Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le jeudi 22 mars 2018

le 22 mars 2018 ! Annonce de la table Ronde de Mains Ouvertes sur le Repntir, le Pardon...

 

 

 Je vous invite à assister à la Table Ronde organisée par l'association Inter-religieuse "Mains Ouvertes" sur le thème "Le Repentir, le Pardon"

Dimanche 8 avril 2018 de15h00 à 17h00 

 

 

 À Mains Ouvertes à l'espace Servient, 127 bis rue Servient à Lyon 3ème arrondissement.

(Tramway T1 Arrêt Part Dieu Servient)

 

 

 Avec la participation de 

 

Daniel Ollivier (juif)
Pierre Blanzat (chrétien)
Alaa Adas (musulman)
Jacques de Bussy (bouddhiste)
 

 

 Participation aux frais 5 €

 

 


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posté le jeudi 22 mars 2018

le 22 mars 2018 : Conférence-débat : "Palestine sous apartheid ?" avec Adri Nieuwhof  à Université Lyon 2 Campus des quais Amphith

 

 

 Conférence-débat : "Palestine sous apartheid ?" avec Adri Nieuwhof  à Université Lyon 2 Campus des quais Amphithéâtre Benvéniste - Bat : Gaïa - 

 

 

 

 

 

 

 Adri Nieuwhof Psychologue et consultante néerlandaise vivant en Suisse. Engagée dans la défense des droits humains, en particulier des Palestiniens, elle a été active dans le mouvement anti-apartheid aux Pays-Bas dans les années 80.  Chercheuse et avocate des droits humains, journaliste à "Electronic Intifada" A fait campagne contre l’apartheid en Afrique du Sud, participe à la campagne BDS.

 

 

Chaque année, depuis 2005, a lieu "l’Israeli ApartheidWeek (IAW)". Elle a pour objectif d’alerter sur le projet d’Israël et sa politique d’apartheid vis-à-vis du peuple palestinien. Elle entend relayer le mouvement "Boycott, Désinvestissement, Sanctions" (BDS), initié par les Palestiniens. 

 

 

 En 2017, un rapport de l’ONU, rédigé par deux spécialistes de droit international concluait, « Israël est coupable de politiques et de pratiques constitutives du crime d’apartheid ». Ce crime est relatif "à des actes inhumains commis dans le contexte d’un régime institutionnel d’oppression systématique et de domination par un groupe racial sur un autre ou d’autres groupes raciaux et commis dans l’intention de maintenir ce régime."

 

 

 

 

 

 

 

 

70 ans après la création de l’Etat d’Israël, de quelle histoire est issue une telle situation ? Comment une politique d’Apartheid se met elle en place ? Qu’elles sont les avancées de la campagne BDS à l’échelle internationale...sont quelques unes des questions que nous vous invitons à venir débattre. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le lundi 19 mars 2018

Le 19 mars 2018 :  Masterclass Acteurs de l'économie - La Tribune avec Edgar Morin « Refonder une pensée politique en France » au

 

 

 Masterclass Acteurs de l'économie - La Tribune avec Edgar Morin « Refonder une pensée politique en France » au Théâtre des Célestins à Lyon 2 ème. À travers son oeil de sociologue, de philosophe et de résistant, le penseur de la complexité jettera les bases d’une pensée politique nouvelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'effacement du clivage entre Gauche et Droite en France est symptomatique d'une profonde remise en question de la pensée politique. Notre époque voit le monde se transformer. Le prisme à travers lequel l'Homme observe ses contemporains et son histoire a radicalement changé. Aussi, pour définir une nouvelle pensée politique, il faut d'abord en définir les fondements. La pensée politique, ou plutôt bien sûr l'ensemble des pensées politiques, traversent une importante mutation. Les repères traditionnels s'écroulent, un contexte nouveau fait irruption. Comme toute rupture, celle-ci charrie son lot d'incertitudes, son lot d'espérances, son lot d'inquiétudes. Pour ne parler que de l'Europe, c'est-à-dire en faisant abstraction de la folie déversée depuis le 8 novembre 2016 outre-Atlantique, que voit-on ?

 

 

 

 

 De l'Angleterre à la Catalogne, des mouvements séparatistes, sécessionnistes, identitaires qui morcellent le continent. De la Pologne à la Hongrie, des régimes de plus en plus illibéraux, capables comme à Varsovie de voter le 31 janvier dernier une loi condamnant, jusqu'à 3 ans de prison, toute référence aux "camps de la mort polonais" et tout écrit, tout propos associant le pays à une quelconque responsabilité dans les crimes contre l'humanité perpétrés sur son sol par les nazis.

 

 

 En Italie, le 4 mars, le mouvement 5 étoiles, caractéristique d'un populisme singulier, trustait la première place aux élections législatives, et la formation d'extrême droite la Ligue vampirisait la coalition de droite. Que dire de l'Autriche ? La population a porté au pouvoir une extrême droite, le FPO, qui détient des ministères aussi clés que l'Intérieur, la Défense, la Fonction publique, la Santé, le Travail, et les Affaires étrangères. Ceci dans un mouvement de résignation, d'abdication, de cécité coupable non seulement autochtone mais aussi européen, qui n'est pas sans exhumer ce qui s'est passé il y a exactement 80 ans et que narre, froidement, implacablement, Eric Vuillard dans L'Ordre du jour, dernier prix Goncourt.

 

 

Enfin, l'Allemagne. Oui, même l'Allemagne est contaminée, elle qui le 24 septembre dernier voyait la formation extrémiste AFD propulser 94 députés au Bundestag. Impensable, inimaginable.

Et pourtant... Partout les digues cèdent, qui composent une cartographie contemporaine de l'Europe que le résistant que vous fûtes, cher Edgar, doit constater avec grande inquiétude.

Dans quelques jours sont organisées à l'Institut de France les Rencontres capitales, auxquelles La Tribune est associée, sur le thème des mutations et de la mémoire. Les mutations défient la mémoire, or sans mémoire toute mutation, toute transformation, toute rupture exposent aux abîmes les plus vertigineux. Cette Europe sans politique et qui brunit inexorablement, n'en est-elle pas la démonstration ? 

 

 

 La France peu épargnée

Et en France, sommes-nous mieux lotis ? Certes non. Abstention, vote nul, vote blanc, et 10 millions 600 000 bulletins en faveur de Marine Le Pen ; lors du second tour du scrutin présidentiel, au total 26 millions de citoyens choisirent de ne pas faire barrage au Front national. Soit 6 millions de plus que le nombre d'électeurs qui donnèrent leur voix à Emmanuel Macron.

Un an plus tard, qu'observe-t-on ? Un PS pour longtemps, peut-être pour toujours, à l'agonie ; une France insoumise empêtrée dans ses errements et une radicalité démagogique ; une droite dite républicaine disloquée et arraisonnée par les artisans de la porosité voire du mimétisme idéologiques avec ce qu'il faut désormais nommer le Rassemblement national certes affaibli mais dont le substrat demeure vivace.

 

 

 Pulvérisant l'historique clivage droite-gauche - vous nous direz d'ailleurs, Edgar, s'il s'agit là d'une opportunité ou d'un obstacle voire d'un danger par rapport à la nécessité d'une nouvelle pensée politique -, le paysage politique national est bouleversé, au centre duquel a triomphé une dynamique que résume bien le sociologue Alain Touraine : "Enfin un pilote dans l'avion, et il faut s'en réjouir. Mais pour aller où ? Et d'ailleurs, lui-même le sait-il ?"

 

 

 "Le temps est venu de changer de civilisation"

Cher Edgar, l'automne dernier, nous publiions ensemble aux éditions de l'Aube un dialogue, que nous avions titré "Le temps est venu de changer de civilisation". Barbarie du chiffre et des algorithmes, tyrannie de la marchandisation et de la cupidité, dictature de l'immédiateté et de la compétition, dépérissement des solidarités et de la fraternité, suprématie des logiques binaires, profusion de fanatismes de toutes sortes, hégémonie des raisonnements arrogants, narcissiques, égoïstes, vaniteux par la faute desquels nous détruisons chaque jour notre bien commun, notre trésor commun, la planète vivante (humaine, végétale, animale) : le tableau alors dressé et qui bien sûr demeure immuable était sombre, d'aucuns peuvent même le considérer apocalyptique.

 

 

 Toutefois les moyens de le conjurer, les voies de la catharsis, de la résilience et de l'espérance sont répertoriés. Ils invitent à décloisonner les consciences, à désamorcer les peurs, à confronter convictions, appartenances et idéaux en restaurant les conflictualités, à entremêler ce qui aujourd'hui est volontiers compartimenté, à commencer par l'imagination et le rêve. Ils somment aussi d'accepter d'être en débat intérieur, d'être dans la complexité de soi sans laquelle on ne comprend pas et donc on n'appréhende pas la complexité du monde.

 

 

 Et à ces conditions, nous pouvons ressusciter le sens. Le sens de ce qu'individuellement nous sommes, nous entreprenons, nous ambitionnons, le sens de ce que collectivement nous inventons, nous bâtissons. L'accomplissement de soi n'est-il pas conditionné à l'accomplissement des autres ?

 

 

Cher Edgar, on ne peut pas espérer changer de civilisation si on ne change pas la politique qui lui sert de support.

Vous allez nous dire s'il est possible - et si oui comment de modeler un espace politique et des règles politiques à même de réhabiliter le sens et l'utilité de la politique et ainsi de faire naître des consciences politiques au service de cette civilisation nouvelle, au service d'une communauté de destinsplutôt que d'une fragmentation de destins, d'un isolement des destins

 

 

 Notre société est à certains égards fossilisée, à d'autres elle est dans le mouvement et l'agilité. Il faut s'en réjouir et c'est là un préalable nécessaire, encore faut-il qu'à ce mouvement soient associées une destination, une justification.

 

 

 Vers un destin commun

Oui, il est l'heure de proposer une nouvelle offre politique qui invite les citoyens à se réapproprier leur destin et à insérer ce destin dans un destin commun, qui invite à une émancipation, une libération, une désaliénation, une autonomie des consciences imprimant mécaniquement l'exercice politique, enfin qui permette à la convergence de s'imposer à la désunion, l'altruisme à l'ignorance, la bienveillance au cloisonnement, le care à l'artifice.

 

 

La réinitialisation du moteur social, démocratique, politique et ainsi donc humain est à cette condition. Du rêve à son exaucement, bien sûr le chemin est semé d'innombrables embûches, et l'angélisme n'a pas sa place.

L'angélisme non, mais l'utopie oui. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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posté le dimanche 18 mars 2018

le 17 mars 2018 : Colloque du Conseil Théologiques des Musulmans de France au Centre Interculturel de Décines Charpieu

 

 

 Colloque du Conseil Théologique des Musulmans de France au Centre Interculturel de Decines Charpieu

 

 

 

 

 Récitation coranique

 

 

 

 

 

 

 Intervention d'accueil de Cheihk Mohammed Minta (Imam de la Mosquée de Decines Charpieu, membre du Conseil Théologique des Musulmans de France)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Cheykh Hassan El Houari (Membre du Conseil Théologique Musulman de France)

 

Le Conseil Théologique des Musulmans de France, existe le 25 mai 2015.   Qui réunit les théologiens musulmans de France,  rien à voir avec le Conseil Français du Culte Musulman. Tous théologiens,  tous Imams,  se réunissent pour le soucis théologique,  quand on voit les musulmans qui se divisent à l'occasion du début du jeûne du moisde Ramadhan.

 

 

 Il faut intervenir lorsqu'il s'agit de l'héritage des musulmans et ne pas être dépendant des pays étrangers qui veulent imposer une doctrine en matière de fatwas. L'islam est un vecteur de vérité,  et il est de notre devoir d'appliquer cette vérité. 

 

 

 Nous avons un devoir vis à vis de nos jeunes.  Jamais l'islam ne sera porteuse de guerre,  au contraire l'islam est une religion porteuse de paix.  D'où l'existence du Conseil Théologique des Musulmans de France, nous sommes une association de la loi de 1901,    et l'état n'a pas de droit d'intervention au sein de ce Conseil Théologique des musulmans de France.

 

 

Nous devons oeuvrer pour la réforme des musulmans de France.  Nous avons des comptes à rendre à nos musulmans de France. 

 

 

 

 

 Cheykh Musadak Mohamed (Membre du Conseil Théologique Musulman de France)

 

Qu'est ce que c'est la fatwas,  c'est de demander quelque chose qui n'est pas clair. C'est de poser des questions relatives à la religion musulmane.  C'est la raison pour laquelle il a été créé le Conseil Théologique des Musulmans de France.  C'est cd conseil qui donnera des réponses sur des avis sur des questions religieuses.

 

 

 Comment on va appliquer tout cela.  Celui qui prend l'initiative de donner une fatwa, prend une grande responsabilité vis à vis d'Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ).  Il faut être formé avec des conditions d'une grande science,  il faut être d'abord musulman,  être sain d'esprit, avoir une grande connaissance,  non seulement sur la lecture du Coran,  mais aussi une grande connaissance des hadiths,  de la civilisation Musulmane, avec les poèmes et la philosophie arabe. 

 

 

 

 Le mufti,  prend une grande responsabilité. On ne prend pas un avis sur internet. Est ce que chaque musulman doit avoir cette connaissance sur telles ou telles fatwas, c'est une obligation,  mais pas pour tout le monde.  Le musulman doit être très attentif à toutes ces questions religieuses. Pour une seule question, on peut avoir 3 ou 4 réponses différentes,  d'où l'importance d'avoir un mufti qui ait cette connaissance,  quelque soit l'école,  malikite, hanifite, hanbaliste. 

 

 

 La fatwa est susceptible d'être changée à tout moment,  surtout quand les dispositions ne sont pas certaines,  par exemple, lorsque c'est la période des examens pour les étudiants,  pour le regroupement des prières.

 

 

 Un mariage hallal doit être toujours accompagné par un mariage civil,  sinon la femme ou le mari perdent tous leurs droits. Le mufti a un poste très dangereux. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Cheihk Ounis Guergah (Membre du Conseil Théologique Musulman de France)

 

C'est quoi la théologie musulmane ? Il y a le Coran, la Sunnah.  Les règles des réformes, c'est la connaissance de la science des anciens savants. Ce sont eux qui ont fait des recherches.   Quelqu'un qui fait des réformes, l'ichtihad,  il doit avoir un minimum de connaissances, la connaissance du contexte,  la connaissance de la raison, sans raison,  on ne peut pas comprendre le texte.  

 

 

 Si il y a des divergences entre les gens,  au début de chaque siècle,  il y a toujours eu des savants qui ont eu cette science,  ce n'est pas nécessaire qu'il n'y ait qu'une seule personne,  mais plusieurs savants. 

 

 

 Tout d'abord,  les règles juridiques viennent du texte, soit du Coran soit de la Sunnah.  Tous ces textes représentent 5 à 10 % du Coran et de la Sunnah.  Il y a aussi le texte conjoncturel,  à propos des ablutions, et tout dépend des différentes écoles.

 

 

 Ichtihad (effort de réflexion). On parle de la réforme intellectuelle,  mais on ne parle pas de la réforme de la foi (djihad el nefs). La femme musulmane a le droit de donner son lait à la banque du lait pour d'autres nourrissons.  

 

 

 

 Aujourd'hui,  dans la région parisienne,  on fait deux salâts "joumaa" pour éviter les prières de rue.  Quand on parle de ces différentes règles, les savants font des efforts pour appliquer ces principes.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 


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