Allah et la piété.  Parmi les serviteurs d'Allah,  ce sont les savants. La science est une lumière. 

Ne pas éteindre cette lumière par le péché.

 

 

 L'islam nous ordonne de ne pas faire de pêchés. Pour la connaissance du savoir,  c'est aussi l'humilité. Celui qui ne goûte pas l'amertume du savoir et de la connaissance, afin de ne pas perdre la baraka par respect envers son maître.

 

 

 La patience est une des conditions indispensables pour pouvoir apprendre et avoir cette connaissance de la science. 

 

  
 


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posté le dimanche 18 décembre 2016

le 17 décembre 2016 : Café-débat de l'Institut ETIC avec Oméro Marongiu Perria à la Mosquée Othmane à Villeurbanne

 

 

 

 

 

 

 

 

 Djilali Elabed 

(enseignant et conférencier en sciences économiques et sociales ).

 

 

 

 

 

 

 Fils d'un mineur italien en provenance de Sardaigne, natif de Valenciennes, Omero Marongiu Pérria est un homme discret.

Ce sociologue adepte d'une approche humaniste est pourtant l'un des intellectuels musulmans de France les plus influents.

 

 

 Omero Marongiu-Perria.

(Sociologue de l'ethnicité et des religions (Maghreb, islam).

Spécialiste en politiques publiques et management de la diversité)

 

 

Aversion de la loi par rapport à l'islamophobie.  Logique de groupe sur une

 situation globale de la société française.  

Se définit comme étant un humaniste spirituel,  s'inclut dans le sous groupe musulman.  

Particulière vulnérabilité des personnes ayant un revenu dégradé.

Les gens du voyage et tombe sous la loi sur le fait qu'ils n'ont pas de domicile fixe. 

 

 

 S'efforce de défendre les citoyens musulmans. Puisque que nous sommes solidaire dans une société où nous demandons une justice sociale.  Comment on construit le faire ensemble avec des personnes qui n'ont pas la même religion que moi. Il existe des lobbies religieux,  des lobbies politiques. Il est difficile de défendre le notion de plaidoyer, les acteurs sont très diversifiés. La société mondialisée, la société française, même si nous prononcons l'attestation de foi.

 

 

 On donne aux politiques et on se déculpabilise de nos responsabilités. 

C'est une réflexion,  qu'est ce qui va faire de la politique aujourd'hui.  

Si l'individu ne se nourrit pas correctement,  cela va impacter tout le reste de sa vie. 

Si l'on veut avoir une alimentation spécifique,  par exemple,  quelle est la qualité de l'eau du robinet ? 

 


Chaque ville a ses particularités spécifiques locales.  
 

 

 

 Paul Ricoeur, l'éthique de la responsabilité.  Je réfléchis d'emblée sur le collectif. Quelle est la dimension qui impacte tout le collectif.  Il faut aussi aller de l'avant dans la société. 

 

 

L'intervenant pose des jalons,  c'est le collectif qui répond.  Intervient auprès d'adolescents sur les réseaux sociaux.  J'ai une précision de vocabulaire.  C'est un choix personnel,  mais c'est indispensable pour bien expliquer une argumentation bien détaillée.  A un rôle de formateur,  est venu à Lyon plusieurs fois pour former du personnel de la Sécurité Sociale.  Avoir un impact sur le local et le national.  Federer des initiatives au plan local,  c'est plus simple.  Je ne suis pas référent religieux,  je suis un sociologue. Le choix que je fais,  c'est de dépasser mon éthique religieuse. 

C'est le discours de l'universel partagé.  

 

  
 


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