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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 19-10-2016 à 10:36:09

le 18 octobre 2016 : Conférence de Serge Latouche "Une lecture de Laudato si'" au Campus Carnot à l'Université Catholique de Lyon

 

 

 Conférence inaugurale du cycle de conférence "La réception de l’encyclique Laudato si’ dans la militance écologique" co-organisé par la Chaire Jean Bastaire de l'Université Catholique de Lyon et l'association Chrétiens et pic de pétrole, en présence de Serge Latouche, philosophe et économiste.

 

 

 Proclamé par beaucoup comme « Pape de la Décroissance », Serge Latouche est l’un des principaux penseurs français de la décroissance, avec de nombreux ouvrages sur le sujet au compteur. Économiste de formation, il est un contributeur important du Mouvement anti- utilitariste en sciences sociales (MAUSS) et dirige depuis 2013 la collection « Les précurseurs de la décroissance » aux éditions Le Passager clandestin. Athée, il observe avec un intérêt critique l’Église catholique. Il a reçu avec enthousiasme l’encyclique Laudato si’, dont les propositions sont en phase avec le discours des objecteurs de croissance. Il constate toutefois les limites de l’encyclique, liées aux questions de la démographie, de la notion de développement et de la continuité présumée avec la doctrine sociale de l’Église.

 

 

 Serge Latouche, né à Vannes  le 12 janvier 1940, est un économiste Français, penseur de la décroissance.

 

 

 Serge Latouche est l'un des « contributeurs historiques » de la Revue du MAUSS, professeur émérite à la faculté de droit, économie et gestion Jean Monnet (Sceaux) de l'Université Paris 11. Il est directeur du Groupe de recherche en anthropologie, épistémologie de la pauvreté (GRAEEP). Il est co-fondateur de Entropia. Revue d'étude théorique et politique de la décroissance. Il dirige depuis 2013 la collection "Les précurseurs de la décroissance" aux éditions Le Passager Clandestin.

 

 

 Influencé par les travaux de François Partant, Serge Latouche est membre fondateur et ancien président de l'association La Ligne d'Horizon, dont l'objectif est de poursuivre la réflexion que François Partant a exprimée dans ses livres et dans ses articles.

 

 

 Dans le domaine des sciences humaines, il a développé une théorie critique envers l'orthodoxie économique, et dénoncé l'économisme, l'utilitarisme dans les sciences sociales et la notion de développement. Il critique notamment à travers une argumentation théorique et une approche empirique nourries de nombreux exemples, les notions d'efficacité et de rationalité économiques. Il est également très critique à l'égard de la notion de développement durable qu'il considère comme une imposture et une ineptie.

 

 

 

 

Il est un des penseurs et des partisans les plus connus de la décroissance et tente de conceptualiser l'après-développement dans « un combat généralisé et organisé contre le mode de vie, devenu insoutenable, à l'échelle mondiale ». 

 

 

 

Les auteurs Jean-Marie Furt et Franck Michel relèvent que « Serge Latouche a dévoilé les dangers de l'uniformisation du monde sous prétexte d'universalisation du modèle politico-économique ».

 

 

 Gwendoline (Chrétiens et pic de pétrole).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La France est un pays laïque, il y a des chrétiens,  des musulmans et même des protestants.  Le pape François prépare une encyclique décroissante, paragraphe 193.  Si dans certains cas,  le développement durable produit des effets.  C'est pourquoi,  il faudra établir une décroissance,  c'est une rupture sous le signe de l'écologie radicale. 

 

 

 La décroissance,  c'est une nécessité de changer de la société de croissance. 

Il y a une certaine limite dans le discours papal, une rupture prise en charge par l'église,  c'est du jesuitisme.  Laudato Si est une encyclique anti-économique.

 

 

 Sur l'aspect écologie,  Bartholemeo, patriarche de Constantinople, il y a la caution de Saint François d'Assise.  Il faut aimer le prochain.  L'écologie intégrale est une véritable rupture.  L'écologie radicale,  s'oppose à une écologie superficielle.  L'écologie radicale doit s'approcher d'une écologie sociale, pour se rapprocher de la situation actuelle de l'être humain dans le monde et de son environnement. 

 

 

 Cette écologie superficielle qui consiste à repeindre en vert la pollution pour la supprimer.  La responsabilité sociale et environnementale des entreprises qui servent à se dédouaner.  Le conseil mondial pour le développement durable, dont appartient tous les pollueurs de la planète.  Analyse des responsabilités et analyse des causes,  sur la destruction des dégâts sur la faune et la flore,  de milliers d'espèces ne rendront plus gloire a Dieu. Illimitation dans la production des déchets, pollution de la terre. L'homme sans limite, ça ne marche pas. 

 

 

 Maintenant, on dépend de la main invisible des marchés.  Il y a une critique de ce  paradigne cartésien.  L'homme vit dans la nature en bon jardinier et non pas en prédateur.  Le développement est le nouveau nom de la paix,  non,  le développement est le nouveau nom de la guerre. 

 

 

 

 

 L'ambiguïté est économique,  ce cela fait il du Pape,  un décroissant.  C'est l'idée de l'alternative de la décroissance.  La magie de l'économie de marché.   Il y a tant de choses que l'on peut faire.  Il est nécessaire de donner l'accès au travail pour tous.  Le problème,  c'est que nous vivons sous le régime du salariat et que le salariat est une demarchandisation du travail.  Travailler moins pour vivre mieux,  desserrer l'étau de la marchandisation du travail.  

En conclusion,  je ne vais pas à l'église pour entendre parler d'économie et d'écologie.  Le papa Francesco, ne serait il pas devenu Jésus Christ ?