Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le lundi 11 février 2019

le 10 février 2019 : Table-ronde & Débat Laïcité et Religion Espace Culture & Paix, 56, route de Genas, Lyon 3ème Une initiative d

 

 

 Table-ronde & Débat Laïcité et Religion

Espace Culture & Paix, 56, route de Genas, Lyon 3ème

Une initiative de l’équipe lyonnaise des Ambassadeurs de Paix 

 

 

« Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’Etat et les religions de notre pays ? » 
 C'est une des questions posées par Emmanuel Macron dans sa « Lettre aux Français »publiée dimanche 13 janvier. Alors même que cette thématique ne figure aujourd'hui pas parmi les grandes préoccupations des gilets jaunes, le président a ainsi décidé de l'introduire parmi les sujets du grand débat, lancé officiellement mardi 15 janvier, à l'heure où le projet de modification de la loi de 1905 est en discussion. 

 

 

Emmanuel Macron a exprimé à Bourgtheroulde, en Normandie, sa vision d’une « vraie réforme ambitieuse pour renforcer la laïcité » en France. « Ce n’est pas une loi contre une religion ou une autre, ce n’est pas une loi de neutralité de la société – il y a une neutralité de l’État et des services publics – mais (une loi, ndlr) qui permet dans la société une concorde », a plaidé le président français. Abordant rarement ce sujet en public, il a rappelé que la laïcité est associée à la liberté « de croire ou de ne pas croire, de croire à toutes les religions sans être ennuyé, et de respecter absolument toutes les lois de la République en croyant à religion ou pas ».  

 

 

Cependant, aborder la thématique dans le cadre du grand débat fait grincer bien des dents. Jean Baubérot, spécialiste en histoire et en sociologie de la laïcité, a expliqué à l’AFP la non-pertinence du choix de parler de laïcité « alors que l’insatisfaction des "gilets jaunes" est surtout socio-économique ». Il a exprimé sa crainte que ce débat « renforce l’idée que la laïcité est une opinion et que chacun peut avoir son opinion sur la laïcité, et que le débat se fasse sans référence au droit et aux principes juridiques ».  

 

 

 De son côté, l’ordre de la franc-maçonnerie a reconnu craindre un nouveau « sujet de division ». Édouard Habrant, grand maître de la Grande loge mixte de France, a souligné des termes « confus » dans la mesure où « la laïcité est un principe d’organisation, essentiel, mais pas une valeur ». 

 

 

 L’Observatoire de la laïcité a assuré, pour sa part, qu’il « s’investira dans le débat (…) pour donner des éléments objectifs de pédagogie sur les mesures prises et la gestion du fait religieux ces dernières années ». 

 

 

 Dans sa lettre aux Français pour le grand débat national qui est officiellement lancé mardi 15 janvier, le président Macron a présenté les grands thèmes qu’il propose d’ouvrir à la discussion. Sur le fond, rien de très nouveau. À quelques surprises près, dont le fait d’avoir consacré un paragraphe spécifique à la question de la laïcité. Définir cette « valeur primordiale » pour le « vivre ensemble ». « Elle est synonyme de la liberté parce qu’elle permet à chacun de vivre devant ses choix ».

 

 

 Identité de la Nation « Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ? »

 

 

 « Comment faire évoluer la pratique de la démocratie et de la citoyenneté ? » Le fait d’aborder le thème de la laïcité en lien avec celui de l’immigration va relancer « des questions identitaires qui ne ressortaient pas de la contestation des "gilets jaunes" ».

 

 

  L’usage de l’expression « renforcer la laïcité ». Ce mot peut encourager « ceux qui entendent aujourd’hui restreindre l’expression religieuse dans l’espace public ».

 

 

 Cette mention est d’autant plus surprenante que l’exécutif, qui a engagé un chantier sur l’organisation de l’islam, a pris mille précautions pour rassurer à la fois les cultes et les milieux laïques.

   
 


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posté le lundi 11 février 2019

le 10 février 2019 : Visite de la synagogue libérale avec Coexister, organisé par Coexister Lyon à Kéren Or, Synagogue Libérale 15

 

 

 Visite de la synagogue libérale avec Coexister, organisé par Coexister Lyon à Kéren Or, Synagogue Libérale 15 rue Jules Vallès à Villeurbanne 

 

 

 Pour la 4ème visite de lieu de culte de l'année, nous vous proposons de découvrir la synagogue libérale, située à Charpennes (15 Rue Jules Vallès, 69100 Villeurbanne).

 

 

Intervention d'Eglantine  

 Le judaïsme libéral est un des courants du judaïsme (comme le judaïsme massorti, ou orthodoxe). Nous rencontrerons le rabbin et visiterons la synagogue. Vous aurez l'occasion de poser vos questions, la visite se finira par un petit pot. 

 

 

 Entrée libre et gratuite, mais nombre de places limitées. Merci de vous inscrire* via la plateforme eventbrite : https://www.eventbrite.fr/e/billets-visite-de-la-synagogue-liberale-de-lyon-55279160457?aff=ebdssbdestsearch

On vous attend nombreux !

 

 

 *Important : en vous inscrivant pour la visite, vous vous engagez à venir. Nous tenons à ce rappel car il est important pour nous que tous les intéressés puissent participer, en cas d'éventuel empêchement nous vous demandons donc de nous prévenir de façon à libérer votre place pour d'autres personnes. Merci de penser à eux :) 


 

Intervention de Haïm Casas (Rabbin de la Synagogue  Libérale Kéren Or)

 

 

 Présentation association : Keren or - la synagogue libérale de Lyon (culte juif) Objet de l'association : Assurer la célébration du culte juif et exercice exclusif de ce culte. De subvenir aux frais, à l'entretien et l'exercice du culte.

 

 

 Qui est le rabbin Haïm Casas ?

 

 

Quelques éléments biographiques

Notre rabbin Haïm Casas est né en 1981 en Andalousie à Cordoue. Après des études de droit à l’Université de Séville il a commencé à travailler en 2005 sur le thème du patrimoine et de l’histoire juive de l’Espagne et il a créé avec des amis, passionnés comme lui par le judaïsme sépharade, un centre culturel à Cordoue :« La casa sefarade ». Il a aussi participé à la fondation d’une communauté libérale le Beit Rambam dans le sud de l’Espagne et en 2010 il a créé la casa Mazal, un café culturel consacré à la gastronomie sépharade. Haïm Casas aime les défis et venir à Lyon pour participer au développement de Keren Or est le dernier défi qu’il s’est lancé. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La Torah ou Thora (en hébreu תּוֹרָה, « instruction » ; en grec ancien Νόμος — Nomos —, « Loi ») est, selon la tradition du judaïsme, l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse (תּוֹרַת־מֹשֶׁה – Tōraṯ Mōshe) et retransmis au travers de ses cinq livres (hébreu : חמשה חומשי תורה – Ḥamishā Ḥoumshē Tōrā) ainsi que l'ensemble des enseignements qui en découlent.

Elle est composée de cinq livres désignés en hébreu par un des premiers mots du texte et traditionnellement en français : la Genèse(Berēshīṯ : Commencement), l'Exode (Shemōṯ : Noms), le Lévitique (Wayyiqrā' : Et il appela), les Nombres (Bamiḏbar : Dans le désert), le Deutéronome (DevarimDeḇārīm : Paroles).

La Torah sert de charte historique et doctrinale au judaïsme orthodoxe. Elle contient, selon la tradition juive, 613 commandements et comporte, outre la composante écrite (hébreu : תורה שבכתבTōrā sheBikhtāḇ : « Torah écrite »), une dimension orale (hébreu : תורה שבעל פהTōrā sheBeʿal Pe : « Torah orale »), ultérieurement compilée dans le Talmud et la littérature midrashique.

 

 

 

 

 Le Sefer Torah (en hébreu: ספר תורה - « livre [de] Torah » ou plus exactement rouleau de Torah (pluriel : Sifrei Torah) est une copie manuscrite de la Torah (ou Pentateuque), le livre le plus saint et révéré du judaïsme. 

  

 

Au sein du judaïsme, le rouleau est un parchemin sur lequel est écrit un texte biblique. Dans la Torah, il revêt un caractère sacré et doit être manipulé avec beaucoup de soin (photo ci-contre). S'il est défectueux, il doit être enterré et, en attendant, déposé en un lieu spécifique, la geniza. Le sefer tora - rouleau de la Torah - a une importance toute particulière. Il est placé dans l'arche sainte des synagogues et en est sorti régulièrement, notamment pendant le shabbat et les fêtes, pour être lu aux fidèles. Le rouleau de la Torah contient un texte sans voyelles ni ponctuation. Son écriture, et notamment la disposition des mots sur chaque page, suit des règles très précises. Le sofer - le scribe - a pour tâche d'en recopier le texte. Les rabbins appellent également « cinq rouleaux » (hamech megillot) l'ensemble formé par les livres du Cantique des cantiques, de Ruth, des Lamentations, de l'Ecclésiaste (Qohélet) et d'Esther, en raison de l'usage liturgique qui en est fait à la synagogue pendant les fêtes de Pessah, Chavouot, Ticha be-av, Soukkot et Pourim. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emmeline et Jacqueline  

 

 

Eglantine et Jacqueline  

 

 
 


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posté le samedi 09 février 2019

le 09 février 2019 : Education Soufie: Culture de paix et Citoyenneté organisé par Valeurs Spirituelles Musulmanes de France au Mu

 

 

 Education Soufie: Culture de paix et Citoyenneté organisé par Valeurs Spirituelles Musulmanes de France au Musée Africain 150 cours Gambetta à Lyon 7 ème 

 

 

 C'est avec grande joie que nous vous accueillerons lors de cette conférence, pour un partage fraternel et convivial, ouvert à tous.

 

 

Au programme:

- Conférence

- Chants sacrés (Samaa)

- Buffet  

 

 

 l’Assemblée générale des Nations Unies adopte à l’unanimité des Etats Membres une résolution proclamant le 16 mai Journée internationale du Vivre Ensemble en Paix

 

 

  Une journée visant, selon les termes de l’Organisation mondiale, à « mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale pour la paix, la tolérance, la compréhension et donner l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir faveur de la solidarité, ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie. » 

 

 

 Le texte de la résolution invite à partir de là l’ensemble de la communauté internationale et les différentes composantes de la société civile à « célébrer la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, dans le respect de la culture et d’autres particularités ou coutumes locales, nationales et régionales, y compris en prenant des initiatives éducatives et en menant des activités de sensibilisation. » Nous n’avons pas besoin de rappeler ici l’importance d’une telle initiative dans un monde plus que jamais menacé par les clivages culturels et les replis identitaires. 

 

 

 

 

 Présentation de la conférence par Lamia 

 

 

L'introduction des valeurs spirituelles du soufisme dans les programmes d'éducation et d’enseignement, de la promotion du dialogue inter-religieux et la diffusion des valeurs de paix et de vivre-ensemble dans le monde.  

 

 

 «Donner naissance à une génération ouverte d’esprit et imprégnée des valeurs de citoyenneté universelle basées sur le vivre ensemble, la tolérance et la paix, et de corriger les fausses opinions au sujet de cette composante spirituelle de l’Islam».  


 

 Il faut également noté que le soufisme est une culture porteuse de valeurs d’ouverture, de coexistence, de donation et d’acceptation de l’autre, faisant remarquer que cette culture offre à l’individu un large horizon où se profilent les valeurs universelles commune à toute l’humanité.  

 

  
 
 Cet événement, qui a pour objectif de faire connaître les vertus du soufisme au public et de révéler la dimension intérieure et spirituelle de l’Islam, témoigne de l’importance que donne la zaouïa qadiriya boutchichiya à une approche scientifique de la dimension éthique de l’Islam, à l’instar d’autres zaouïas soufies du Maroc qui ont traditionnellement œuvré pour une approche prônant un équilibre entre vie spirituelle, scientifique, culturelle et sociale de la société. 
 

 

Si l’islam est un corps, le soufisme en est le cœur”, écrit cheikh Khaled Bentounès dans Le soufisme, cœur de l’islam. Communément appelé mystique musulmane, le soufisme est un chemin spirituel balisé par des maîtres, qui permet par la purification de l’âme et l’expérience de l’amour, de l’humilité et de la fraternité, d’accéder à un état de grâce divine. Ce parcours initiatique s’achève inexorablement par un retour à soi-même, à travers la découverte que Dieu, les hommes et l’univers ne font qu’un. 

 

 

 Les séances de Samaa sont une des modalités particulières de l'invocation divine, qui mêle poésie mystique, thèmes de l'amant et de l'aimé et extase mystique.

 

 

 Elles sont particulièrement vivaces au sein de la confrérie des soufis, chants sacrés de la tradition arabo-andalouse, dont le souvenir s'est perpétré dans les villes impériales du Maroc.

 

 

 Le samaa, toujours considéré comme un « noble savoir », se transmet à travers une pratique orale. La musique des soufis, imprégnée d'une triple influence, byzantine, perse et arabe, est constituée autour d'un cycle de 24 noubas, chacun correspondant à une heure du jour, et alterne, autour d'une suite fixe, des mouvements musicaux, instrumentaux et poétiques.

 

 

 Pour l'auditeur, pour le croyant, le son de cette musique raffinée et subtile orientera son esprit vers la source inaccessible du divin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le mardi 05 février 2019

le 05 février 2019 : « Contempler le Verbe », organisé par la Faculté de Théologie à l'Université Catholique de Lyon, Campus Carno

 

 

 « Contempler le Verbe », organisé par la Faculté de Théologie à l'Université Catholique de Lyon, Campus Carnot 23 Place Carnot à Lyon 2 ème 

 

 

 

 Cyrille d'Alexandrie (Κύριλλος Α΄ Αλεξανδρείας), né en 376, est évêque d'Alexandrie en 412 ; il meurt le 27 juin 444Saint pour les orthodoxes et catholiques, il est aussi, depuis la proclamation du pape Léon XIII en 1882, Père et Docteur de l'Église catholique. 

 

 

 Bernard Meunier

Traducteur de l'ouvrage. Chargé de recherche au CNRS, il fait partie de l’équipe des Sources Chrétiennes dont il a été le directeur pendant dix années. Il appartient à l’UMR 5189 HiSoMA. Il a enseigné durant 25 ans les Pères de l’Église à la faculté de théologie de l’UCLy.

 

 

 Frère Elie Ayroulet

Vice-doyen et responsable du master en patristique à la faculté de théologie de l’UCLy. Il est rattaché comme chercheur-associé à l’UMR 5189 HiSoMA et collabore à la collection des « Sources Chrétiennes ».

 

 

 Conférence sur le commentaire de l’évangile de Jean par Cyrille d’Alexandrie. A l'occasion de la publication du 600ème volume de la collection « Sources Chrétiennes ». 

 

 

 Avec la publication du 600e volume de la collection « Sources Chrétiennes » qui porte sur le Commentaire de Cyrille d’Alexandrie sur l’évangile de Jean, l’occasion est donnée de découvrir une des œuvres majeures d’exégèse doctrinale de la patristique. Cette soirée visera à présenter ce Commentaire dans son contexte d’écriture autour des années 425 à 429, au cœur des controverses de théologie trinitaire et de christologie avec l’arianisme et avec Nestorius. On pourra ainsi mesurer la portée de l’autorité doctrinale de Cyrille que l’on illustrera à partir de la réception complexe d’une de ses formules christologiques. 

 

 

 

 

 

 

 


 Jacques Descreux

(Maître de Conférences,  docteur en théologie,  doyen de la Faculté de théologie Ucly)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 « Réparer l’humain. L’incarnation, acte de salut »

 

 

 Qui est Cyrille d'Alexandrie ? Il aurait pu passer son temps à autre chose, mais il q écrit des commentaires sur l'évangile de Jean.  Sa priorité,  était d'expliquer qui était Jésus.  Et qui est le Christ de l'évangile de Jean.  Le verbe est l'égal du Père. Ce n'est pas de la polémique, mais c'est quand même de la polémique. Les latins vont beaucoup plus cher ce père grec. Pourquoi commenter Jean. Il était réservé à Jean de parler de la divinité de Jésus.

 

 

 Jean, l'évangeliste, il fait remonter le passé de Jésus, la généalogie de Jésus.  Marc parle plutôt du précurseur.  Jean va attester que Jésus est Dieu. Cyrille fait un commentaire doctrinal,  dans le chapitre 1, c'est surtout le prologue,  ce n'est pas un texte narratif. Cyrille donne une importance très grande dans la notion de témoignage.  Et en particulier, sur le témoignage du baptiste. Jean a une mémoire fine et précise.  La première mention de l'incarnation, il vint chez les siens.  Etle monde est devenu par lui.  Et le verbe devint chair. 

 

 

 Jésus n'avait pas de conscience humaine,  il avait une conscience divine.  Chair c'est pour désigner ce qu'il y a de plus fragile.  Il fallait qu'il soit vraiment Dieu,  car Dieu peut sauver les humains ? Dieu met son esprit dans un Prophète. Il a habité parmi nous. Cyrille reproche toujours aux juifs de leur aveuglement,  Cyrille rappelle aux juifs que Jésus était juif.  Les juifs sont toujours restés fidèle au Dieu unique.  C'est l'image de l'évangile prêchée aux nations.

 

 

 Pour persécuter les juifs,  on dit que les juifs sont les meurtriers du seigneur.  Le juifs crucifient selon la chaire, ils ont crucifié Jésus selon sa chaire. Et le verbe était tourné vers Dieu. Pour comprendre l'évangile de Jean,  il faut poser sa tête sur la poitrine de Jésus.  Le verbe explique ce que l'évangile n'a jamais vu.

 

 

 

 

 

 

 « La complexe réception d’une formule christologique de Cyrille »

 

 

 Ce qui n'est pas assumé,  n'est pas sauvé, on réduit à néant le salut. C'est ce qui touche à notre vie spirituelle.  Sévère d'Antioche parle d'une seule nature incarnée l'homme.  Il s'appuie sur cette formule pour une doctrine hérétique.  C'est une interprétation hérétique. .

 

 

La réfutation s’appuie sur deux principes théologiques fondamentaux, auxquels Cyrille a déjà eu recours dans les livres précédents : le caractère insondable des desseins divins et la nécessité de préserver la liberté humaine. Il précise aussi, en marge de cette réponse, qu’il ne s’agit pas de la divinisation d’un homme ordinaire et que l’introduction d’un autre dieu dans la Trinité conduirait à l’anthropolâtrie, erreur que Cyrille avait déjà réfutée en réponse au fragment 47 de Julien qui accusait les chrétiens de vénérer un homme, ou même plusieurs hommes (les martyrs). 

 

 

 Cette accusation d’anthropolâtrie est de manière plus large au cœur des controverses christologiques : elle avait été lancée par les apollinaristes contre leurs opposants qu’ils accusaient de professer deux Fils, et Nestorius se défend de cette accusation en présentant sa théologie comme la seule manière d’éviter d’y tomber.

 

 

 Chez Cyrille, en dehors du Contre Julien où l’objection du fragment 47 a pu le conduire à se défendre d’une telle accusation, le terme même d’anthropolâtrie n’apparaît que dans des œuvres rétorquant à Nestorius que sa doctrine, loin de l’en prémunir, l’y fait tomber.

 

 

 Dans ce cadre, il fait allusion à l’objection des païens et des Juifs, qui accusent les chrétiens d’anthropolâtrie s’il s’agit d’un « homme qui ne possède rien de plus que nous », ce qui peut être une allusion  lointaine à l’objection évoquée dans le Contre Julien ou à celle du fragment 43 (CJ VI, 15).

 

 

 

 

 

 

  
 


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