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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 10-09-2016 à 22:58:58

le 08 septembre 2016 : 2 ème Jour du Colloque international Pluriel à l'Université Catholique de Lyon

 

 

 

  

Axe Théologique

Président de séance

Mehdi Azaiez

(Professeur d'études islamiques Université Catholique de Leuven)

 

 

 

 

 

 

 

 

"Dieu de clémence et vengeance"

 

Intervenant : Gabriel Said Reynolds

(Professeur d'islamologie etde théologie Université de Notre Dame (EU). 

 

 

 

 

 

 

 

Un Dieu de clémence,  peut il être aussi un Dieu de vengeance ?  La parole du Coran n'est pas humaine,  mais elle est divine,  puisque c'est la parole de Dieu.  Le Coran a un auteur ou des auteurs,  qui nous donne une perspective de Dieu.  Les spécialistes du Coran qui parlent des proclamations de Dieu révélé au Prophète Mohamed ( sallala alleyi wa salem ). 

La question savante,  est que la cohérence du texte était de rétablir la tradition coranique. 

On  imagine que les sourates mecquoises ont été révélées a la Mecque et les sourates medinoises ont été révélées à Medine.  

 

 

 

 

 

 

 Il y a eu un processus de chronologie de traduction du Coran par une ou  plusieurs personnes.  Mohamed eternalise la condamnation des infidèles (les mécréants). Les mécréants n'ont pas de valeur,  mais à partir du moment où ils se convertissent,  Dieu leur pardonne.  Si le Dieu du Coran est la théorie de Mohamed.  Les passages relatifs à la miséricorde de Dieu,  prouve que Dieu est Pardonneur des pêchés,  mais est intransigeant avec les mécréants. 

Le Dieu du Coran est Dieu de justice,  la miséricorde surtout. 

Le terme avertisseur est cité 44 fois dans le Coran. 

 

 

 C'est vrai que Coran parle souvent de la clémence de Dieu.  Ma miséricorde,  embrasse toutes choses. Je la prescrirai à ceux qui me craignent. 

La clémence de Dieu n'atteint pas les infidèles. 

Le Dieu du Coran,  reste un Dieu caché.

Le Dieu du Coran est impénétrable. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Discutant : Emmanuel Pisani

(Directeur de l'Institut de Sciences et de Théologie des Religions (ISTR) Institut Catholique de Paris).

 

 

 Dieu du Coran est Dieu de miséricorde, nonobstant le fait que le Dieu du Coran est miséricordieux,  le tout miséricordieux, c'est quand même un Dieu de clémence. 

 

 

La révélation est une grâce Et que les prophètes sont des avertisseurs.  Le salut n'est pas acquit,  car il y a la crainte iverrentielle de Dieu. 

Les 99 noms divins,  font partis de ce mystère 

 

 

 

 

 

  

 

"Vers une théologie islamique dialogique et a-polémique"

 

Intervenant Adnane Mokrani

(Professeur associé a l'institut pontifical d'études arabes et d'islamologie  de Rome) 

 

 

Le mot clé ici, est la transcendance.  La création n'est rien sans la transcendance des 99 noms divins de Dieu.  Comment l'humain peut il exprimer le divin ? Dieu est au delà de tout ce que lon peut imaginer.  La pensée religieuse oscille vers l'humanisme.  Les deux moyens de affirmer la révélation,  la théorie, le texte. Le langage rationnel est plus proche dans la pensée divine.

 

 

 Dieu est audient, la question est plus claire quand il s'agit du trône.  Qui est vraiment à l'image de lautre ? C'est le retour de la rhétorique et du symbole.  Le but de l'homme est d'être comme Dieu.  Il indique, il dirige,  il ne dit pas la vérité,  mais il l'exprime. Il y a les signes cosmiques et les signes humains.  C'est une dualité basée sur les signes,  bien qu'elle soit forcément enracinée dans une tradition.  La religion est une expérience d'amour, c'est la théorie des signes de Dieu. L'approche soufie est la présence de Dieu partout,  nous n'avons pas une seule vision cosmique dans l'islam. 

Dans ce cas,  l'intellect,  est une révélation. 

 

 

 

 

 "De l'apologie au Dialogue avec l'autre dans les études islamiques  chiites- le cas de Muhammad Jawad Al Balaghi"

 

Intervenant : Mohammad  Zaraket

(Professeur à l'Université Saint Joseph de Beyrouth)

 

 

 Intervention en anglais.  

 

 

 

 

 

 

 

 

"Pour une théologie systémique du dialogue islamo chrétien"

 

Intervenant : Michel Younes

(Professeur de Théologie,  directeur du Centre d'études des Cultures et des Religions (CECR), Coordinateur de PLURIEL,  Université Catholique de Lyon) 

 

 

Si le dialogue islamo chrétien est évident,  il est conditionné l'un par l'autre.  Comment dialoguer avec quelqu'un d'un rang inférieur ? Plusieurs formes de dialogues, le dialogue de la vie,  dans le regard sur soi et le regard sur l'autre.  Nous assistons à une forme de clivage sur  le refus du dialogue.  Une certaine condition du dialogue est un frein.  Soit on est convaincu,  soit on ne l'est pas. 3 sortes de raisons.  L'islam est resté dans une forme absolutisme sur une confusion de registre sur un fond de critiques.  Dans le christianisme,  c'est un peut la même chose,  nous sommes en opposition par rapport à Dieu ou au Christ.  Face a ces réticences,  le dialogue islamo chrétien,  avec Nostra Etatae du concile Vatican II. 

 

 

 La théologie du dialogue islamo chrétien,  avec une approche systémique,  c'est de faire abstraction des discours de certaines personnes qui pourrait s'avérer néfaste. La mondialisation nous conduit à une interconnexion.  Se positionner uniquement sur le registre spirituel,  c'est une posture méthodologique.  Le fait de dire dans toutes les religions,  il y a la miséricorde.  Se donner la possibilité de se questionner.  L'attitude comparative,  interpelle.  Il s'agit d'une théorie de la différence.  Il s'agit d'écouter les questions de l'autre.  C'est la posture de soi et d'autrui.  On est tenté d'accuser ou d'innocenter. Le dialogue islamo chrétien,  c'est la volonté de se faire le porte parole dune tradition. 

 

 

 Le dialogue n'est pas seulement une posture à avoir pour échapper au risque identitaire. Un dialogue en vérité et non pas de convenance. C'est un dialogue qui déplace les attentes.  S'il n'est pas habité par un dialogue de vérité,  en échange d'une réciprocité, qui écoute,  recevoir,  rendre.  La dimension critique,  l'approche critique du demande le discernement de soi.  C'est un acte de résistance aux amalgames, contre les tentations de la foi.  Et puis,  il y a l'espérance qui s'ouvre sur une différence de la transformation des mentalités.  Ne pas pas réussir le dialogue peut conduire à une interprétation de la violence ouvrant à des postures qui va au delà de soi.  Espérance de soi et d'autrui,  et pourrait émerger  dans le monde actuel, comme un de signe de paix.