VEF Blog

Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 06-09-2016 à 23:03:49

le 06 septembre 2016 : Conférence-débat de Yadh Ben Achour à l'Université Catholique de Lyon

 

 

 

 

 Conférence inaugurale de Yadh Ben Achour.  

Juriste tunisien spécialiste en théorie politique islamique et en droit public, président de la haute instance de réalisation des objectifs de la révolution,  de la réforme politique et de la transition démocratique.  
"L'islam,  la norme démocratique et le radicalisme religieux".

 

 

 La cité de Dieu. Une conception de la vie,  

Comment arrivons nous au radicalisme religieux.   La 3 ème perversion constitue a légitimer le recours à la violence,  le recours à la barbarie. 

 

Cette barbarie légitimée a été validée par les grandes puissances,  telle que l'invasion en Irak en 2003.  

La théorie extrémiste du jihad. Il faut reconnaître une démocratie islamique,  non seulement au niveau intellectuel,  mais aussi au niveau religieux, (Dieu a créé l'homme pour être démocrate). Le renouvellement de la légitimité démocratique, après les élections, il faut d'autres élections.

 

 

  Les droits fondamentaux de la vie humaine.  Le croyant doit reconnaître que le non croyant à le droit d'exister.  Comment sauver la norme démocratique de ce relativisme.  Les adversaires de la norme démocratique,  ne sont pas que les religieux,  mais,  c'est aussi les laïcs,  les dictateurs, les negateurs de norme de la démocratie.  

 

 

 Ce que l'on reproche aux régimes démocratiques,  c'est d'être occidentales.  

Quand il s'agit de l'homme,  est toujours situé quelque part,  la culture et l'humanité.  Quelle est l'universalité ? Le principe de non souffrance.  Par principe,  l'homme fuit la souffrance,  quelque soit sa nature.  L'intégrité physique et le droit à la vie,  mais également,  spirituel et social.  L'homme n'est pas seulement un corps,  il a le langage.  Tout être humain est orienté vers l'interrogation du doute. 

 

 L'homme n'est homme,  parce qu'il devient humain.  L'homme peut rejeter toutes entraves de souffrances,  à l'éveil,  à la méditation.  Le sacrifice,  c'est accepter la souffrance.  Si nous mourrons,  nous mourrons avec lui. 

Prendre le mal en patience,  c'est la résistance.

La résistance à la souffrance est un principe coranique. 

L'homme est naturellement porté à la vie sociale et politique.

 

 

 Priver l'homme de ces fonctions naturelles,  c'est entraver sa façon d'exister.  

           Toute la philosophie moderne est basée sur l'arrêt de la souffrance.  

                        "Ne fait pas à autrui,  le mal que l'on te fit".

La norme démocratique n'appartient à personne.  
Nous devons aller plus loin pour aller contre le radicalisme religieux.  
Le droit démocratique protège contre l'aliénation.