Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 03 avril 2019

le 03 avril 2019 : Conférence Le judaïsme de Provence, des lumières de la Kabbale à l’obscurité des carrières par Edouard ROBBEREC

 

 

 Conférence Le judaïsme de Provence, des lumières de la Kabbale à l’obscurité des carrières par Edouard ROBBERECHTS, Maître de conférence en philosophie juive à l’Université de la Méditerranée Aix-Marseille II 

 

 

 Le midi de la France est un lieu riche de l’histoire juive avec le développement de la Kabbale née au XIIème siècle dans cette région et avec la création des carrières dans les États du Pape aux XVème- XVIème siècles suite aux expulsions du royaume de France.

 

 

 La chance de la Provence, c'est que le juifs n'appartiennent plus aux wisigoths.  Et à Lyon deux évêques anti-juif,  Agobard et Leidrade. 

Nous avons eu un judaïsme provençal plus fort de le judaïsme espagnol,  andalous.  Narbonne va devenir une capitale du judaïsme.  De grands maîtres venus de babylonie se sont installés à Narbonne.  

 

 

 Maïmonide est le plus grand, il a fait l'impossible, il était contemporain d'Averoes, ils sont nés dans la même ville.  C'est lui qui va écrire le premier texte sur la kabbale.  Tous les mots juifs sont une insulte,  tous les mots qui sont utilisés sont soumis au diktat,  il faut faire très attention au langage et aux mots que nous employons.  Il faut apprendre les langues pour avoir une bonne traduction.  Dans le Languedoc et la Provence,  nous avons une renaissance. 

 

 

 Que veut dire la kabbale ? C'est une réception. On respecte la lettre.  Qu'est ce que c'est la révélation ? C'est Dieu qui parle à l'homme. Comment Dieu se révèle ? 

 

 

 Dieu s'est révélé a Moïse dans le Sinaï avec le buisson ardent.  La première réponse que Dieu donne à Moïse, je suis suis l'être,  celui qui s'impose aux hommes,  dans l’évidence de se présence.

 

 

 On ne dit plus le tétragramme humain, on dit Seigneur, ou Dieu. Il n'est pas écrit que Dieu s'appelle pour toujours.  S'il manque une lettre, il manque quelque chose.  La révélation ne dévoile pas le divin,  la responsabilité de l'homme c'est d'interpréter le Dieu qui témoigne m'échappe.  

 

 



 Cette alliance n'est pas exclusive,  puisque Dieu témoigne avec moi.  L'amour et la justice sont les deux mots intrinsèquement liés à Dieu.  

 

 

 On va diaboliser les juifs, avec plusieurs expulsions définitives,  c'est toute l'Europe occidentale qui est concernée,  les juifs de Provence aussi, l'église suit le mouvement.  Ça fait parti de la culture populaire,  c'est ce qui s'est passé avant la dernière guerre. 

 

  
 


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posté le dimanche 31 mars 2019

le 31 mars 2019 : Conférence Le prophète Youssouf Le destin d'un rescapé, étranger et sauveur Organisé par Centre Tawhid Lyon, par

 

 

Conférence Le prophète Youssouf Le destin d'un rescapé, étranger et sauveur Organisé par Centre Tawhid Lyon,

par Abdelbasset Zouiten

(Recteur du Centre Interculturel de Décines Charpieu

 

 

 

Recitation Coranique  

 

 

 

 

 

 

 

 

 Tout ce qu'il y a dans le Coran,  il y a un sens. 

 

L'histoire du Prophète Youssouf dans le Coran a un sens, la seule histoire qui est racontée,  c'est celle de Youssouf,  du début à la fin,  elle a 111 versets et son nom est prononcé 25 fois.  Elle a été révélée pendant l'année de la tristesse,  en l'an 10 de l'hégire, où le Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ) a eu beaucoup d'épreuves,  il avait perdu son oncle,  son épouse Khadija. Il y a quelques similitudes entre le Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ) et le Prophète Youssouf.  A certains moments,  le Prophète Youssouf était obligé de s'éloigner pour avoir un soulagement,  un apaisement en soit.  Après la lecture de cette sourate,  on ressent un sentiment de soulagement,  c'est un message de patience et de courage.  
 
D'abord, il faut savoir que le Prophète Youssouf descend d'une lignée de prophètes, de pères en fils.  Ne raconte pas tes rêves à tes frères. Il a traversé beaucoup d'épreuves, la jalousie de ses frères,  il a été jeté dans un puits, il a subit l'esclavage,  l'éloignement de sa famille,  il a subit la tentation d'une femme d'une très grande beauté, il a été emprisonné suite à des accusations injustes,  privé de sa liberté, il a été tenté par l'abondance, il a su pardonner à ceux  qui lui ont fait du mal. Dieu peut nous éprouver par la difficulté et par la facilité.  

 

 

La sourate Yusuf (français : Joseph) est la 12e sourate du Coran. Elle comporte 111 versets et c’est la seule sourate révélée en une seule fois. Elle est également la seule à aborder le prophète éponyme. Cette sourate a une grande importance pour le thème de l’interprétation des rêves.

Bien que le titre ne fasse pas directement partie du texte coranique, la tradition musulmane a donné comme nom à cette sourate Joseph car cette sourate parle notamment du prophète Joseph.

Une brève explication de la sourate 12 du Coran (versets 1 à 66).  L’histoire du prophète Joseph en est une de souffrance et de tristesse et elle nous rappelle l’importance de placer sa confiance en Dieu, sachant qu’Il est Le meilleur des planificateurs.  Dans ce premier article, Joseph est arraché à son père et est forcé au sein de l’esclavage.  Plus tard, suite à de nombreuses péripéties, on lui octroie une position élevée au sein du gouvernement égyptien.

 

L’histoire du prophète Joseph fut révélée après qu’un Israélite eût demandé au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ce qu’il savait à son sujet.  Cette histoire n’était pas connue des Arabes de l’époque et les juifs avaient planifié de poser la question à Mohammed pour voir s’il était vraiment prophète comme il le disait. D’une manière générale, les histoires, dans le Coran, furent révélées petit à petit et s’étalent sur plusieurs sourates.  Mais l’histoire de Joseph est différente; elle fut révélée dans une seule sourate, du premier au dernier verset.

L’histoire de Joseph commence par une introduction de trois versets et un épilogue de 10 versets.  Elle fut révélée à La Mecque au cours d’une année connue sous le nom d’Année du Chagrin.  Au cours de cette année, le prophète Mohammed perdit deux des personnes qui lui étaient le plus proches : son oncle Abou Talib et son épouse Khadijah.  L’histoire de Joseph nous rappelle à quel point Dieu a le contrôle total sur toute chose.  C’est une histoire de patience face à l’adversité et de confiance dans un moment de grand chagrin. 

 

 

 Le Coran fut révélé pour rendre les choses limpides; il fut révélé en arabe et contient de nombreuses informations que Mohammed ignorait totalement.  Cette histoire (de Joseph) est appelée la meilleure des histoires, car elle contient des informations relatives à certains événements qui avaient lieu au moment de sa révélation, de même que plusieurs leçons pour l’humanité.

Joseph fait un rêve dans lequel il voit le soleil, la lune et onze étoiles se prosternant devant lui.  Cela est interprété comme des hommes s’inclinant devant lui.  Il se confie à son père, qui lui conseille de ne pas révéler son rêve à ses frères.

 

 Joseph et Benjamin sont les fils de Jacob et de sa seconde épouse.  Les fils aînés de Jacob sont plus âgés, plus forts et très fiers.  Aveuglés par la jalousie qu’ils ressentent à l’égard de Joseph, ils complotent pour le tuer.  Mais l’un d’eux arrive à convaincre les autres de jeter Joseph dans un puits plutôt que de le tuer.  Ils mettent leur plan perfide à exécution et, utilisant la pire crainte de leur père (une attaque de loup) et une chemise tachée de sang, ils tentent de convaincre leur père de la mort de Joseph.  Parallèlement, Dieu apaise les craintes de Joseph; Il lui dit qu’un jour, il parlera à ses frères de leurs actions, sans que ceux-ci ne le reconnaissent.  Jacob, le père de Joseph, soupçonne une trahison, mais se tourne vers Dieu et accepte la nouvelle avec patience, tout en gardant confiance en Dieu.

 

 

 Joseph est sauvé du puits et vendu comme esclave.  Il est vendu à petit prix à un homme influent d’Égypte, qui dit à son épouse que Joseph pourra sans doute leur être utile.  Dieu souligne qu’Il a établi Joseph en Égypte et lui a fourni une subsistance afin de lui enseigner l’interprétation des rêves.  Dieu possède le pouvoir et le contrôle total sur toute chose, mais la plupart des gens en sont inconscients.  Joseph grandit dans un environnement confortable et Dieu lui accorde un bon sens du jugement, de même que le savoir.  Il vit dans la maison d’un politicien, où il apprend à négocier et à prendre de sages décisions.

L’épouse du politicien égyptien voit Joseph devenir un homme et se sent attirée vers lui.  Elle tente de le séduire, mais il se détourne et cherche refuge auprès de Dieu.  Alors qu’il s’élance en direction de la porte pour la fuir, la femme se lance à sa poursuite en s’agrippant à lui, juste au moment où son mari entre par cette même porte.  Elle tente alors de jeter le blâme sur Joseph, mais un membre de la maisonnée fait remarquer que sa chemise est déchirée dans le dos.  Les femmes de la ville commencent à répandre des rumeurs au sujet de Joseph et de la femme du politicien. 

 

 Lorsque les rumeurs parviennent à ses oreilles, elle invite les femmes chez elle pour leur montrer à quel point Joseph est beau et attirant.  Elle place devant chacune un couteau et appelle Joseph pour qu’il se montre à elles.  Les femmes sont si estomaquées par sa beauté qu’elles se coupent les doigts avec les couteaux.  Elle leur avoue avoir tenté de le séduire et leur dit comment il a résisté.  Puis, elle le menace de l’envoyer en prison s’il ne lui obéit pas.  Joseph demande à Dieu de le protéger et Lui dit qu’il préfère la prison à ce à quoi ces femmes l’invitent. 

 

 

 Joseph est emprisonné en compagnie de deux autres hommes.  Les deux autres prisonniers parlent de leurs rêves à Joseph et lui demandent de les interpréter.  L’un d’eux dit : « J’ai rêvé que je pressais du raisin [pour en faire du vin]. »  L’autre dit : « Et moi j’ai rêvé que je portais sur ma tête du pain que les oiseaux venaient manger. »  Joseph leur dit qu’il leur donnera cette interprétation avant qu’ils ne reçoivent leur prochain repas et ajoute que c’est Dieu qui lui a enseigné à interpréter les rêves.  Il proclame sa croyance en Dieu et au Jour du Jugement.  Il affirme que sa famille, la famille d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, croit en l’unicité de Dieu et que lui et sa famille n’attribuent aucun associé à Dieu.  La plupart des gens, cependant, ne sont pas reconnaissants. 

 

 

 Le roi d’Égypte demande à ses conseillers d’interpréter un rêve qu’il a fait.  Il dit : « J’ai vu en rêve sept vaches grasses mangées par sept vaches maigres; et sept épis de maïs verts, et sept autre épis, secs. »  Ils sont incapables de l’interpréter et c’est alors que l’ex-prisonnier se souvient de Joseph.  Il va le voir en prison et lui demande l’interprétation du rêve, ce que fait Joseph.  Le roi demande qu’on lui amène Joseph.  Mais Joseph dit à l’émissaire venu le chercher de retourner auprès de son maître et de lui demander la raison pour laquelle les femmes s’étaient tailladé les mains.  C’est ainsi qu’est prouvée l’innocence de Joseph.  Joseph dit qu’il voulait que son maître, le politicien, sache qu’il n’avait jamais trahi sa confiance.  Il est amené devant le roi, qui lui offre une position d’honneur.  Joseph demande à ce que lui soit confiée la gestion des dépôts du territoire; elle lui est accordée et c’est ainsi que Dieu donne à Joseph le pouvoir sur cette terre.  Dieu affirme qu’Il accorde Sa miséricorde à qui Il veut et qu’Il ne faillit jamais à rétribuer le bien par le bien.  Et la récompense de l’au-delà est la meilleure de toutes.

Les frères de Joseph se présentent à lui pour demander leurs provisions.  Il les reconnaît, mais eux ne le reconnaissent pas.  Il leur demande de revenir avec un de leurs frères plus jeune qu’eux et leur dit que leurs provisions ne leur seront pas remises tant qu’ils ne reviendront pas avec lui.  Ils lui répondent qu’ils tenteront de convaincre leur père et d’obtenir sa permission.  Joseph dit à ses serviteurs  de remettre dans leurs sacoches, à l’insu de ses frères, les biens avec lesquels ils ont payé le grain, afin qu’ils se sentent obligés de revenir.  Ses frères demandent alors à leur père Jacob de les laisser y retourner accompagnés de leur jeune frère, mais Jacob leur répond : « Devrais-je vous le confier comme je vous ai confié son frère dans le passé? »  Puis, ils ouvrent leurs sacoches pour découvrir que leurs biens leur ont été rendus.  Jacob dit qu’il n’enverra pas son jeune fils avec eux à moins qu’ils ne jurent qu’ils feront tout leur possible pour le protéger.  Ils jurent et Jacob dit : « Dieu est témoin de ce que nous disons. »

Selon la tradition musulmane, cette sourate a été proclamée pendant la période mecquoise, c'est-à-dire schématiquement durant la première partie de l'histoire de Mahomet avant de quitter La Mecque. Les savants musulmans s'accordent pour dire que cette sourate occupe la 53e place dans l'ordre chronologique.

 

 

Pour Gabriel Said Reynolds, « l’idée que nous pouvons réorganiser le Coran, suivant l’ordre chronologique selon lequel le prophète Muḥammad l’aurait proclamé, est pratiquement un axiome des études coraniques. Cette idée repose sur les convictions que le Coran n’a qu’un seul auteur, qu’il n’a aucun rédacteur, et qu’il reflète l’expérience d’une communauté ayant existé autour de Muḥammad, à la Mecque et à Médine, entre 610 et 632 ».
Les tentatives de définir l’ordre chronologique du Coran en se basant sur les traditions qui sont en majeure partie de nature tardive et spéculative pose problème. Le « relatif consensus des spécialistes » admet une élaboration du Coran « jusqu'à plus d'un demi-siècle après la mort du Prophète ». Cette élaboration tardive concerne la mise en forme du texte tandis que certains chercheurs avancent l'idée que cela pourrait aussi concerner les contenus6.

 

Le Coran est constitué de 114 sourates de longueurs inégales, présentées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, et non dans l'ordre chronologique des révélations. Les manuscrits anciens montrent des variations dans l'ordonnancement des sourates. Pour Mohammed Ali Amir-Moezzi, « En sus de quelques variantes orthographiques et lexicographiques mineures, 22 % des 926 groupes de fragments étudiés présentent un ordre de succession de sourates complètement différent de l'ordre connu ». Certains versets supprimées dans la forme canonisée du Coran ont été rajoutés au corpus des hadiths.

 

 

 Quel est le parallèle avec nous ? Beaucoup d'entre nous pensent être mal compris,  délaissés,  par rapport aux origines, par rapport à la religion. Avait il oublié sa mission ? il trouve le temps de parler de sa religion.  Nous avons tous des valeurs à transmettre.

Notre présence doit avoir un sens dans notre existence.   

 


 


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posté le dimanche 31 mars 2019

le 30 mars 2019 : Festival "Al Jamal" 2ème édition Organisé par Festival Al Jamal, VSMF Lyon et La Passerelle au Centre Culturel

 

 

 Festival "Al Jamal" 2ème édition Organisé par Festival Al Jamal, VSMF Lyon et La Passerelle au Centre Culturel de la Vie Associative de Villeurbanne 234 cours Emile Zola

 

 

 

 

 Les associations VSMF et La Passerelle ont le plaisir de vous inviter pour la deuxième édition du Festival Al Jamal. Cette année, c’est sous le thème de la Paix : « De la paix intérieure vers la paix extérieure ou le partage des valeurs communes » que nous vous accueillerons au CCVA de Villeurbanne.

 

 

ous aurons le privilège d’avoir l’intervention de Grégory VANDAMME, chercheur doctorant en mystique islamique, qui nous partagera la vision et la recherche de la paix du point de vue des différentes traditions.

 

 

 Nous aurons également l’honneur d’accueillir le Groupe SILSILA qui interprètera des chants Soufis et Spirituel et le Groupe ADWAQ qui nous interprètera des chants Arabo-Andalous.

 

 

 Nous aurons aussi la chance de compter parmi nous le groupe SOUFIYANA qui nous interprètera des chants et des musiques du Pakistan.

 


Enfin, vous pourrez également découvrir la peintre Souad BENSAID à travers son exposition de tableaux et de calligraphies

Voici des extraits des artistes que vous aurez l'occasion d'écouter:
Extrait groupe SOUFIYANA: https://bit.ly/2UunRcf
Extrait groupe ADWAQ: https://bit.ly/2NSKxQU
Extrait groupe SILSILA: https://bit.ly/2Tv9Iim

Programme
17h-17h30 : accueil du public
17h30-17h45 : présentation
17h45-19h : conférence + questions/réponses animée par Grégory VANDAMME
19h-19h30 : Groupe Ensemble SILSILA
19h30-20h45 : entracte et exposition des œuvres de Souad BENSAID
20h45-22h : Groupe SOUFIYANA
22h00-23h : Groupe ADWAQ

Réservation sur place à partir de 16h30 ou en ligne dès à présent : https://bit.ly/2SxZHf8

Possibilité de se restaurer sur place (sandwichs, gâteaux, boissons,…)

Nous vous remercions par avance de partager cet évènement à un maximum de personnes susceptibles d’être intéressées.
Fraternellement 

 

 

 

 

 

Intervention de Grégory VANDAMME, chercheur doctorant en mystique islamique (https://bit.ly/2TvjrFo), qui nous partagera la vision et la recherche de la paix du point de vue des différentes traditions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est avec plaisir et honneur que nous vous informons concernant notre prochaine date qui sera au ✨Festival Al-Jamal, 2eme Édition✨
Une équipe qui œuvre de cœur, corps et âme pour prêcher un message d’Amour Fraternel dans un monde où les différences font hélas de nombreux conflits et horreurs. 
C’est un honneur non seulement pour les citoyens de France d’avoir des associations œuvrant dans ce but, mais c’est un honneur pour l’Humanité d’avoir de telles lumières qui nous entourent.

 

 

Le Festival a programmé différents groupes de musiques et conférenciers, et de grandes personnalités y seront invitées dont certaines ont déjà confirmé leur présence. 
Benaissa Chana ( président du CRCM) le recteur de la grande Mosquée de Lyon Kamel Kabtane,le père Christian Delorme, Abdel Malik Richard Duchaine ( président de Mains Ouvertes), Entre autres des invités ...plus des présidents et membres d'associations inter-culturelles.

 

Au plaisir de vous y voir ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le vendredi 29 mars 2019

le 29 mars 2019 : Conférence-Débat : Marcher pour les droits, hier et aujourd'hui Organisé par MAN Lyon et la  Maison Pour Tous, S

 

 

 Conférence-Débat : Marcher pour les droits, hier et aujourd’hui Organisé par MAN Lyon et la  Maison Pour Tous, Salle des Rancy

 

 

 Nous vous invitons à notre conférence en présence de Rajagopal & du Père Christian Delorme, deux non-violents qui se retrouvent à Lyon pour la marche Jai Jagat.

 

 

 UNE MARCHE LYON-GENÈVE EN SEPTEMBRE 2020:

En réponse à l’appel d’Ekta Parishad, en solidarité avec les délaissés de la planète mondialisée, nous irons à la rencontre des marcheurs du monde entier à Genève. Notre marche va durer une douzaine de jours pour arriver le 25 septembre 2020 à Genève.

 

 

 DELHI-GENEVE :

 

"la marche non-violente des sans-voix du monde entier"
Jai Jagat 2020 (“la victoire du monde”), c’est le nom de cet évènement préparé par le mouvement indien Ekta Parishad (“Forum de l’Unité”). Avec Jai Jagat, Ekta Parishad veut maintenant fédérer les sans-voix du monde entier, du Sud comme du Nord : paysans expulsés, migrants, travailleurs précaires, chômeurs, indigènes, femmes et enfants exploités… A Genève nous allons interpeller l’ONU pour l’application des 17 Objectifs du Développement Durable.

 

 

 UNE MARCHE LYON-GENÈVE EN SEPTEMBRE 2020

En réponse à l’appel d’Ekta Parishad, en solidarité avec les délaissés de la planète mondialisée, nous irons à la rencontre des marcheurs du monde entier à Genève. Notre marche va durer une douzaine de jours pour arriver le 25 septembre 2020 à Genève.

 

 

 NOS OBJECTIFS :

 

 vaincre la pauvreté,
 résoudre l’exclusion sociale,
 respecter les équilibres écologiques
 prévenir les guerres et les violences.

 

 

RAJAGOPAL & CHRISTIAN DELORME
Rajagopal est le leader d’un large mouvement en Inde, dans la filiation de Gandhi, qui lie l’engagement non-violent à la lutte pour le changement social.
Les moyens d’actions emblématiques d’Ekta Parishad sont les grandes marches, dans la tradition gandhienne. En 2007, la marche Janadesh réunit 25.000 marcheuses et marcheurs sur 350 km entre la ville de Gwalior et Delhi. Ils ont obtenu une loi sur les droits de propriété des terres.

 

 

 Un disciple de Gandhi emmènera des marcheurs d’Inde jusqu’à Genève. Ils seront officiellement reçus à Nyon et à Mies. Samedi, P.V. Rajagopal, initiateur de ce pèlerinage baptisé «victoire du monde» est venu à la rencontre de ses futures hôtes nyonnais.

Disciple de Gandhi, l’Indien entreprendra en octobre 2019 une grande marche baptisée Jai Jagat, ce qui signifie la victoire du monde en hindi. Il faudra compter un peu moins d’un an de périple pour parcourir les 9000 kilomètres à pied entre New Dehli et Genève.

 

 

 

 

 

 

 L’un est indien, fondateur du mouvement de défense des sans terres Ekta Parishad, à l’origine de grandes marches non-violentes pour les droits des plus démunis, dans la droite ligne du Mahatma Gandhi.

L’autre est français, né en Algérie, paysan installé en Ardèche depuis 1960, mais également essayiste à succès, fondateur du mouvement des Colibris et insatiable promoteur de l’agroécologie, prônant un autre modèle de développement pour sauver la planète et un rapport plus sacré à la nature pour sauver l’humanité.  

Tous les deux sont souvent considérés comme des « nouveaux Gandhi », étant donnée leur approche autant politique que spirituelle du nécessaire changement individuel comme préalable obligatoire à tout changement collectif. Deux personnalités dont l’engagement implique une très forte dimension d’exemplarité et de spiritualité, deux consciences n’ayant pas renoncé à leur insurrection tout au long des années, bien au contraire.

 

 

 A contre-courant

L’homme est affable, toujours prêt à plaisanter, et animé par la flamme de la justice. Présent à Genève depuis jeudi dernier, il est venu promouvoir une idée qu’il a déjà expérimentée en Inde: les «padyatras», ces longues marches inscrites dans la tradition du Mahatma Gandhi pour tenter de changer le monde. Il prévoit ainsi une marche mondiale de 8000 kilomètres, la «Jai Jagat» («la victoire de tout le monde»), qui débutera à New Delhi en 2019, à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Gandhi, pour s’achever en septembre 2020 sur la place des Nations à Genève.

Face à la montée des tensions aussi bien au Moyen-Orient qu’en Asie et de l’autoritarisme comme mode de gouvernement, face à l’explosion des budgets militaires, cet Indien de 68 ans, marié à une Canadienne, n’a pas peur de nager à contre-courant. Né l’année où Gandhi fut assassiné, il a été marqué par l’engagement de son père, un combattant de la liberté dans la philosophie gandhienne.

Pour les sans-voix

En 2007, Ekta Parishad, le mouvement qu’il a créé en 1991, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de marcheurs en Inde, issus des organisations défendant les sans-voix et les sans-terre. Il obtient la mise en place d’un comité de réforme agraire et 6 millions de personnes en bénéficient. En 2012, il organise une nouvelle marche, plus populaire encore.

Il parvient à faire changer le Land Acquisition Act, une loi foncière de 1894 datant de la période britannique. Avec l’avènement du gouvernement du nationaliste Narendra Modi en 2014, les promesses émises par le pouvoir de New Delhi s’évanouissent. Le problème des sans-terre s’aggrave à nouveau.

Même en Inde, Gandhi a été marginalisé

Une aura nationale

Quand on demande à Rajagopal où il habite, il a une réponse toute faite: «Dans l’Indian Railway», dans les trains du pays qu’il utilise sans cesse pour sensibiliser les plus démunis à la nécessité de se mobiliser pour changer les règles du jeu. Fort de son charisme, il est parvenu à convaincre, dans l’Etat du Madhya Pradesh, les dacoits, des bandits de grand chemin, à déposer les armes devant une icône de Gandhi. Un moment qui lui a donné une aura nationale.

En 2020, avec la «Jai Jagat», ce «nouveau Gandhi» n’a pas peur des défis. Il aspire à créer un mouvement pour instaurer un nouvel ordre mondial plus juste, pour promouvoir la justice climatique et une politique européenne différente vis-à-vis des migrants. «Il ne s’agit pas seulement de l’Inde. Le monde est en crise, relève ce nouveau héraut d’une mondialisation plus sociale. Un combat virulent autour des ressources du globe fait rage. Si on n’y met pas fin, il y aura de violents conflits dans le monde entier.»

Contre toutes les formes de violence

Symptôme du malaise: les gens qui recourent de plus en plus à la violence et aux armes pour affirmer leur pouvoir ou se suicident faute de perspective, comme nombre de paysans indiens. Les modèles économiques actuels favorisent l’avènement de pouvoirs politiques oppressifs. «Un comportement moderne n’est pas de posséder un iPhone. Etre moderne, c’est engager le dialogue, seul à même de résoudre les problèmes. Mais nous sommes restés très primitifs.» La manière, selon lui, dont les Etats sont gouvernés n’est pas non plus convaincante. Elle laisse insuffisamment de place à ceux qui détiennent un pouvoir intellectuel, moral et spirituel.

 

A l’instar de Gandhi et du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis qui s’en est inspiré, Rajagopal milite pour un vaste mouvement axé sur la non-violence, une façon de revitaliser le message du Mahatma.
La tâche, admet-il, ne sera pas facile, «car même en Inde, Gandhi a été marginalisé».

 

L’altermondialiste juge nécessaire de former les gens à la lutte non-violente, de prêcher la non-violence partout, dans les sphères politique, éducative, culturelle et économique. En ce sens, il voit d’un mauvais œil la multiplication des accords de libre-échange conclus souvent à l’avantage des multinationales et au détriment des plus pauvres. Une forme de violence indirecte majeure.

Un ministre de la paix

Les propos de Rajagopal sont cohérents avec sa Weltanschauung, même s’ils comportent une bonne part d’utopie. Mais ils ont eu leur impact sur les Genevois. Ainsi le président du Grand Conseil, l’UDC Eric Leyvraz, n’a pas hésité à l’inviter à venir visiter sa vigne de Satigny, une proposition qu’il a dû décliner faute de temps.

Rajagopal a même fait sourire le maire de Genève Rémi Pagani quand il a martelé la nécessité pour tout pays d’avoir un ministre non seulement de la défense, mais aussi de la paix. A Genève, qui a souvent nourri le rêve d’être la capitale mondiale de la paix, notamment dans les années 1920-1930, le projet de l’Indien de Bhopal a une résonance. La Cité de Calvin, c’est l’espoir d’offrir à l’humanité un monde plus régulé. Rajagopal résume en une phrase la dynamique qu’il entend insuffler: «Le pouvoir des peuples dépasse celui des Etats.»  
 

 

 Christian Delorme est une figure de la non-violence en France, initiateur de la marche pour l’égalité et contre le racisme en 1983 de Marseille à Paris. A l’arrivée 100 000 personnes venant en particulier des banlieues se sont retrouvées à Paris et la carte de séjour de 10 ans a été obtenue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La Marche pour l'égalité et contre le racisme (aussi appelée Marche des beurs) s'est déroulée entre le 15 octobre et le 3 décembre 1983 entre Marseille et Paris.

Dans un contexte politique où la gauche est au pouvoir (suscitant un certain nombre d'attentes) mais où parallèlement le Front national augmente son audience, la Marche naît en réaction à des violences policières contre des jeunes d'origine immigrée aux Minguettes dans la banlieue lyonnaise. Première grande manifestation où la "deuxième génération" est actrice d'un mouvement social demandant la reconnaissance de sa citoyenneté française, elle pose comme principe la lutte contre le racisme et pour l’égalité des droits.

Peu nombreux au départ et partis dans une quasi indifférence, les marcheurs - enfants d’immigrés et militants antiraciste - arrivent à Paris à la fin du mois de novembre 1983. Plus de 100 000 personnes les rejoignent lors de leur défilé dans la capitale le dimanche 3 décembre 1983. Huit d’entre eux sont reçus par le président de la République, François Mitterrand, qui leur annonce la création de la carte de séjour de dix ans. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 


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