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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 22-11-2016 à 22:30:47

le22 janvier 2016 : Conférence-débat Laudato Si avec Corinne Morel-Darleux - Le séisme d’une encyclique

 

 

 Dans la cadre du cycle de conférence "La réception de l’encyclique Laudato si’ dans la militance écologique", la Chaire Jean Bastaire et l'association Chrétiens et pic de pétrole accueillent Corinne Morel-Darleux, (Conseillère régionale et secrétaire nationale du Parti de Gauche)

 

 

 Engagée de longue date contre les mécanismes culturels et économiques de destruction des êtres humains comme des écosystèmes,

Corinne Morel-Darleux a ressenti les répliques du « séisme Laudato si’ » dans les milieux écologistes, anticapitalistes et laïques. L’enjeu du climat pose aujourd’hui la question des conditions mêmes de vie humaine sur Terre, il refonde dès lors un intérêt général humain à préserver la biosphère.

 

 

Présentation par Fabien Revol

(Titulaire de la chaire Jean Bastaire) 

 

 

 

 

 

 

 En ce sens, l’encyclique constitue un point d’appui : en faisant le lien entre urgence sociale et environnementale, en pointant la responsabilité morale de la finance internationale, en critiquant le court-termisme des politiques actuelles, le pape François renvoie la conscience chrétienne à son propre examen.

 

 

Mais le défi climatique réclame des actes politiques urgents, et l’impératif d’universalisme qu’il pose reste un chemin parsemé d’embûches et de contradictions dans l’univers religieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il faut reconnaître que cette encyclique Laudato Si,  nous a interpellé.  Cela vient, très certainement,  du parcours du pape François. C'est ici et maintenant que le changement doit s'opérer.  C'est à chacun de prendre en main le destin de la planète.  Tel que c'est indiqué dans l'encyclique Laudato Si

Nous sommes les premiers à laisser une planète, propre,  à ceux qui nous succéderont.  C'est cette dignité du présent.  Le jour du dépassement global, cette année c'était le 8 août, la planète vit à crédit sur ses ressources. 

 

 

 Montrer en quoi les multinationales sont responsables.  Il s'agit d'une écologie assoupie.  Le caractère indisocial et environnemental, et l'objectif qui est commun entre industrie et écologie. Nous partageons l'urgence climatique,  parce que nous avons un intérêt commun de préserver la planète. Quand nous n'entendons pas le cri l'embryon du corps humain,  au même titre que l'eau ne doit pas être commercialisée à des fins capitalistes.  C'est une attitude que l'on retrouve chez certains écologistes.  Cette démarche systémique,  qu'est la recherche du profit,  au titre de la production sociale toujours au profit du capitalisme vert.

 

 

 Maximisation des gains et protection environnementale,  sans parler des banques qui s'enrichissent sur cette dimension écologiste.  Quand le pape François parle du consumérisme et de l'urgence environnementale, concernant la dimension démocratique avec l'émergence de quelques mouvements.  Quelle est la consultation citoyenne sur les questions de protection de la nature, quand on se dit écologiste, quand on entend les discours des climatosceptiques, et l'épuisement des ressources de la planète.

 

 

 Cette question du rapport de l'écologie et de la protection de la nature, sciences et écologie,  ne sont pas neutre.  C'est l'approche citoyenne que nous defendons. Le nucléaire pourrait représenter un terrible risque,  si c'est laissé entre de mauvaises mains.  Le risque du recours des géants financiers,  peuvent interpeller sur la propriété de la terre.  L'absolu confiscation de la propriété des sols, les fruits sont à tous et la terre n'est à personne. 

 

 

 La dette économique est une arme contre les pays emergeants,  alors que la dette écologique des pays industrialisés,  c'est pays,  subissent en outre, l'émission des gaz à effet de serre.  Ces pays sont aussi les pourvoyeurs des richesses naturelles.  Les questions démographiques influent, sur les taux de mortalité et des maladies dégénératives.  Il faut parler des pays du nord et des pays du sud.  Comment les riches détruisent la planète.  Comme l'indique l'encyclique,  il faut une autorité internationale, le pape François,  n'est pas tendre sur ce sujet. 

La politique et la morale,  la question du comportement individuel,  avec l'exemple de l'alimentation,  nous n'avons pas la possibilité de consommer de la nourriture biologique. Pointer du doigt ne sert à rien,  la bonne intention et la bonne volonté sont indispensables à préserver le bien commun.  Les lois ne seront là que pour être contournées.  Nous avons des raisons pour rester vigilant, avec l'encyclique du Pape François, les catholiques ne pourront plus dire : "On ne savait pas !".

 

 Discutant Benoît Joseph Pons

(Chaire Jean Bastaire).

 

 

 Les désaccords au sujet de l'encyclique Laudato Si,  si ce n'est qu'une une vision de la foi chrétienne.  Tout en respectant l'altérité de chaque partie. 

Je ne veux pas remettre en cause,  les pauvres qui sont les premiers touchés par les dérèglements climatiques.

 

 

 Fauter contre la nature,  c'est fauter sur l'image de Dieu.  Une encyclique papale s'adresse d'abord aux chrétiens,  mais aussi aux non-croyants.

Le pape n'a aucune autorité pour cela.