Conférence « Pourquoi éditer et traduire les manuscrits arabes subsahariens ? » Organisé par Musée de l'imprimerie et de la communication graphique et Archives de Lyon aux Archives de Lyon 1 place des Archives Lyon 2 eme.
Valorisation, édition critique et traduction.
Les manuscrits arabes subsahariens… de Tombouctou et d’ailleurs
Par Georges Bohas, agrégé d'arabe et docteur d'Etat ès lettres, professeur émérite à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon
Le sauvetage des manuscrits de Tombouctou, lors de l’invasion du Nord Mali par les forces islamistes en 2012, a permis de faire l’inventaire de ce fabuleux trésor : plus de 400.000 manuscrits ont été transportés de la région de Tombouctou à la capitale Bamako.
A cette occasion, l’existence de ces manuscrits a été portée à la connaissance du monde, mais reste la question : Que contiennent ces manuscrits, et pourquoi s’y intéresser ?
Après une rapide présentation de Tombouctou dans l’histoire du Mali, l’inventaire des manuscrits provenant des pays voisins, puis de Tombouctou même, sera abordé.
Une fois ces manuscrits présentés et analysés, l’état des recherches les concernant, en particulier au sein de l’équipe VECMAS de l’ENS-Lyon, sera exposé.
Pour terminer, les circonstances du sauvetage des manuscrits de Tombouctou seront évoquées.
Docteur d’État ès lettres, professeur émérite à l’École Normale Supérieure de Lyon, auteur de nombreux ouvrages sur la langue et la littérature arabes, Georges Bohas a consacré une part importante de son activité scientifique aux manuscrits arabes subsahariens. Le sauvetage des manuscrits de Tombouctou, lors de l’invasion du Nord Mali par les forces islamistes en 2012, a permis de faire l’inventaire de ce fabuleux trésor : plus de 400.000 manuscrits ont été transportés de la région de Tombouctou à Bamako. A cette occasion, l’existence de ces manuscrits a été portée à la connaissance du monde, mais reste la question : que contiennent ces manuscrits, et pourquoi s’y intéresser ?
Journée d'étude « Christianisme et judaïsme, unité et diversité » Organisé par Faculté de Théologie, UCLy Campuis Carnot 23 ue Carnot à Lyon 2 ème Journée d'étude organisée par le Centre Chrétien pour l'Etude du Judaïsme et le Comité diocésain pour les relations avec le judaïsme.
À la lecture des textes juifs, quels possibles s’ouvrent pour le christianisme ?
Christian Argoud (Prêtre du Diocèse de Valence)
Point de vue chrétien, quelles positions théologiques et quelles circonstances ont causé la séparation judaïsme christianisme ? Quels sont les domaines où le dialogue peux être fructueux ?
Affirmer la continuité entre judaïsme et christianisme. Le fruit ou la fleur de l'arbre est le Christianisme. Le judaïsme du temps de Jésus, le texte dit, entre juifs et chrétiens sont nés de la même mère. Le texte insiste pour dire que Jésus était un juif de son temps. Jésus est en accord avec la pensée juive de son temps. La rupture va être affirmée dans une perspective eschatologique, elle est située dans son texte avec Jésus de Nazareth.
Le texte va affirmer que la séparation est étalée sur plusieurs dizaines d'années. Nous passons au critère ethnique. Envisager l'histoire de la longue séparation pour savoir ce qu'étaient la Synagogue et l'Église. Nous n'avons pas fini de méditer sur cet héritage du judaïsme ancien.
Les points de dialogue, quand on parle de dialogue, de quoi on parle, est ce un dialogue interne de l'Église, un dialogue externe, un dialogue pour se connaître, un dialogue pour agir, ou un dialogue théologique ou interreligieux.
Objectif du dialogue, approfondissement de la connaissance mutuelle, engagement commun pour la justice et la paix, de la préservation de la création, de la réconciliation. Engagement commun contre toute discrimination raciale et antisémitisme. Champ social et caritatif, la recherche du bien commun. Rendre témoignage de l'amour et de la sollicitude de Dieu. Ce sont des actes de foi de notre espérance.
Peut
il y avoir un dialogue théologique ? Du côté juif, c'est
clair, il n'y a pas de dialogue théologique, il y aurait
une recherche de convaincre l'autre. Dans le dialogue interne
de l'Eglise, il est déjà présent. L'identité de Jésus est
inacceptable pour le judaïsme. Pour le côté juif,
l'identité juive de Jésus est naturelle. Quelle est la
messianité divine de Jésus ?
Les questions ecclésiologiques, la question de l'alliance, la place de chacun dans le dessin de Dieu. Ce sont des questions internes à l'Église. L'objectif est de donner un sens positif de Jésus. Nous parlons du même Dieu.
Accueil et Présentation par Jean Marie Thomas (Délégué épiscopal en relation avec le judaïsme)
Open Shabbat avec Michael Barrer avec sa compagne Ruth, donnent une soirée avec un repas casher.
Le Rabbin Nissim Malka (Rabbin de la Grande Synagogue de Lyon)
De l'alliance universelle à l'alliance particulière. Des lois données à Noé à la révélation dela Torah.
C'est Noé qui va arriver à sauver l'humanité, c'est lui réincarne le renouveau de l'humanité.
La lumière apparaît avant la création des astres, c'est cette lumière qu'Adam, le premier homme, possédait d'une façon innée. Quand Noé prend la destinée de la création, il s'engage à respecter ces conditions, à respecter l'humanité, il s'engage à ré découvrir ces points d'attaches. Quand Abraham est venu 10 générations plus tard, c'est pour connaître l'importance d'Abraham, qui va s'engager à de réparer ces actions, le vol, le meurtre, la cruauté, la corruption sur la terre, il s'engage sur la foi en Dieu. Il est capable, seul, de retrouver cette cohérence. Il va instituer la circoncision, c'est cette nouvelle alliance pour garantir la pérennité de l'humanité toute entière.
C'est l'harmonie des obligations que Dieu lui donne. Quand Moïse reçoit la Torah au Sinaï, c'est comme s'il recevait la création du message universel. L'alliance qui est faite sur le Mont Sinaï, c'est une alliance acceptée, c'est en même temps une acception comme c'est aussi une obligation, pour que l'humanité puisse aboutir à ce qu'elle est. On n'a pas besoin d'être juif pour accepter le projet divin, mais on ne peut pas accepter d'être détaché de son histoire.
Le principe de l'humanité, c'est qu'Adam, soit le premier homme qui ait été créé tout seul, ce qui efface tous les principes de discriminations raciales.
Le père Jean Massonnet (Président des Amitiés Judéo-Chrétiennes)
La
lecture des textes juifs, quels possibles s'ouvrent pour le
Christianisme.
La Torah a été reçu par Moïse sur le Sinaï, c'est une vue théologique, il va la transmettre, c'est une attitude d'écoute, de transmission et d'obéissance. C'est une source de puissance, il la transmet à Josué et ensuite aux anciens et aux prophètes et aux hommes de la grande assemblée. Au cours de cette transmission, tous ceux qui la reçoivent, vont l'enrichir, susciter beaucoup de disciples, c'est l'expression de la parole de Dieu. Cette parole éclate dans le monde entier. C'est inséparable de la dimension horizontale.
Le monde est suspendu à la source de ce qui nous fait vivre. Avec Simon le Juste, qui a vécu au moins 200 ans avant notre ère, Dieu demande la gratuité dans nos actes, dans la transmission, quand on reçoit la parole de Dieu, on la reçoit comme au Sinaï, comme si c'était la première fois.
La Torah, cette parole est faite pour tous. Une tradition dit : "fuit les honneurs, c'est une question d'humilité". Comptes toi parmi les disciples d'Aaron.
Aimes la paix et poursuit la.
Ils ont reçu des coutumes, par exemple, la résurrection des morts, c'est une puissance de Dieu. Et Dieu est cohérent avec lui même. La parole de die a été donné à Moïse, et chacun a reçu cette source.
Débat Table ronde « Bioéthique, questions relatives à la PMA et la GPA » au Centre Interculturel de Décines Charpieu
Le CCNE (Conseil Consultatif National d'Ethique) dresse le constat que les techniques d’assistance médicale à la procréation sont réservées aux couples hétérosexuels, dans les cas d’infertilité médicalement diagnostiquée. En 2011, la loi avait supprimé l’obligation de justifier de deux ans de vie commune. De même, le statut du couple (concubinage, pacs ou mariage) ne constituait plus un critère pour autoriser l'intervention.
Depuis lors, les débats sociétaux autour du mariage pour les personnes de même sexe ont fait naître de nouveaux questionnements.
Allocution d'accueil d'Abdelbasset Zouiten (Recteur de la Mosquée Er Rahma de Décines-Charpieu et Président du Centre Interculturel)
Ces techniques doivent-elles être ouvertes aux couples de femmes et aux femmes seules,"dans un souci de liberté et d’égalité, ce qui remet aussi en question les schémas traditionnels de filiation" ? Parmi les obstacles éthiques identifiés à cette évolution, le Comité cite la rareté actuelle des dons de gamètes, qui interroge à terme le principe de gratuité des dons, "et, par conséquent, la question de la marchandisation des produits du corps humain".
Cette question de la marchandisation du corps sera également au coeur des échanges sur la reconnaissance de la gestation pour autrui (GPA) et des droits de filiation associés. Le 16 janvier, 110 personnalités ont lancé un appel dans le « Monde » en faveur d'une telle reconnaissance, arguant que les pays qui l'autorisent sans l'encadrer conduisent, précisément, à la marchandisation des corps des femmes qui se trouvent dans les situations socio-économiques les plus dramatiques.
En revanche, au sein de la population française, les mentalités semblent évoluer sur cette question comme l'illustrent les résultats d'un sondage Ifop début janvier.
La question de l’anonymat du donneur de gamètes sera également réinterrogée. Elle avait déjà âprement été débattue il y a sept ans.
Docteur Abdelhamid Fatah (Spécialiste en réanimation médicale. DIU d'assistance respiratoire. DIU de réanimation néphrologique. DIU d'échographie cardiaque. Membre de la Commission Consultative d'éthique des Hospice Civils de Lyon )...
Aude Mirkovic, (juriste, essayiste et militante associative française. Spécialisée en droit de la famille et de la bioéthique, elle est porte-parole de l'association « Juristes pour l'enfance » Maître de conférences en droit privé et en sciences criminelles à l'université d'Évry)
Olivier Gosset (professeur agrégé de Lettres, président de l'association "Enseignants pour l'Enfance").
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Nissim Sultan, (Grand Rabbin de Grenoble, Membre de la Commission Bioéthique du Consistoire de Paris)
Ses conclusions étaient attendues depuis des mois : ce 25 septembre, le Comité consultatif national d'éthique a enfin annoncé ses positions quant aux différents enjeux de société qui seront rediscutés à la fin de l'année lors de la révision des lois de bioéthique : extension de l’assistance médicale à la procréation (PMA), GPA, évolution des lois sur la fin de vie, mais également sur sept autres thématiques médicales (examens génétiques, recherche sur l'embryon...).
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) juge que l'extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules "peut se concevoir, notamment pour pallier une souffrance induite par une infécondité résultant d'orientations personnelles". "Cette souffrance doit être prise en compte", juge-t-il. Le CCNE a souligné que cette prise de position a fait débat en son sein et que tous ses membres n'étaient pas d'accord. Principal point d'achoppement : "Les conséquences pour l'enfant d'une institutionnalisation de l'absence de père, donc de l'absence de l'altérité « masculin-féminin » dans la diversité de sa construction psychique".
Le comité souligne que l'extension de la PMA va entraîner "une nouvelle demande en matière de don de sperme". Il juge "essentiel d'anticiper les conséquences sur la capacité des Cecos (Centres d'étude et de conservation du sperme humain)" à y répondre. À noter que le Comité d'éthique s’est également déclaré favorable à "la levée de l'anonymat des futurs donneurs de sperme", sous réserve que ceux-ci expriment leur accord.
S'il est favorable à la PMA pour toutes, le CCNE renouvelle son opposition à la GPA (gestation pour autrui, c'est-à-dire le recours à une mère porteuse). Il justifie cette position par des principes éthiques forts : "respect de la personne humaine, refus de l'exploitation de la femme, refus de la réification de l'enfant, indisponibilité du corps humain et de la personne humaine".
A la fin de son avis, le CCNE préconise de réviser les lois de bioéthique tous les cinq ans (contre sept actuellement), pour tenir compte de l'accélération des "évolutions scientifiques et sociétales".
Azzedine Gaci (Enseignant Universitaire, Recteur et Imam de la Mosquée Othmane de Villeurbanne)
docteur Léon Sann, (Pédiatre)
12 ème Journée culturelle 2019 : Talks Show Organisé par Mosquée Othmane Officiel au Centre Culturel de la Vie Associative
234 Cours Emile Zola à Villeurbanne
Récitation Coranique
Allocution d'Azzedine Gaci
(Imam et recteur de la Mosquée Othmane de Villeurbanne)
Suite à un accident de voiture (qui termine en épave, et pour ma part dos bloqué), je ne pourrais intervenir cet après midi à la journée culturelle de la Mosquée Othmane de Villeurbanne. Je m'en faisais une joie. Merci aux organisateurs de m'avoir sollicitée
Rassurez vous je n'aime pas laisser de vide, donc mon amie Karima Mondon me remplace sur le pouce. L'éthique est un sujet, qui comme moi, lui tient à coeur. Merci à elle.
Puisse le Tout Rayonnant d'Amour vous accorder le meilleur et vous permettre de profiter de chaque instant
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