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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 20-05-2017 à 23:22:49

le 20 mai 2017 : Colloque de l'ACLAAM "S'accueillir, l'interculturel au quotidien" au Lycée Charles de Foucauld à Lyon 3 ème

 

 

 Colloque de la Cellule Diocésaine Accueil Migrants (ACLAAM)


«Accueillir, l'interculturel au quotidien ».

Accompagnants et accompagnés sont invités au Lycée Charles de Foucauld, 6 rue Bara à Lyon 3ème

 

Suite à la réussite de la journée du 3 décembre 2016, la Cellule diocésaine vous propose une nouvelle rencontre, accueillants et accueillis, pour : 
• passer un temps convivial d’enrichissement mutuel dans la diversité des cultures qui seront représentées, 
• réfléchir ensemble sur ce que signifie intégrer et s’intégrer à travers un apport théorique et des témoignages concrets, 
• mieux se connaître et se soutenir en partageant expériences et questionnements lors d’ateliers thématiques, 
• échanger avec des partenaires investis dans l’accompagnement des migrants.

 

 

 

 

 Présentation de la journée par André Blandin

(Président de L'ACLAAM)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Intervention du Père Christian Mellon

Membre du Ceras (centre derecherche et d'action sociale)sur le thème :

L'intégration des populations étrangères : repères chrétiens sur une question controversée. 

 

 

 L'assimilation,  c'est une chose que nous entendons beaucoup dans les discours politiques.  L'assimilation,  tend à faire disparaître toutes cultures traditionnelles,  la langue,  les coutumes.  L'intégration tend à faire, tend à susciter  le volontarisme comment une société accueille les populations qui sont différentes.  Aujourd'hui,  les migrants représentent 3, 9 millions de la de la population française.  La France est un pays d'immigration.

 

 

 Un siècle et demi d'immigration,  un français sur 4 a des racines étrangères.  Le socle migratoire est un des plus faible d'Europe.  Nos politiques de nos banlieues stigmatisent ces descendants de migrant.  Le niveau est égale à la population d'origine française. 

 

 

 Nous nous ressemblons de plus en plus.  Il y a ceux qui entonnent le refrain du raté de l'immigration.   Il y a l'intégration culturelle et l'intégration structurelle.  

 

 

 La question qui se pose sur l'intégration culturelle des populations étrangères qui expriment un sentiment du rejet.  Beaucoup de ces réticences,  mettent en cause la question de l'islam.  Cela devient un islam visible.  

 

Les repères chrétiens,  le pape Jean Paul II, la voie à parcourir est  celle de l'intégration,  tout en gardant les racines culturelles.  
Pourquoi ce refus de l'intégration par l'Église ?  Pourtant, l'église ne doit pas avoir peur des différences.  Nous nous enrichissons aux côtés des autres,  à côté de l'étranger.  
Il faut considérer l'immigration comme étant une richesse et non comme un obstacle. 
La pastorale des migrants pour communier ensembles. Un discernement est à opérer dans cette politique du vivre ensemble,  il ne faut pas partir avec des idées toutes faites. 
L'invitation du Pape François.  Essayons de depolitiser pour que nous ayons un vivre ensemble plus harmonieux.  L'église ne doit pas manquer de montrer l'exemple de la fraternité entre les peuples pour un monde meilleur et non pas avoir une culture du rejet de l'étranger.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Table Ronde 1 : l'adaptation culturelle,  enjeux de l'intégration et construction de l'identité. 

 

 

 Annimation Jean Pierre Berthet (ACLAAM)

 

 

 Patricia et Mina (réfugiés égyptiens)

 

 

 A eu des difficultés par rapport à la langue,  ne parlait que l'arabe et l'anglais.   J'ai du quitter mon pays à cause de ma religion.  Je suis de religion chrétienne copte d'Égypte.  

 

La difficulté était de trouver des réseaux,  des amis.  A appris le français au Cpe.  Je suis ici en France, par rapport à un problème religieux.  Je suis chrétiens copte,  et j'ai du quitter mon pays par rapport à l'islam.  Autre chose,  la traduction arabe français est fausse,  puisque c'est très souvent par rapport à la personnalité du traducteur.  
En tant que médecin,  je ne retrouve pas l'équivalent pour trouver une formation pour passer des examens.  Dans mon pays d'origine musulmans,  l'Égypte,  on accepte pas ma spécialité,  c'est à dire gynécologue.

 

 

Catherine Maurin (association Habitat Saint Roch)

et Philippe,  

(bénévole de compétences d'Alynea).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous ne sommes pas du même pays, nous n'avons pas les mêmes coutumes.  Nous pouvons avoir en face de nous,  des personnes traumatisées.  Il faut faire preuve d'empathie par rapport à ces gens là.  Ne serait ce qu'un détail,  bien souvent les migrants viennent d'un pays chaud et ils sont maintenant dans un pays froid.  Ils montent le thermostat et ouvrent la fenêtre parce qu'il fait trop chaud.  L'adaptation doit être vraiment réciproque.  Ou alors comprendre l'importance de la l'actualité et de la date des rendez vous.  

L'école,  le rôle d'accompagnement est très important pour vaincre les différences.  C'est très important que nous restons en liens avec l'école et les parents. 

 

 

 Culture pour tous qui propose des place de cinéma,  théâtre,  de manifestations sportives. Ça marche part internet,  le but c'est de donner des place gratuites.  Mais cela permet l'ouverture auprès des migrants.  

 

Les parents sont responsables de leurs enfants et les accompagnants n'ont pas à substituer a la place des parents. C'est une adaptation réciproque.  Cela peut être sur un problème religieux, mais aussi ça peut être sur le plan culturel.  
L'intégration ne dénature pas l'identité d'un peuple,  mais au contraire, elle l'enrichit. 
Pour s'intégrer,  il faut se désintégrer.  S'ouvrir aux autres.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Table Ronde 2  - Annimation par Yannick Fresnais ACLAAM

L'interculturalite expérimentée lors de l'apprentissage et de l'enseignement de la langue française. 

 

 

 Bechik d'origine albanaise,  n'a pas le droit de travailler.  Essaye d'apprendre le français par internet.  Ses enfants apprennent le français à l'école. 

Pour moi,  c'est une barrière.  

Louise bénévole au Secours Catholique.  C'est la compréhension orale des mots de la langue française.  C'est de mettre en confiance, il faut que la parole soit libérée. L'apprentissage de la langue française,  il faut de la régularité,  passer au delà des hantises. Travailler sur la grammaire et la conjugaison,  faire en sorte que ça apporte quelque chose.  Et puis,  il y a l'aspect convivial. 

 

 

 Patrick Gaschel enseignant à Aster Formation

 

La facilité,  c'est que que nous apportent les stagiaires.  Les gens apportent ce qu'ils sont.  Ils apprennent le français avec le langage de la rue.  Les difficultés sont multiples.  Parler une langue,  c'est un regard que l'on porte sur le monde. La langue française est truffée d'expressions et de subtilités qui ne sont pas évidentes pour l'apprentissage de la langue française.  Et puis, il y a la peur de la perte de la langue d'origine.  

Seta d'origine irakienne.  A été déçue par la formation de l'Offi. C'est une langue, le français, qui n'est pas facile pour moi.  En France, par demande beaucoup de papiers pour apprendre le français,  carte d'identité,  carte vitale,  ne serait ce que pour avoir un logement.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Intervention de Monseigneur Emmanuel Gobillard

(Evêque Axiliaire du Diocèse de Lyon)