Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le dimanche 13 mai 2018

le 13 mai 2018 : Conférence de l'Union des Jeunes Musulmans : « La finance islamique : quesaco? » au Centre Tawihd Shatibi



 Conférence initiée par l'Union des Jeunes Musulmans :

« La finance islamique : quésaco ? »

au Centre Tawihd Shatibi 8 rue Notre Dame à Lyon 6 ème 

 

 

 La finance islamique est fondée sur les principes de la loi islamique, la Chari'a, et cherche à transmettre une vision de justice, d'équité et de transparence. La finance islamique se distingue des pratiques financières conventionnelles par une conception différente de la valeur du capital et du travail. Ainsi, ces pratiques mettent en avant les idées d'éthique et de morale islamique en puisant leurs sources dans la révélation divine, dans la sunna (« tradition prophétique ») et dans les pratiques économiques et financières à l'époque du prophète Mahomet.

 

 

 La finance islamique, en accord avec le droit musulman selon de nombreux jurisconsultes et théologiens, est notamment fondée sur l'interdiction de l'intérêt et la responsabilité sociale de l'investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concret associé. L’islam interdit les transactions tant civiles que commerciales faisant recours à l'intérêt (ribâ) ou à la spéculation (maysir). La finance islamique se chiffre à 700 milliards de dollars sur le marché mondial en 2008, a 1300 milliards en 2011 et a 1540 milliards de dollars en 2012.

 

 

 La prohibition de l’intérêt se situe dans le Coran : « [...] Cela, parce qu’ils disent : "Le commerce est tout à fait comme l’usure" Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et interdit l’usure. [...] » (Coran 2:275).

 

 

 Le Coran prohibe tout particulièrement le ribaa. Cette forme d'intérêt date de l'époque pré-islamique et a un fonctionnement tout particulier : en cas de défaut de paiement de l'emprunteur, celui-ci doit rembourser au prêteur une somme plus élevée que son emprunt initial, en guise de sanction du non-paiement. Cet intérêt est donc largement favorable au prêteur et peut mettre l'emprunteur dans des difficultés considérables. À l'époque de Mahomet, le développement du ribaa créait des situations de quasi-esclavage des emprunteurs n'ayant pu rembourser. C'est cette forme unique d'intérêt que le prophète visait en tout premier lieu à interdire, c'est-à-dire le ribaa, ainsi que l'établit le Coran.

 

 

 

 

 

 

 Afin d’expliciter ce verset, un hadith expose les règles du commerce légal. Ce hadith a une portée générale parce qu’il vise six produits dits « ribawi » : orargentbléfromentdattessel. Tout échange de produit identique (or contre or, blé contre blé) avec un avantage pour une personne constitue une opération interdite, sauf en ce qui concerne les avantages résultant de l’échange de produits de nature différente (or contre blé).

 

 

 En matière d’échanges de monnaie (argent contre argent), tout surplus tiré d’une transaction non basée sur des actifs réels et préalablement possédés par le vendeur est illicite (haram). Entrent dans cette catégorie les contrats de prêt. Concrètement, les crédits bancaires – qu’il s’agisse des crédits à la consommation ou des crédits aux entreprises – ne respectent pas cette exigence.

 

 

 

 Pour rester dans la légalité islamique, les banques islamiques et les filiales islamiques des banques conventionnelles ont développé des mécanismes juridico-financiers pour contourner l'interdiction du prêt à intérêt (hiyal) et rémunérer l'apporteur de capitaux. Ces derniers se fondent sur des concepts nommés moudarabamousharakamourabahaijara.

 

  

  • La moudaraba permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement les pertes, les promoteurs ne perdant que le fruit de leur travail.

Selon la Banque islamique de développement (BID), c’est une « forme de partenariat où une partie apporte les fonds et l’autre (moudarib) l’expérience et la gestion. Le bénéfice réalisé est partagé entre les deux partenaires sur une base convenue d’avance, mais les pertes en capital sont assumées par le seul bailleur de fonds ». 
 

 

 Son application est modulable dans la mesure où une participation dégressive est envisageable grâce à un instrument technique islamique de financement des projets, fondé sur la « participation au capital » et assorti de différents types d’arrangements pour la répartition des pertes et profits. Les partenaires (entrepreneurs, banquiers, etc.) contribuent aussi bien au capital qu’à la gestion des projets. Les bénéfices sont répartis selon des coefficients préétablis en fonction du niveau de participation au capital.

 

   
La mousharaka : les partenaires apportent les fonds, mais seulement l’un d’eux dispose de la charge de la gestion du projet. Concrètement, les banques islamiques ont développé la mousharaka mutanaquissa qui consiste à participer au financement de l’acquisition notamment d’un bien immeuble (d’habitation). Une grande partie des fonds (90 %) est apportée par la banque et le reste (10 %) par le particulier. Le remboursement obéit à un tableau d’amortissement qui comprend, outre le capital principal, les bénéfices tirés par la banque pour cette opération.

 

 

 

 

La mourabaha est une double vente, entre un vendeur et un acheteur, par lequel le vendeur achète le ou les biens requis par l'acheteur et le ou les lui revend à un prix majoré. Les bénéfices (marge bénéficiaire) et la période de remboursement (versements échelonnés en général) sont précisés dans un contrat initial. Il s'agit du « principal outil utilisé par les banques islamiques pour prêter de l'argent à leur client, tout en conférant une valeur-temps à l'argent.

 

 

 Exemple : imaginons un prêteur A et un emprunteur B. B souhaite s'acheter une voiture à 10 000 € mais ne possède pas les fonds nécessaires. Il va donc demander au prêteur A (la banque islamique) de l'aider à financer son achat. Pour cela, la banque A va acheter elle-même le bien souhaité (ici la voiture) puis la revendre à » son client à un prix majoré d'une commission (par exemple 10 500 €). Ce prix sera payable sur un an par l'emprunteur B. B aura pu donc acheter une voiture dépassant ses moyens temporels actuels en ayant recours à un prêteur lui avançant l'argent et l'exigeant majoré à une date ultérieure.

 

 

 Néanmoins, ce processus ressemble tant à celui de l'intérêt que Tim Kuran estime dans Islam and Mammon qu'il ne s'agit que d'un arrangement cosmétique à l'intérêt. Ici, une banque conventionnelle aurait simplement proposé un intérêt à 5 %, ce qui revient exactement au même pour l'emprunteur (mais pas pour la banque car une banque conventionnelle n'a pas besoin de posséder tout le capital qu'elle prête).

 

 

La pratique de la mourabaha a été très controversée dans les premières années de la finance islamique pour ces raisons. Ce qui rend convenable ce système aux yeux de l'Islam est la prise en charge des risques par la banque lors de l'acquisition de l'objet. Le risque (de perte, de casse etc.) est partagé entre le prêteur et l'emprunteur à différents moments. Le problème est bien sûr quand ce « temps » de partage des risques est très faible pour le prêteur. De nos jours, la mourabaha consiste en un temps de détention de l'ordre de quelques minutes par la banque du bien. Dans ce cas, le partage des risques est quasi inexistant et le mécanisme se rapproche considérablement de celui de l'intérêt. 

 

  
L’ijara est la mise à disposition d'un bien moyennant un loyer (c'est un équivalent du crédit-bail ou de location avec promesse de vente).


Un autre aspect de ce contrat est assimilé à une opération de crédit-bail à l'issue de laquelle le titre de propriété revient au bénéficiaire.

 


Le sukuk est l'équivalent islamique d'une obligation où l'intérêt devient un profit prévu, à risque quasi nul. Cette forme d'obligation est particulièrement utilisée pour les financements immobiliers.

 

L’istisna est un contrat de construction par lequel le client demande à un constructeur d'édifier un ouvrage payable par l'intermédiaire d'un financier, d'avance, à terme ou à tempéraments, conformément à un cahier des charges.

 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le dimanche 13 mai 2018

le 12 mai 2018 : Café-littéraire de l'ETIC, René Guénon, vie et pensée d'un gnostique du 20 ème siècle par Slimane Rezki

 

 

 

  

 René Guénon, également connu sous le nom d’Abd al-Wâhid Yahyâ,

né le 15 novembre 1886 à Blois, en France, et mort le 7 janvier 1951 au Caire, en Égypte, est un auteur français, « figure inclassable de l’histoire intellectuelle du XXᵉ siècle ».

 

 

 

 

Slimane Rezki (Auteur, traducteur et conférencier. Spécialiste de René Guénon et du soufisme) Diplômé en sciences religieuses de l’EPHE : Ecole Pratique des Hautes Etudes Paris

 

 

 Travaux : Traduction de Le sceau des saints : khatm al-awliya' d'Al-Hakîm at-Tirmidi, éditions Albouraq (Paris) - Traduction de Les convenances de la compagnie spirituelle et des relations sociales d’Abû ‘Abd ar-Rahmân As-Sulamî, éditions Albouraq (Paris) ; Essai intitulé Le Soufisme, éditions Albouraq (Paris) - De René Guénon au Sheikh ‘Abd al-Wâhid Yahia (essai sur la vie et l’œuvre de René Guénon) éditions Albouraq (Paris)

 

 

 Traductions en ligne sur le site Tabernacle des Lumières dont : L’épître de l’oiseau, Ghazâlî - L’Unicité de l’existence, Nabulsî - Futûhât al-Makkiya (plusieurs chapitres), Ibn ‘Arabî - Les perles du Plongeurs, Sha’rânî - Les Gemmes précieuses, Sha’rânî, en collaboration avec Idris de Vos

Articles : Divers articles dans des revues comme VLT, le Voile d’Isis, Bruxelles

 

 

 Autres activités : Une vingtaine d’enregistrements pour la chaîne Suffiyah au Caire - Emission radio : Radio Orient Paris ; France Maghreb2 et France Culture - Diverses conférences : Paris ; Strasbourg ; Clermont-Ferrand, l’Unesco… - Séminaires sur Paris, Bruxelles ou Genève - Animation de cercles de réflexion autour de l’œuvre de René Guénon - Coordinateur de la branche française de la Fondation René Guénon - Animateur d’un canal WEB SAWT24 sur Youtube et Facebook - Vice-Président de la Fondation Conscience Soufie (Genève)

 

 

 Bien que le métaphysicien René Guénon soit déjà l’objet de nombreuses études, Slimane Rezki lui consacre une monographie, De René Guénon au Sheikh ‘Abd al-Wâhid Yahia (éditions Albouraq), qui est le premier pan d’une trilogie. Elle a pour but de démontrer les liens étroits existant entre la vie et l’œuvre guénoniennes. Elle se destine aussi à clarifier le cadre duquel René Guénon s’exprimait. 

 

 

 Plusieurs aspects d’une vie pouvant paraître paradoxaux sont reliés à la lumière de la Tradition primordiale en dehors de laquelle, ni la vie ni l’œuvre de René Guénon n’ont de sens. Le travail de Slimane Rezki est intéressant dans la mesure où il nous indique que l’Islam des origines est une reformulation de la Tradition primordiale et qu’en ce sens sa version actuelle, par son littéralisme et son ritualisme desséchant, n’en est plus qu’une pâle et piètre caricature.

 

 

Œuvres principales  Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues; Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion; L'Erreur spirite; Orient et Occident; L'homme et son devenir selon le Vêdânta; L'Ésotérisme de Dante; Le Roi du monde; La crise du monde moderne; Autorité spirituelle et pouvoir temporel; Le Symbolisme de la Croix; Les États multiples de l'être; La Métaphysique orientale; Le Règne de la quantité et les Signes des Temps; Les Principes du calcul infinitésimal; La Grande Triade; Aperçus sur l'Initiation

 

 

En ce qui concerne le soufisme, Guénon fut en contact avec de nombreux maîtres orientaux mais probablement pas avant son arrivée au Caire en 1930. Même durant son séjour à Sétif en 1917 où il fut envoyé pour y enseigner, il ne parla pas de contact avec des orientaux. Guénon découvrit probablement des textes soufis par l'intermédiaire de Léon Champrenaud qui, comme Matgioi, s'était détaché des courants occultistes de Papus pour s'intéresser aux doctrines orientales et plus particulièrement, dans son cas, au soufisme. 

 

 

 Il se convertira à l'islam comme Guénon. Plus important, en 1910, Guénon entra en contact avec le peintre suédois Ivan Aguéli (1869-1917), qualifié d'« aventurier hors du commun » par Jean-Pierre Laurant. Très doué pour apprendre les langues, Aguéli s'est consacré à l'étude des traditions orientales et a beaucoup voyagé jusqu'aux Indes.

 

 

 Au Caire où il passa plusieurs années à étudier à l'université al-Azhar, le Sheikh Abder-Rahman Elish El-Kebir de la tarîqa shâdhilite l'initia au soufisme sous le nom d'Abdul-Hâdi (au plus tard en 1907) et le fit moqqadem (c'est-à-dire habilité à recevoir des disciples et leur transmettre l'initiation). C'est donc très probablement Abdul-Hâdi (il travaillait à la Gnose dès 1910) qui donna l'initiation (« baraka ») soufie à René Guénon sous le nom d'Abdel Wâhed Yahia (« Le serviteur de l'Unique »). 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le dimanche 13 mai 2018

e 12 mai 2018 : Manifestation de soutien au peuple Palestinien "Marche de Retour" de la Place Bellecour à la Place des Terreaux

  

 

 Depuis plusieurs semaines les palestiniennes et palestiniens se mobilisent en organisant des marches du retour. Ils protestent pacifiquement contre les conditions de vie inhumaines à Gaza et réclament le droit au retour. Rappelons que le retour est un droit consacré dès 1948, par la résolution 194 de l’ONU.

 

 

 

 

 

 

 

 Des dizaines de manifestantes et de manifestants pacifiques sont tués de sang froid par les soldats israéliens, des milliers sont blessés, même les journalistes sont ciblés.

 

 

 L’année 2018, marque aussi un triste anniversaire, La Nakba (la catastrophe). Ainsi cela fera 70 ans le 15 mai que plus de 700 000 palestiniens ont été chassés et leurs villages détruits.

 

 

 Depuis la création de l’État d’Israël le droit des palestiniennes et palestiniens est constamment nié. Nettoyage ethnique, crimes, colonisation, apartheid... font partie de l’histoire constante du peuple palestinien.

 

 

   500 lyonnaises et lyonnais ont manifesté leur solidarité avec le peuple palestinien qui a engagé la grande marche du retour. La mobilisation continue pour commémorer les 70 ans de la #Nakka le 15 mai #MarcheDuRetour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci aux bénévoles et à tous les participants, on ne lâche rien ! 

 
 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le mercredi 09 mai 2018

le 08 mai 2018 : Dîner caritatif au profit de la construction de la Mosquée Er Rahma de Villeurbanne

 

 

 Diner caritatif au profit de la construction de la Mosquée Er Rahma de Villeurbanne à l'Espace Galline 55 avenue Galline à Villeurbanne 

 

 

 Bientôt une mosquée plus grande au centre-ville de Villeurbanne (Rhône). L’Association Mosquée Errahma qui existe depuis 1981 prévoit d’agrandir ses locaux actuels rue Songieu pour mieux accueillir les fidèles. Un projet dont le coût est estimé à 3 millions d’euros (pour une durée de réalisation de 14 mois). Une étape a été franchie en février 2015 avec l’obtention du permis de construire.

 

 

 Outre les prières quotidiennes, les salles de prière accueillent plus de 700 personnes chaque vendredi. Actuellement, elle occupe plus de 500 m² au sol. L’école ERRAHMA occupe le premier étage du bâtiment actuel. Elle accueille 400 enfants répartis en plusieurs niveaux d’études.

 

 

 Chaque mois, ce sont ainsi plus de 1200 heures d’enseignement et d’éducation qui sont donnés par ERRAHMA aux enfants comme aux adultes, hommes et femmes. Plus de 500 demandes d’inscription sont enregistrées chaque année. La réalisation de la nouvelle ERRAHMA permettra de répondre au plus grand nombre d’entre elles.

 

 

 Outre sa capacité d’accueil, la nouvelle ERRAHMA doit offrir à ses élèves, nombreux, une école digne d’eux, des attentes de leurs familles et des espoirs qu’elles forment pour leurs enfants et dont ERRAHMA se fait un honneur à réussir. L’importance prise par ERRAHMA, mosquée et école a mené à l’acquisition en 2011 d’une parcelle attenante. Portant la propriété d’ERRAHMA à 500 m² au centre de Villeurbanne.

 

 

 Le nouveau bâtiment occupera une surface au sol totale de 500 m² se développant à partir d’une façade de 30 mètres sur la rue Songieu

 

 

La superficie totale est de 1200 mètres carrés répartie sur 4 niveaux.

1. Sous-sol : Parking, Salles d’ablutions et locaux techniques.
2. Rez-de-chaussée : Hall, salle de prière, bureau, accueil.
3. 1er étage : Salle de prière femmes, Ablutions, Bureaux, salle de réunion.
4. 2ème étage : Salles de cours, Bureaux, sanitaires.

Une cagnotte a été lancée sur la plateforme Leetchi pour permettre de récolter des dons au profit de ce noble projet. Vous êtes priés d’y laisser votre empreinte en effectuant un don, même minime. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contacts

Adresse : 15, rue Songieu 69100 Villeurbanne
Tél : 06 11 89 57 94 ou 06 85 13 96 63
Email : jamarahma@hotmail.fr

 

 


Commentaires

   Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article