Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 15 février 2017

le 14 février 2017 : Conférence-débat "Laïcités, genre et égalité des sexes" à l'Université de Lyon

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs conceptions de la laïcité s’affrontent aujourd’hui. Il est utile de revenir sur l’histoire de la mise en œuvre de la laïcité depuis la Révolution française. Aujourd’hui comme hier c’est autour des filles et des femmes que se polarisent les définitions de la laïcité. Depuis 1989 et la première affaire dite «du foulard» à l’école, cette question n’a guère quitté la scène publique et elle s’est heurtée à la revendication féministe de longue date que les femmes puissent disposer de leur corps. Nous nous interrogerons pour savoir si cette revendication de disposer librement de son corps est une liberté laïque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Florence Rochefort est chercheuse au CNRS (GSRL Groupe Sociétés Religions Laïcités EPHE/CNRS), historienne des féminismes et spécialiste en études de genre.
Après une thèse sur l’histoire du féminisme en France sous la IIIe république, Florence Rochefort est chargée de recherches au Groupe Sociétés, Religions, Laïcité (GSRL) (EPHE/CNRS). Ses travaux portent sur l’histoire des femmes, du genre et du féminisme et sur la question du genre dans l’étude de la laïcisation et de la sécularisation, notamment à partir de la question des droits des femmes (et du droit à l’avortement en particulier) et des mobilisations pour l’égalité des sexes et des sexualités...
Par ailleurs, Florence Rochefort co-dirige la revue CLIO Histoire Femmes et Sociétés et elle est membre du comité d’administration de Mnemosyne association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michelle Zancarini-Fournel est professeure en histoire contemporaine à l’université Claude Bernard-Lyon-I (IUFM), maintenant professeur émérite.
Codirectrice de la revue CLIO, histoire et sociétés, spécialisée dans l’histoire des femmes et du genre.

Elle fut responsable, avec Geneviève Dreyfus-Armand, Robert Frank et Marie-Françoise Lévy, du séminaire de l’Institut d’histoire du temps présent sur "Les années 68" (1994-1998).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le mercredi 15 février 2017

le 12 février 2017 : Visite de la grande Synagogue de Lyon avec Coexister Lyon

 

 

Bonjour,


voici mon résumé de la visite de la grande synagogue de Lyon:

Le dimanche 12 février 2017 l'association interreligieuse coexister nous conviait à la grande synagogue de Lyon 13 quai Tilsitt pour une visite en compagnie de

Michael Barer (comprendre le judaisme.com) et de son épouse Ruth.

 

Photos et textes de Arkia

 

 

11 Novembre 1849: Constitution d'un Rabbinat communal.
25 Juin 1850:
Inauguration du Temple 10, rue du Perat.
23 Octobre 1857: Décret de Napoléon III créant un Consistoire Régional
groupant les départements du Rhône, de la Loire,
de l'Isère, de l’Ain, du Jura, de Saône-et-Loire et du Doubs.
4 Mai 1858: Temple dans une salle place Bellecour.
24 Juin 1858: Installation du premier Grand Rabbin Régional.
5 Décembre 1858: Le Consistoire adopte son règlement intérieur.
5 Décembre 1859: Le Consistoire écrit au Sénateur VAISSE pour solliciter
un terrain en vue de l'édification d'un temple.
3Septembre 1860: La ville de Lyon propose un terrain au Jardin des
Plantes, Montée des Carmélites.
6 Mars 1861: Création d'une Commission de Construction.
30 Avril 1861: M. KUPPENHEIM propose un autre emplacement
(domaine des douanes, quai Tilsitt). Projet rejeté.

6 Mars 1862: Les élections consistoriales portent
M. Joseph KUPPENHEIM à la Présidence.
16 Mars 1862:
Le Consistoire adopte le projet KUPPENHEIM (lieu de culte provisoire : salle des Monnaies)

28 Mars 1862: La Municipalité consent à échanger le terrain du Jardin
des Plantes contre le « grenier à sel » (19 m de façade sur le quai Tilsitt, 759 M2 de superficie,moyennant une soulte de 25.000 F).
10 Avril 1862: Le Consistoire lance des obligations pour financer la construction dont le montant est évalué à 1173 127,90F.
5 Août 1862: La concession définitive est accordée.
20 Mai 1863: Pose de la première pierre.
23 Juin 1864: Inauguration officielle en présence des autorités civiles et militaires de la ville.

 

 

La visite a débuté à 10h et a duré un petit peu plus de deux heures, nous étions une bonne vingtaine de personnes de tout âge, de toutes confessions,mais un public majoritairement féminin.

Après avoir payé les 4 euros de la visite, nous sommes entré dans la splendide synagogue de style néo-byzantin qui peut nous rappeler l'architecture d'une église avec notamment ses bancs et ses vitraux. Elle fut construite de 1863 à 1864.

 

 

Une fois que nous furent tous confortablement installé sur les bancs du lieu de culte chargée d'histoire Michael Barer a commencé la visite en nous parlant des symboles du Judaisme comme la kippa portait uniquement par les hommes pour montrer leur appartenance à Dieu, les femmes n'en ont pas besoin puisque qu'elles naissent avec l'étincelle de Dieu, c'est aussi pour cela qu'il y a également beaucoup de bougies dans la synagogue et c'est également pour honorer les personnes disparues.

J'ai trouvé cette explication magnifique.

 

 

Ensuite nous avons eu le droit à un cours d'histoire très bien synthétisé sur l'origine des Juifs (ashkénazes et séfarades) leur situation dans le monde ainsi qu'à Lyon. Ensuite un peu de spiritualité avec quelques courants du judaisme et quelques personnages bibliques importants pour cette religion, les visiteurs ont énormément de questions, Michael et Ruth parviennent toujours à nous satisfaire avec leurs réponses.

 

 

Après avoir pu admirer le rouleau de Torah et avoir obtenu des explications sur les fêtes juives nous nous levons pour nous avancer dans la synagogue , une fois arrivé à l'arche sainte Michael nous parle des rituels de prière, des objets comme le châle de prière et de ses significations, il nous cite également le nom des douzes tribus d'Israel.

 

 

Pour finir nous pouvons librement nous déplacer et prendre des photos de la synagogue et nous élever à l'étage pour contempler l'architecture depuis la galerie des dames.


Michael Barer a beaucoup de projets et j'espère que d'autres visites de synagogues seront organisées et que j'aurai la possibilité de revenir à la grande synagogue pour une cérémonie, une fête ou une conférence. En tout cas je ne regrette pas cette visite bien au contraire je recommande à tout le monde de venir visiter la synagogue , je suis passionnée par le judaisme, j'ai appris beaucoup de choses et le lieu vaut vraiment le détour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 


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posté le samedi 11 février 2017

le 11 février 2017 : Colloque « Quelles identités,  quels dialogues pour l'islam de France » à l'Institut Français de Cultures Mus

 

 

 

 

Colloque « Quelles identités,  quels dialogues pour l'islam de France » à l'Institut Français de Cultures Musulmanes à la Grande Mosquée de Lyon.

 

 

 

 

 

 

Allocution de Kamel Kabtane

(Recteur de la Grande Mosquée de Lyon)
Présentation du colloque et déroulement de la journée. 

 

 

 

 

 

 

 

Osman Filali

(Professeur des universités,  ancien conseiller du gouvernement)
Comment le droit français traite le fait religieux.

 

 

 

 

 

 

Cyril Nourissat

(Professeur des universités,  professeur à l'université Jean Moulin Lyon III,  ancien Recteur)

 

 

L'expression d'identité,  ce qui représente la carte d'identité.  Par ce terme, identité, il y a ce rapport entre le collectif et l'individuel.  Il y a ce mot religion,  on pense aussi aux autres religions,  juives,  chrétiennes et musulmanes. Il y a également une culture,  qui est française,  européenne,  c'est aussi un patrimoine social,  une culture de la civilisation. Europe,  identité,  religieux, il y aurait ce patrimoine chrétiens du continent européen.  Il y a aussi la civilisation des lumières. Il faut tenir compte des origines chrétiennes de l'Europe. Jacques Chirac,  tenait à cette laïcité à la française.  Il faut tenir compte des libertés individuelles,  ce sont des valeurs de la démocratie, qui constituent aujourd'hui la garantie des valeurs européennes.

 

 

La séparation des cultes et de l'Etat,  font partie des déclarations des statuts fondamentaux de la construction européenne.  En France,  en Suède,  en Allemagne,  il existe une séparation stricte des cultes et de l'Etat,  cela fait partie des droits fondamentaux du principe de laïcité. C'est la liberté de religion pour chacun. Le port de signes et de vêtements religieux de l'école à l'université.  L'état est en droit de limiter le port du foulard dans les lieux d'éducation.  N'oublions le principe de liberté individuelle dans l'espace public.

 

 

 

 

Sandra Houot

(Docteure en langues et civilisations orientales.  Paris III)

 

 

Verset 32 de la Sourate 5
Institution sur la bio-éthique médicale, la référence islamique,  c'est une charte médicale sur la santé.  Nous avons le culturel et l'universel.  Qu'est qui s'inscrit dans une bio éthique islamique ? D'abord, on s'inscrit dans la fitna et il y a ce qui s'inscrit dans la loi divine de Dieu.  Nous avons un jeu d'échelle de réflexions.  La nécessité impérieuse,  la fatwa, c'est un outil qui nous permet de réfléchir,  c'est une réflexion éthique et morale.  Quel est le statut de l'embryon ? Concernant la procréation,  ça fait partie des besoins du couple,  de l'homme et de la femme,  le désir d'enfant.

 

 

Le droit parental va être assujetti aux droits de l'enfant.  C'est le statut des parents qui va primer.  Dans le cadre de la PMA ou de la GPA,  que devient ils des embryons ? On sait que la fatwa,  interdit la congélation des embryons (ou la crio conservation). Il faut alors procéder à la destruction des embryons, car nous serons confrontés à la filiation. En ce qui concerne les dons d'organes,  à partir du moment où le donneur l'a mentionné implicitement,  c'est autorisé.  Par contre,  si il n'y a pas de d'autorisation écrite,  c'est à Dieu que revient la dépouille du défunt. 

 

 

 

Alain Devers

(Maître de Conférences à l'université Jean Moulin Lyon III Avocat au barreau de Lyon)


 

Le droit de la famille face aux religieux
Le droit ignore toutes les religions.  Par contre,  dans un contexte international, le problème est tout à fait différent.  On pourrait parler des succession et du dro II islamique qui est totalement différent. L'incidence d'un mariage confessionnel et sur cette question, il ne faut pas réduire le propos.  Car il existe le mariage par procuration.  C'est à dire,  sans la présence d'un des époux.  Il n'y a aucune valeur juridique a cette célébration.  Sur la question du divorce,  il y a le droit de la famille. 

 

 

Le divorce est une reconnaissance mutuelle des deux époux basé sur le principe d'égalité homme femme. Si, dans l'hypothèse, le divorce est prononcé en France,  c'est la loi française qui est appliquée.  Si le divorce est demandé par l'épouse dans le cadre de la loi islamique, il ne peut pas être appliqué en France. 
Quels sont les droits de l'enfant,  qui a la double nationalité,  si la kafala est reconnue. A partir du moment où l'enfant à la nationalité française,  ce sont les principes républicains qui sont appliqués. 

 

 

 

 

Hafid Ouardiri

(Directeur de la Fondation pour l'entre connaissance  Fondateur de la Mosquée de Genève en Suisse)

 

 

Apporte un témoignage sur l'entre connaissance.  L'identité humaine, ne veut pas dire identique. Ce qui est important,  c'est d'agir pour le bien commun de la société. 

 

 

Restreindre l'existence des musulmans sur le territoire suisse,  c'est important d'apprendre pour nos jeunes,  d'avoir la capacité d'apporter cette possibilité du principe du vivre ensemble. Nous sommes piégés par notre passé, on nous pose souvent la question sur l'origine de notre identité.  Je suis un réfugié de délit de faciès. 

 

 

Une élue de Vaulx en Vélin

 

 

Avoir cette ouverture d'esprit,  et d'aller vers les autres,  créer des passerelles et des liens.  Festival de musique sacrée est prévu sur la commune de Vaulx en Velin au cours de l'année 2017.

 

 

Le message que je veux délivrer,  c'est d'aller vers les jeunes, et ne pas avoir de jugement hâtifs.

 

 

Témoignage d'un élu de Villeurbanne.  De la démocratie participative.

 

 

S'occupe des installations sportives sur la commune.   On veut se prémunir,  des images diffusées dans les médias.  Mon message est de dire à toutes les franges de la population,  d'être acteurs de la construction du vivre ensemble.  Nous souhaitons lever ce qui nous semble opaque. 

 

 

Ce qui est complexe,  c'est la méconnaissance et la mauvaise interprétation des manuels scolaires.  C'est très important de transmettre les valeurs de notre République.  La politique de la ville à Villeurbanne,  c'est de mettre en exergue la mixité. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bruno Guiderdoni
Synthèse,  rapport conclusif.

 

 

C'est important pour les musulmans de France de contribuer à ce genre de rencontre.  Il faut trouver cet équilibre dans la loi de 1905.  Les religions ont le droit d'être visibles dans l'espace public.


 

L'appartenance citoyenne et l'appartenance religieuse. 

Et puis il y a les droits de la famille.

 

 

 

 

 Conclusion du colloque par Kamel Kabtane

 

 

 

 
 
 


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posté le samedi 11 février 2017

le 10 février 2017 : Colloque International : « La gestion de la diversité culturelle : un défi pour les sociétés contemporaines »

 

 

Colloque International :

« La gestion de la diversité culturelle : un défi pour les sociétés contemporaines »

à l'Université Catholique de Lyon,

 

 

Si la diversité culturelle est incontestablement une richesse et qu’elle concerne aujourd’hui toutes les sociétés, il n’en demeure pas moins que sa gestion représente un défi que la communauté internationale ainsi que les Etats doivent savoir relever avec intelligence.

En effet, depuis l’avènement de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945, l’on est passé d’une société internationale d’une cinquantaine d’Etats et de culture plus ou moins homogène, à savoir la culture occidentale, à une communauté multiculturelle composée aujourd’hui de 196 Etats, dont la majorité est de culture non occidentale.

La gestion de la diversité, considérée comme un défi pour les sociétés contemporaines, nous conduit également à observer la distinction suivante, entre :

- les « démocraties consolidées » qui, dans un contexte marqué par des flux migratoires successifs, doivent tenir compte des nouvelles composantes ethniques et culturelles de leurs populations ;

- les sociétés en « transition démocratique » qui doivent elles, assumer une diversité culturelle liée en grande partie à un héritage colonial, tout en créant des modalités d’un vivre ensemble qui soient les bases d’un nouveau pacte social.

De tout ce qui précède, on peut dire que la gestion de la diversité est aujourd’hui un défi pour les sociétés, notamment en termes de gouvernance, tant sur le plan  international que sur le plan national.

Quelles sont les différentes stratégies mises en œuvre dans la gestion de la diversité culturelle, à l’échelle mondiale et nationale ? Quelles en sont les spécificités et en quoi sont-elles/peuvent-elles représenter de bonnes pratiques susceptibles d’inspirer d’autres sociétés ? Peut-on modéliser un système de gestion de la diversité culturelle ?

Dans le cadre de ce colloque international sur le thème de la gestion de la diversité comme un défi pour les sociétés contemporaines, qui verra la participation d’une quinzaine de chercheurs et de praticiens venus de différentes régions du monde, trois principaux axes seront explorés, notamment :

I. Gouvernance et diversité culturelle, avec deux aspects complémentaires :

- l’approche institutionnelle et normative de gestion de la diversité culturelle ;
- les expériences particulières de gestion de la diversité culturelle ;

II. L’éducation et la gestion de la diversité culturelle ;

III. Le pluralisme linguistique : un défi pour les sociétés.

 

 

 

 

Mot d'ouverture par Anne Soisson

(Secteur des Sciences Sociales et Humaines UNESCO)

 

 

 

 

 

 

Suzy Halimi

(Professeur Vice Présidente de la Commission nationale française de L'UNESCO France).

 

 

Les villes apprenantes, c'est le système éducatif, mettre autour de la table les entreprises.  Comment devient on ville apprenante ? C'est mettre les outils informatiques et humains au profit des plus démunis.  Rejoindre le réseau des villes apprenantes, il faut définir un plan,  un projet. 

C'est autour du thème de la viande à Clermont Ferrand.

 

 

C'est la lutte contre la drogue à Mantes la Jolie.  C'est garantir l'accès de tous les citoyens à la formation et à l'apprentissage pour tous.  Lyon à tous les atouts pour devenir une ville apprenante,  mais aussi, il y a les collectivités territoriales, la Métropole de Lyon. 

 

 

Mot de bienvenue du Père Thierry Magnin

( Recteur de l'Université Catholique de Lyon )

 

 

Remerciements pour toutes les personnes personnes, particulièrement,  les étudiants venant du continent africain,  du continent asiatique et du Moyen Orient.  Bienvenue aussi à la diversité religieuse.

 

 

Travailler à se comprendre et à comprendre les autres.  Ce n'est pas une affaire de spécialiste,  c'est l'affaire de tous.  Ici,  nous sommes dans une ancienne prison,  c'est aujourd'hui un lieu de liberté et d'échanges. 

 

 

Pascale Boucaud

(Professeur,  Titulaire de la Chaire UNESCO "Mémoires,  Cultures et Interculturalite")

 

 

 

 

 

 

Conférence Inaugurale par le Professeur Joseph Yacoub

(Professeur Honoraire,  Premier titulaire de la Chaire UNESCO "Mémoires,  Cultures et Interculturalite").

 

 

Thème "La diversité culturelle : approche conceptuelle et analytique"
Il est important d'approfondir ce thème, le 21 siècle sera le siècle de la diversité culturelle.  C'est un fait constatable quotidiennement.  Cette diversité est entrée dans le discours des droits de l'homme.  Pourquoi porte on un si grand intérêt à la diversité culturelle ? Comment assurer à la fois,   la diversité,  l'unité et la culturalite. Qui dit d'abord diversité culturelle,  dit culture.  Tous nos gestes,  toutes nos pensées,  c'est toute notre culture.  Tout cet affluent de cultures vient en nous.

 

 

Aucune culture ne peut prétendre représenter l'universel.  La diversité est inhérente à la culture humaine.  Jamais les hommes,  sur l'histoire,  n'ont donné une valeur interprétative de la culture.  L'humanité a toujours été diverse.  Il est important que les historiens et les professeurs de l'histoire aient développé cette diversité,  l'imanence,  l'unité,  comment faire pour vivre ensemble. 

 

 

L'homme et Dieu,  c'est la recherche philosophique,  de la cause des causes,  de l'éternité de l'être.  L'essentiel,  c'est l'être et l'unité.  Les peuples sont différents par leur mentalité,  qui sont aussi conditionné par leurs diversités,  la mythologie des peuples et des religions.  Variétés de croyances,  et diversités des rites liturgiques.  Les religions peuvent revêtir des formes différentes. 

 

 

Qu'est ce qu'il reste d'un message ? Les hommes ne sont pas transposables, avec les conflits géographiques. Les débats se cristallisent sur l'identité nationale.  Les peuples ont ils une identité ? Se référent ils à une croyance ? À des racines?  Pourquoi posons nous ces questions ? Pourquoi dit on, les pays arabo musulmans,  alors qu'il y a des chrétiens,  dans ces pays.  Faisons attention de ne pas amalgamer ces propos.  Au Liban,  toutes les communautés font partie du pays. La notion de racines,  dans les pays d'Amérique latine,  ce sujet est très important dans la diversité culturelle. Il faut défendre le concept du multiculturalisme.  Quand on n'est plus chez soit, on est transplanté.  L'histoire n'est pas linéaire,  c'est en zigzaguant que nous arrivons à trouver le creuset fonctionnel.  Une fois la diversité reconnue,  on pourra faire l'unité.  Adhésion à des valeurs universelles en référence aux droits de l'homme.  Comment faire pour fédérer les peuples à ces réalités.  Mais parfois,  la réalité est bien autre que celle que nous croyons.  La foi que l'on a,  ne doit pas être une chaîne.

 

 

 

 

Premier panel : Gouvernance et diversité culturelle.

 

 

Présidence Samadia Sadouni

(Maître de Conférences Institut d'études Politiques de Lyon)

 

 

 

 

 

 

Doudou Diene

(Juriste et Philosophe)

 

 

Nous sommes dans une crise identitaire récurrente.  C'est le principe concret de cette crise internationale sur la base de critères racials,  religieux.  C'est un point d'analyse très important,  car on tue pour des différentes cultures.  La diversité,  c'est l'altérité,  c'est l'autre,  c'est l'étranger.  La diversité est lue comme un antagonisme.  Quelles sont les questions centrales ? Il faut revisiter la notion de diversité.  L'Europe s'est accompagnée d'une idéologie raciste.  La vision impériale de l'autre,  il y a différentes choses que ne sont pas identiques. Une certaine vision de la diversité, il y a une vision raciale.  Nous ne sommes pas comme les autres. La diversité,  c'est le pluralisme et la diversité culturelle. Chacun a une interprétation différente de la diversité.  La première perception que nous avons de la culture,  c'est l'esthétique,  c'est la vision que nous avons de l'autre de l'altérité.  Tout est une question d'éthique,  c'est à dire de nos valeurs humaines. L'éthique,  c'est de partager les valeurs humaines qui nous singularisent de nos différences.  Et puis il y a les valeurs spirituelles,  où l'homme a la transcendance de l'altérité des croyances.  Comment inscrire notre identité dans ces valeurs fondamentales.  Esthétiques,  éthiques et spirituelles. 

 

 

La diversité est un fait,  mais pas une valeur,  il va falloir partir de ce point de la multiculturalite à l'interculturalite. Il faut promouvoir la connaissance réciproque sur le terrain de l'éthique et de la mémoire. 

 

"Quand dans la forêt, les branches se querellent,  les racines s'embrassent" (Proverbe Africain)

 

 

 

 

Patrice Gillibert

(Juriste,  Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme)

 

 

Approche normative et institutionnelle de gestion de la diversité culturelle à travers les mécanismes indépendants des droits de l'homme des Nations Unies. 
Le respect des droits culturels est nécessaire pour élargir et pour accéder à une existence par la gestion et ses enjeux.  C'est l'engagement de respecter les droits de l'homme. 

 

 

Les droits culturels font partie intégrante des droits de homme. C'est aussi la libre circulation des pensées et des images relatives aux droits des libertés d'expression et de religions.  En France,  c'est sur la question du port du voile.  Cela fait parti d'une exclusion et  d'une humiliation d'une partie de la population.  La question du voile fait partie du choix de la femme. 

 

 

 

 

Stefano Allievi

(Professeur de l'université de Padoue Italie)

 

 

Enjeux et défis de la gestion de la diversité culturelle : "approche comparée".
Il y a un retour de la religion dans notre société,  on est français,  donc on est chrétien.  Les changements de religions,  les convertis,  à l'islam,  au bouddhisme,  c'est à la base des rencontres collectives.  Il est devenu pratiquement impossible de ne pas faire société ensemble de cette visibilité culturelle. Mais il y a aussi, les identitaires,  ceux qui ne veulent rien changer.  L'islam n'est pas la religion la plus diverse, mais elle est perçue comme différente.

 

 

On apprend l'islam par les conflits.  Il y a une partie de la société qui se singularise,  il y a les identitaires,  qui se découvrent être chrétiens depuis qu'il y a des musulmans.  Les mots clés sont, les changements,  les conflits,  c'est nécessaire de les empêcher.  La pluralité en soit,  change beaucoup de choses,  on apprend le dialogue, on se trouve des points communs,  ça fait partie du jeux. Les débats commencent à être compliqués,  il faut être tolérant, mais on manque de tolérance.  On ne peut plus avoir un regard ironique sur la diversité. 

Avoir une éducation à l'écoute, avec moins de rationalité, mais plus de soleil et d'étoiles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième partie
Expériences particulières de gestion de la diversité culturelle

 

 

Présidence : Ali Mostfa

(Maître de Conférences École Supérieure de traduction et des relations internationales ESTRI Université Catholique de Lyon)

 

 

 

 

 

 

Francine Saillant

(Professeur Département d'anthropologie de l'université de Laval de Montréal au Québec).
Penser au pluriel l'interculturalite : points de vue issus du Mexique et du Québec

 

 

Commence par rendre hommage aux victimes de la fusillade à l'intérieur de la mosquée de Montréal au Québec qui s'est passé il y a quelques jours.  Parmi ces victimes,  il y avait un professeur de l'université de Laval  de Montréal au Québec.
Il est de bon aloi de soutenir la diversité culturelle,  depuis une région du monde,  en parlant d'une autre région dans le monde.  Il faut savoir que tous les pays du monde,  sont différents des uns des autres.  Fait référence aux mythes,  qui font penser à la diversité culturelle.  Le Canada et le Québec sont régis par des lois se basant sur charte de la multiculturalite et des différences culturelles. 

 

 

La mosaïque des différences est l'expression la plus forte d'une politique interculturelle. Le mythe fondateur du Mexique est la composante plurielle,  comme modèle de gestion du métissage.  Nous avons comme une affirmation de l'identité nationale. Toutes sortes d'initiatives sont mises en exergue pour cette société multiculturelle. Par ces exemples, on voit bien qu'il y a des points forts entre le passé et le présent.  L'idée,  c'est de vivre en démocratie dans le respect des lois du pays. 
Il faut tenir compte des Savoirs indigènes,  qui ne peuvent que nous enrichir d'un point de vue culturel. 

 

 

 

Cedomir Nostorovic

(Professeur École Supérieure des sciences économiques et commerciales de Singapour)
Management de la diversité culturelle à Singapour : défi institutionnel et managerial.

 

 

 

 

La question est : est ce que nous formons bien les managers ?

 

 

 

 

Qu'est ce c'est la diversité à Singapour ? 

Les races,  les langages, et les religions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saad Salloum (Directeur de la Revue Masarat) absent, 

représenté par Oliver Ferrando Politologue
"L'expérience du pluralisme religieux en Irak : élans et défis"

 

 

Première minorité en Irak,  ce sont les chrétiens,  le deuxième,  ce sont les turkmènes, le 3 ème groupe,  les mandeens sabeens, les yezidis.  Il y aurait seulement que 6 juifs en Irak. 

 

 

L'Irak est un pays de différentes religions et l'islam est la religion d'état. L'échec du principe des quotas. 

 

 

 

 

Deuxième Panel : Éducation et Diversité culturelle
Présidence Olivier Ferrando (Politologue )

 

 

 

 

 

 

Gulnara Aitpaeva

(Directrice Centre de Recherche Culturel Aligine Kirghizstan)

 

 

3 éléments de la diversité.  Jouer du Komutz.

 

 

 

La diversité culturelle n'est pas une volonté politique.

 

 

 

 

Francis Akindes

(Professeur Université Alassane Ouattara de Bouaké Côte d'Ivoire)

 

 

 

 

La parenthèse de l'ivoirite en Côte d'Ivoire : un contre modèle meurtrier de gestion de la diversité sociale et culturelle. 

 

 

La Côte d'Ivoire, compte plus de 160 ethnies différentes. 

 

 

 

 

Manuel Muranga

(Professeur Uganda Christian Universityof Mukono Uganda)

 

 

 

 

 

 

 

 


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