Soirée "la Foi à l'épreuve de l'entreprise" de rencontre inter religieuse
entre le collectif des Entrepreneurs et Dirigeants Musulmans
et les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens,
avec la présence exceptionnelle
de l'Imam Azzedine Gaci
et de Monseigneur Philippe Barbarin.
Le MDEM est un mouvement d’entrepreneurs et dirigeants musulmans en cours de création, et dont les EDC apportent leur soutient. Ce cycle de conférence fait suite au rapprochement entre les EDC et les entrepreneurs musulmans, initiés depuis un ans.
Par la volonté de se rencontrer, de se reconnaître en l’autre, de mieux appréhender notre propre foi, nous avons appris à nous connaître. C’est ainsi que nous avons constitué un groupe de réflexion commun. »
Xavier du Crest de Villeneuve,
(président des EDC Rhône-Alpes-Auvergne)
Une rencontre islamo-chrétienne riche en spiritualité entre le collectif des Entrepreneurs et Dirigeants Musulmans et les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens à la mairie de Lyon 7ème sur le thème :
"La Foi à l’épreuve de l’entreprise",
en présence du Cardinal Philippe Barbarin et de l'iman Azzedine Gaci.
« Comment construire sa spiritualité dans le travail et l’action, en tant que responsable ? Ou comment la foi peut-elle résonner dans le contexte de l’entreprise ?
Abdenour Ainseba (chef d'entreprise)
Azzedine Gaci
(Imam et Recteur de la Mosquée Othmane de Villeurbanne)
le Cardinal, Monseigneur Philippe Barbarin
(Archevêque de Lyon, Primat des Gaules)
Pierre Stagnara
chant anacheed par Khalid Belrhouzi
Merci aux organisateurs de cet évènement, Xavier du Crest de Villeneuve, président des EDC Rhône-Alpes-Auvergne et directeur France de Handicap International et Abdénour Aïnséba, Vice-Président Délégué du CESER Rhône-Alpes et président du collectif des Entrepreneurs et Dirigeants Musulmans et les Entrepreneurs.
Conférence et échanges avec Philippe Meirieu, autour du livre
"Eduquer après les attentats" à la Maison Pour Tous salle des Rancy
en partenariat avec
le Groupe de Lyon du Mouvement pour une Alternative Non-violente.
"Prendre soin de la vie et de l'humain, avec une infinie tendresse et une obstination sans faille, est, aujourd'hui, la condition de toute espérence. Un seul sourire échangé, un seul geste d'apaisement, aussi minim soit-il, peuvent encore, contre tous les fatalismes, contribuer à nous sauver de la barbarie... le déséspoir des éducateurs serait la victoire des terroristes."
Les terribles attentats de 2015 et 2016 ont profondément secoué notre pays. Les enseignants, largement démunis malgré les récentes mesures prises par l'Éducation nationale, se posent un ensemble de « questions vives » : comment permettre aux jeunes de distinguer le savoir et le croire ? Comment construire à lécole le respect de la liberté de chacun pour lutter contre l'assujettissement au fanatisme?
Quel idéal offrir à celles et ceux qui, ne pouvant accéder à l'emploi et à la consommation, voient dans l'intégrisme religieux la seule manière de se donner une identité ? Philippe Meirieu sefforce de répondre à ces questions. Sans faux semblant ni langue de bois. Pour tous les enseignants et les éducateurs.
Philippe Meirieu sefforce de répondre à ces questions. Sans faux semblant ni langue de bois. Pour tous les enseignants et les éducateurs. Pour tous ceux et toutes celles qui veulent une démocratie où chacun et chacune ait sa place et où nul ne soit plus jamais tenté par la violence barbare.
Éduquer après les attentats
Nous savions déjà que la plus grande barbarie du XX ème siècle est le nazisme. La fragilité de nos idéaux de notre civilisation judeo chrétienne. Le respect du l'humain de l'homme, le respect de l'humain dans l'homme. Dans nos cités, les courants philosophiques étaient mis à mal.
L'ampleur et le phénomène de l'emprise très grande sur les esprits. Un être sous emprise est incapable de se contrôler.
Pour que quelqu'un accepte d'écouter, il faut sortir de son enfermement.
Face à la violence, il faut accepter de langage, avec nos pulsions agressives qui sont en nous.
Comment faire pour les rendre pré entrée, alors qu'ils sont dans la violence.
Selon le philosophe Emmanuel Levinas.
C'est la difficulté des parents qui ont des enfants qui sont radicalise.
On voit des gens qui sont dans une sorte de carapace.
C'est la question de la capacité pour nous, de proposer une sorte d'identité et de sécurité, c'est l'abdication de toutes sortes de libertés.
Il faut bouter daesh dehors, d'un certains nombres de nos banlieues, c'est vrai aussi pour un certains nombres de pays. De tous les lieux où nous avons abandonné les services publics. Tant que nous ne serons pas capable de proposer une solution positive, il ne faut pas s'étonner que les jeunes gens tombent dans les bras deces djihadistes. Mais la société, que leur propose t elle ? Nous avons renoncé à toutes sortes d'utopie.
Pourtant, c'est très intéressant de se rappeler, que la laïcité, c'est de la pédagogie active.
L'empathie, c'est cette capacité de se mettre à la place de l'autre.
Le cyber harcèlement et plus dangereux que le harcèlement presentiel. La violence qui s'exprime sur les réseaux sociaux est beaucoup plus dangereuse.
René Girard, né en Avignon (Vaucluse) le 25 décembre 1923 et mort le 4 novembre 2015 à Stanford en Californie, est un anthropologue et philosophe français, élu à l'Académie française en 2005.
Ancien élève de l'École des chartes et professeur émérite de littérature comparée à l'université Stanford et à l'université Duke aux États-Unis, il est l’inventeur de la « théorie mimétique » qui, à partir de la découverte du caractère mimétique du désir, cherche à fonder une nouvelle anthropologie de la violence et du religieux.
Benoît CHANTRE est philosophe et président de l'association Recherches Mimétiques qui a pour but de structurer la recherche et la diffusion de la théorie mimétique en langue française. Ami de René Girard, il est l'auteur d'un livre intitulé Les derniers jours de René Girard paru en 2016 chez Grasset et qui sera en vente à l'issue de la conférence.
Présentation de la soirée par Bruno Roche, directeur du Collège Supérieur.
René Girard avait écrit en 1972 : "La violence essentielle revient sur nous de façon spectaculaire, non seulement sur le plan de l'histoire, mais aussi sur le plan du savoir." Il s'est éteint dans la semaine qui a précédé les attentats du 13 novembre 2015.
Dans son livre Les derniers jours de René Girard, Benoît Chantre présente l'oeuvre de celui qui fut son maître, dans la lumière rétrospective que constitue sa fin. C'est au "jour de colère" que se fait entendre la parole. La sienne et celle des textes qu'il sut génialement interpréter : les Evangiles, Shakespeare, Stendhal ou Proust.
La place de l'année 1947, René Girard qui est né en 1923, quitte la France.
Ce serait un fils de René Char, c'est un fou de littérature, il passe par le Lycée du Parc à Lyon.
A été impressionné par la période de l'occupation allemande.
Est à l'origine du festival d'Avignon avec une exposition de
peinture.
C'est le retour d'un sacré sauvage.
Girard n'a travaillé que sur la stérilité de cette violence.
René
Girard, homme d'une très grande douceur ne s'intéressait qu'à
la violence. Ce non violent fondamental, s'intéressait qu'à
la violence.
Anthropologie fondamentale des Évangiles.
La croix du Christ sur le sommet du Golgota, est un sacrifice
inutile.
Extraordinaire étude anthropologique aux yeux des exégètes.
René Girard était un fidèle de Marcel Proust, à la recherche du temps perdu. Ce qu'il recherche, c'est la géométrie du désir. René Girard fait parti de cette génération qui est fidèle à Marcel Proust. Comment l'humanité a produit du divin. La conversion romanesque de Proust. C'est la coexistence du temps passé. La résurrection romanesque.
Conférence de René Valette « La nouvelle donne des relations internationales : Comment aujourd’hui être acteurs de paix ? »
à L’UCLy - Campus St Paul 10, place des Archives Lyon 2e.
Amphithéâtre F. Perroux-A 152, 1er étage
Dans le cadre de la journée d’étude de l’Institut des Droits de l’Homme (IDHL) sur la géopolitique, le réseau Chrétiens de la Méditerranée (CDM) est heureux d’apporter sa contribution en proposant une conférence donnée par René Valette, sur : La nouvelle donne des relations internationales : Comment aujourd’hui être acteurs de paix ?
CDM, le réseau citoyen des acteurs de paix, répond : En commençant par s’informer pour bien comprendre le monde dans lequel nous vivons.
La conférence vise donc à donner à celles et à ceux que les relations internationales préoccupent, les points de repères utiles pour mieux appréhender les informations que nous livrent les médias, par morceaux, au fil des jours. Notre planète s’est rétrécie, l’expression “village terre” n’est pas usurpée. Les convulsions du Moyen- Orient et de la Libye, les difficultés persistantes de l’Afrique Subsaharienne, les incertitudes que fait naître le Brexit, les décisions souvent imprévisibles de Donald Trump, et de Poutine, les “gesticulations” chinoises en Mer de Chine méridionale, tout cela a des répercussions dans notre pays. Comment alors être des acteurs de paix dans ce contexte plein d’incertitudes ? Si ce dernier point ne devait être qu’effleuré dans la conclusion, il mériterait qu’une conférence entière lui soit consacrée ultérieurement.
Présentation de l'association par Nicole Girardot
(Réseau Les Chrétiens de la Méditerranée).
René
Valette. Les points de repères ultimes
Durant mon cycle
universitaire, rien n'a été facile, sur le plan
humanitaire.
Sur le plan mondial, que s'est il passé
dans le monde ? Notamment, le conflit coréen, je Japon,
la Chine et toutes les autres puissances qui sont impliquées. Il ne
faut pas occulter sur ce qui se passe en Birmanie, avec cette
épuration ethnique avec une dimension religieuse.
L'accentuation de la crise de l'union européenne. Les tensions
se sont accentuées avec les pays de l'Europe de l'est. Il y a
également le brexit qui fait que l'Angleterre sort de l'union
européenne.
Pendant 45 ans, nous sommes passés d'une époque de la guerre froide à une coexistence pacifique. Le facteur religieux est un facteur important, c'est le cas, pour l'islam, l'hindouisme, le bouddhisme. Nous passons dans un monde bipolaires. Il y a plus de 100 nationalités différentes avec Daesch.
Le Pape François, dit, nous assistons à une guerre par morceaux.
Nous ne sommes pas dans un monde multi-polaire, mais dans un monde a-polaire.
Nous
allons être confronté de plus en plus à des mouvements
migratoires.
On assiste à un grand réveil de la Russie.
Actuellement, en Russie, Poutine a une bonne image de
marque.
L'utopie partagée est le ressort de l'histoire.
de
Don Helder Camara évêque de Recife au Brésil..
La
Chine, puissance nucléaire, puissance économique.
Et
l'Afrique, conflits de basse intensité à une haute
intensité.
C'est un continent en pleine ébullition,
avec des potentialités énormes avec des réserves de terres
disponibles.
Comment est l'artisan de paix ?
Qui
déclenche la guerre: la rumeur, la généralisation des individus,
préjugés et la non acception de la différence. Être ancré
dans son identité, dans sa tradition. On ne peut pas
rencontrer l'autre sans être sûr de sa propre identité.
L'autre me révèle une part de mon humanité. Être sûr de sa culture. Quand il y a des quartiers ghettos, des écoles ghettos, il est difficile l'aller vers l'autre. Il n'y a pas de paix si il n'y a pas de développement économique.
Quand on fait un rêve seul,
il ne reste qu'un rêve. Mais quand on fait un rêve à
plusieurs, cela devient une réalité.
Dom Helder Camara évêque de Recife au Brésil.
René Valette est membre de Chrétiens de la Méditerranée (Groupe de Lyon).Professeur émérite et vice-recteur honoraire de l'Université catholique de Lyon, il a enseigné la démographie, la géographie du développement, l'économie internationale et la géopolitique. Il a été président du CCFD-Terre Solidaire, de DIAL (Diffusion de l'information sur l'Amérique latine), de l'Antenne sociale de Lyon et de l'Association des Amis de l'hebdomadaire La Vie. Il a contribué à un ouvrage collectif : Planète Vie, planète Mort : L'heure des choix, sous la direction de Mgr Marc Stenger.- Ed. Cerf, 2005 ; aux éditions de l’Atelier, il a publié : Plaidoyer pour une mondialisation solidaire, éd. 2014 et Le goût d’un monde solidaire : l’engagement d’un chrétien, éd. 2011
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