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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 10-06-2017 à 04:45:17

le 08 juin 2017 à l'ENS Conférence-débat « Israël-Palestine Une paix négociée est-elle possible ? » avec Jean-Paul Chagnollaud

 

 

 Jeudi 8 juin 2017 à 18h30 Conférence-débat « Israël-Palestine Une paix négociée est-elle possible ? »


Avec Jean-Paul Chagnollaud, Professeur de sciences politiques à l'université de Cergy-Pontoise, et spécialiste de la question palestinienne. Il est le rédacteur en chef de la revue Confluences Méditerranée et directeur de la collection Comprendre le Moyen-Orient chez L'Harmattan.

Modérateur : Denis Marx , Membre de FORSEM et de RAJA-TIKVA (association d’Amitiés Arabo-Juives en Rhône-Alpes)    

 

 

 "L'Initiatie de Genève, ou Accord de Genève, est un plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires des négociations de Taba pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Elle est signée le 1er décembre 2003 à Genève. Les principaux artisans de cet accord sont l'ancien ministre israélien Yossi Beilin et l'ancien ministre palestinien Yasser Abd Rabbo, sous l'impulsion d'Alexis Keller, professeur ordinaire à l’université de Genève, directeur du département d'histoire du droit et des doctrines juridiques et politiques (domaines d'activités : histoire du droit constitutionnel, histoire du droit international, histoire de la pensée juridique et politique, philosophie et sociologie du droit)."

 

 

 Conférence de Jean Paul Chagnollaud sur le Conflit Israëlo-Palestinien, une paix,  est elle négociable ?

   

Présentation de la soirée par Denis Marx,

membre de l'association Raja-Tikva, association d'amitié Arabo-Juive
(ce qui signifie "espérance" en arabe et en hébreu).
 
Cette conférence s'inscrit dans le cadre du 50 ème anniversaire
de la guerre des 6 jours en 1967. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les palestiniens sont sortis de l'histoire depuis 1948,  en passant par les périodes des accords d'Oslo, les accords de Camp David,  l'arrivée d'Ariel Sharon.  

 

 

 3 mots  : "Domination,  Démission,  Division".  

 

Domination des forces politiques et religieuses,  valeurs de nationalisme et d'idéologie.  Le rapport de nature coloniale très méprisante des palestiniens.  En Israël,  le parti de gauche a mis plusieurs années a ne plus avoir de majorité.  50 ans correspond à 2 générations,  qui ont connu le basculement vers l'occupation. Il y a la domination territoriales des colonies israéliennes a beaucoup de poids.  

 

 

 Démission de qui ?  De la communauté internationale,  de 2001,  c'est une démission accentuée avec beaucoup de résonances.  Avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York.  Les conséquences,  c'est que la communauté internationale avec la fameuse feuille de route,  qui était une coquille vide.  Les différents présidents américains n'ont rien fait.  L'Europe,  c'est une minute de silence. En France,  depuis 1967, sous le Général de Gaulle, il y avait une réaction.  En 2016,  la France a voulu lancer une conférence internationale qui voulait redire une commission  à deux états.

 

 

 Ce qui veut dire,  que ce qui s'est passé il y a 50 ans, rien ne s'est passé.  Un texte passé au Conseil de Sécurité à l'ONU, voté par quelques états.  Ça n'a plus beaucoup de sens,  ça montre l'impuissance de la communauté internationale,  c'est une démission caractérisée.  Nous sommes dans un sujet très sensible et très délicat,  surtout avec l'arrivée de Donald Trump.  C'est une démission qui est grave.  Si on revient avec l'union européenne,  cette inaction,  cette passivité,  surtout en France,  produit des conséquences qui viennent à l'encontre de nos intérêts. 

 

 

La division des palestiniens,  elle est historique,  c'est une implosion,  c'est une fragmentation du peuple palestinien.  Une des conséquences de 1967,  c'est l'unité.  Yasser Arafat devient leur leader en 1969.  Malheureusement depuis 2001 et plus particulièrement depuis 2004,  année de la mort de Yasser Arafat,  c'est la division.  Il y a des divisions internes,  entre le Hamas et le Fatah 

 

 

 La politique palestinienne s'est coupée de sa jeunesse. 

On a le sentiment que c'est un conflit oublié. Il n'y a pas de statut-quo, il y a une situation qui se détériore.  On ne peut pas imaginer que la situation puisse s'améliorer.  C'est un conflit colonial d'un autre âge, c'est quelque chose de grave.  La solution à 2 états est encore possible.  La France peut jouer un rôle important dans ce conflit.