Martin Luther King, non violence et valeurs chrétiennes organisé par
la Causerie 115 Grande Rue de la Guillotière à Lyon 7 ème
Martin Luther King : La non-violence et les valeurs chrétiennes ont-elles réellement joué un rôle déterminant dans les succès de ce pasteur contre la ségrégation ?
Causerie animée par Frédéric Sépari
Pasteur de l'Eglise Evangélique Libre de Lyon de la Rue Louis à Lyon 3 ème
Martin Luther King Jr., né à Atlanta (Géorgie) le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis (Tennessee), est un pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté.
Il organise et dirige des actions telles que le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégationet l'emploi des minorités ethniques. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washingtondurant la marche pour l'emploi et la liberté : « I have a dream ». Il est soutenu par John Fitzgerald Kennedy dans la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson.
Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complotsont toujours débattues.
Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977, le prix des droits de l'homme des Nations unies en 1978, la médaille d'or du Congrès en 2004, et est considéré comme l'un des plus grands orateurs américains. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis.
Malcolm X, également connu sous le nom d'El-Hajj Malek El-Shabazz (en arabe : الحاجّ مالك الشباز), né Malcolm Little le 19 mai 1925 à Omaha (Nebraska) et mort assassiné le 21 février 1965 à Harlem (État de New York)1, est un prêcheur musulman afro-américain, orateur et militant des droits de l'homme.
Aux yeux de ses supporteurs, il est un défenseur impliqué des droits des Afro-Américains ayant mis en accusation le gouvernement fédéral des États-Unis pour sa ségrégationde la communauté noire. En revanche, ses détracteurs l'accusent d'avoir alimenté une forme de racisme, le suprémacisme noir et la violence.
Né Malcolm Little, il adopte le pseudonyme de Malcolm X lors de son passage en 1952 au sein du mouvement Nation of Islam. Il s'éloigne finalement de celui-ci en 1964, principalement en raison de désaccords sur la passivité de l'organisation dans le combat contre la ségrégation raciale. Il évolue alors, peu avant sa mort, vers des positions socialistes et internationalistes. Il est assassiné le 21 février 1965 par trois militants de Nation of Islam mais une possible implication du FBI est évoquée.
Histoire du sheykh San‘ân de Farîd od-dîn’Attar — Traduction Leili Anvar
Maître sévère et rigoureux, le sheykh San‘an vit à La Mecque entouré de quatre cents disciples parfaits. À plusieurs reprises, il fait un songe dans lequel il se voit à Byzance.
Comprenant qu’une épreuve majeure l’attend là-bas, il se décide à faire le voyage et part en compagnie de ses disciples.
Arrivant à Byzance, le sheykh voit, en haut d’un balcon surplombant la rue, une jeune fille assise.
Quand la jeune chrétienne retire son voile, une flamme embrase le vieux sheykh, il en perd la tête et tombe fou d’amour à ses pieds, laissant ses disciples interdits.
La traduction de Leili Anvar est lumineuse, élevée, vibrante.
On y sent palpiter le génie du poète qui exprime l’indicible dans une œuvre à la portée de tous.
L’iconographie des miniatures perses, les rythmiques instrumentales de Iyad Haimour, font écrin à une langue limpide et cadencée, magnifiquement portée par Leili Anvar elle-même et le comédien Miloud Khétib.
Nordine Messili, Benaissa Chana, Pascal Mailhos, Abdelkader Laïd Bendidi, Président Mosquée Turque Eyup Sultan de Vénissieux,
Hamza Morel, Caroline Gadou et Hulusi Gursoy
Commentaires