Conférence-débat
avec Zakat-France à la Grande Mosquée de Givors avec Cheykh
Abdallah Haloui
Thème de la Conférence : La Zakat que l'on verse
à l'étranger.
Présentation de Zakat France par Abderaham Ait Rabah
Petit rappel sur les 10 derniers jours du mois de Ramadan. Il y a le Coran, le guide qui te sors des ténèbres, c'est un guide qui te dirige vers la guidance, vers le droit chemin et t'éloigne du mal. Ce Qur'an a été révélé dans la nuit du destin, durant ce mois d'adoration et de partage qu'est le mois du Ramadan.
C'est dans ce mois qu'il a été révélé dans les 10 derniers jours du mois. Le Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ) nous a laissé sa Sunnah. Voilà cette nuit du destin, les nuits impairs, et gardons le rythme jusqu'à la fin du mois de Ramadan.
La
zakat que l'on verse à l'étranger. Il faut relier la question
d'un détail qu'il faut relié au fondement de la foi et du pilier dd
l'islam. C'est aussi la question de l'héritage, en islam,
le fils reçoit les deux tiers et la fille un tiers. Pouquoi,
parce que le garçon va se marier et devra verser une dot et meubler
son futur appartement. Tandis que la fille va se marier et
recevra une dot de son futur mari, qui aura aussi meublé
l'appartement dans lequel ils vont vivre.
Les questions que
l'on se posent, il faut toujours les relier à l'essentiel.
Le
système de la zakat dans sa globalité, c'est de prélever sur nos
biens pour les donner aux pauvres et au nécessiteux, c'est une
purification. La zakat est une obligation, tandis que la
sadaqa n'est pas obligatoire.
Nous avons "fissabilillah",
c'est une aumône, c'est donner de son temps et de son argent
pour les autres. Si, ici en France, on pense qu'il n'y a
pas de pauvres, c'est faux. Il y a des pauvres comme un
peu partout dans le monde.
Faire fissabilillah, c'est aussi aider les projets de certains de nos frères musulmans, telles que les écoles, les institutions, des associations et pourquoi pas donner à l'étranger. Nos frères qui sont à l'étranger, pensent que ceux qui vivent en France sont très riches et attendent qu'on leur verse une partie de nos revenus. C'est une question de methologie, il faut toujours revenir à la ramification des écritures du livre saint que le Coran.
Conférence-débat sur le thème :
« Le jeûne et la maîtrise de soi : le jeûne du corps et du coeur »
par Cheykh Zakaria Seddiki
(Fondateur de l'IMED, diplômé de l'Université d'Al Azhar)
à l'UFCM (Union Française des Consomateurs Musulmans)
45 rue Antoine Charrial à Lyon 3 ème.
Cheikh Zakaria Seddiki est né en Algérie. Fils d'un mystique et juriste malékite. Il fut baigné dès son plus jeune age dans les sciences religieuses et l'éducation mystique.
A l'age de 18 ans il part pour 10 années d'études érudites, au près des théologiens et maîtres spirituels égyptiens, dans la prestigieuse université d'al Azhar. Il sera entre autre un élève studieux de Cheikh Mohammed al-Ghazali. Il finira par être diplômé de la faculté de droit musulman.
Détenteur de plusieurs ijâza en Coran et ses lectures, fiqh, éducation spirituelle et hadith, il enseignera pendant cinq années à l'IESH de Château Chinon où il était le premier directeur de l'Institut de Coran puis membre du conseil scientifique.ÂÂÂÂ Sa thèse de doctorat à l'EPHE (Paris) portait sur la notion de martyre en islam. En 2004, il lança le premier institut musulman d'enseignement à distance en Europe : l'IMED, basé sur une plate-forme E-learning qui exploite la technologie des classes virtuelles.
Il est par ailleurs président et fondateur d'une association pour la promotion de l'éducation mystique et la réhabilitation de l'Islam comme le présentent les savants musulmans, justement nommée : La maison des savoirs. Centre de recherche, séjours spirituels et formations professionnelles sont autant d'activités organisées par l'association.
Dans la Sourate Al Baqarah, Dieu nous nous précise les règles du jeûne, comme je vous l'ai prescrit et comme il vous a été prescrit avant vous dans les autres communautés. La condition, c'est la Taqwa, la crainte révérentielle de Dieu et la piété. Le Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ), quand il voulait transmettre des informations importantes, il répétait 3 fois, avec les signes.
Cet acte du coeur est dans nos poitrines, pour être dans l'acceptation de la Taqwa. C'est un état du coeur, c'est se protéger par Dieu. Qu'est ce qui nous fait tomber dans ce fossé dangereux ? C'est nous même, il ne faut pas chercher à l'extérieur. C'est le coeur avant le corps. Ne pas se laisser absorber par notre égoïsme, c'est de développer notre amour que nous aurions pour notre prochain. C'est la richesse de l'âme et de l'esprit.
Nous devons nous concentrer sur le coeur pour avoir l'acceptation. C'est d'être du côté de notre seigneur, comme devrait l'être tous les êtres humains. Le terme Taqwa, c'est le renforcement, c'est la crainte, c'est la piété. L'objectif du jeûne, c'est d'amener les croyants d'être du côté de Dieu avec la pureté de l'acte qui va les maintenir, dans n'importe quel endroit où te te trouve.
C'est cela qui va garantir ta vie jusqu'au delà.
Sépares
toi de toi et tu auras ce que tu recherches. C'est la Sunnah
des actes et du coeur. Se soucier de l'autre, c'est un
acte du coeur, comme le Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem )
nous l'enseigne. Les piliers de l'islam auraient tendance à être
vidé de leur substance, quand il devient une tradition,
on l'a vidé de son âme. Cela devient tout à fait le
contraire à l'esprit du Ramadan. Se retrouver autour d'une
table, c'est pour la convivialité, c'est pour le
partage, c'est ce qu'il y a dans le coeur, c'est revenir
à l'islam.
Avec salât tarawih, qui est une prière
surrerogatoire, nous sommes dans la tradition et tu négliges les
prières obligatoires. L'âme de la salât, c'est la Taqwa.
On doit revivifier nos prières, se consacrer à Dieu,
surtout dans les 10 derniers jours du mois de Ramadan.
Lire
le Qur'an, et l'entendre ce que nous avons lu. Une des
premières interrogations que nous aurons avec Allah ( Soubhanallah
Wa ta Allah ), c'est sur l'exigence de la salât. La
salât empêche tous les vices qui se propagent. Le jeûne est un
acte qui s'associe à la Taqwa, ce n'est pas un mois, c'est des
heures dans la journée. C'est l'occasion pour revoir ses habitudes
de consommation. Cette Taqwa se retrouve dans tous les actes de
l'islam.
Certaines personnes disent que les portes de
l'enfer sont fermées durant le mois de Ramadhan, et d'autres
en profitent pour faire des actes contraire à la loi, il
s'agit de l'individu. Il est recommandé pendant le mois béni de
Ramadhan de faire de bonnes actions et non pas des actes délictueux.
« Iftar » à l'occasion du mois de Ramadan, l'association La Passerelle,
en partenariat avec VSMF (Valeurs et Spiritualité Musulmane de France) organisent un repas de rupture de jeûne.
C'est avec une immense joie que nous vous accueillerons , moment de partages et de convivialités un récital de Samaa (chants soufi) sera également donné.
Cette soirée se tiend à la Salle Francis Chirat sous l'église St-Michel (45 Avenue Berthelot à Lyon 7 ème), cadre hautement symbolique, réaffirmant notre but commun du vivre ensemble, dans la fraternité, l'ouverture, et le respect mutuel.
Bien cordialement
VSMF Lyon & La Passerelle
Intervention de Karim
Intervention du Père Christian Delorme
(Délégué au Dialogue Interreligieux auprès du Diocèse,
en charge des relations avec les Musulmans)
Le maire de #Lyon #3ieme Thierry Philip était notre invité lundi soir le 12 juin 2017 , nous avons partagé avec lui un IFTAR à la mosquée Es Salem, en présence de quelques membreS de l'association.
Notre engagement citoyen vis à vis de notre pays LA FRANCE, est un gage de notre implication républicaine
Retour sur le dîner à la mosquée
Lundi, 22h00, c’est accompagné de mon 1er Adjoint, Abdel ACHACHE et de ma directrice de cabinet, que je dînais à la Mosquée, rue Carry. Chaque année, à l’occasion du mois du Ramadan, nous sommes, en effet, invités à rompre le jeûne ensemble avec des représentants du CRCM, l’imam, les fidèles, et le Président, Djamal OURAK.
Nous étions plus d’une vingtaine de personnes à partager ce repas, un repas de solidarité et de fraternité que la mosquée organise aussi pour les personnes plus isolées, les fidèles, plusieurs soirs de ce mois sacré pour les musulmans.
Une invitation que j’accepte avec plaisir. Elle est toujours l’occasion de dialoguer, d’échanger, de parler d’actualités et des différents projets. Pour la mosquée, c’est d’ailleurs une année importante puisqu’ils déménageront très bientôt dans leurs nouveaux locaux, rue Baraban.
A nouveau, je les remercie sincèrement pour l’accueil et le repas de fête qu’ils nous ont préparé. Dattes, lait fermenté, citronnade, chorba, doigts de fatma et autres boureks, salade mechouia, agneau et légumes, thé à la menthe, zlabïa, cornes de gazelles… Inutile de préciser qu’une fois de plus, mon régime n’a pas pu résister !
En visite dans la future mosquée
162 ue Baraban
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