Réunion de travail au siège du Conseil Français du Culte Musulman à Paris.
En conviant des musulmans convertis, Ahmet Ogras et Anouar Kbibech, président de l’instance représentative du culte musulman, estime qu’« un accompagnement est nécessaire, avant et après la conversion. Nous avons décidé de travailler à ce sujet : quel type d’accompagnement ? quel contenu ? quel contact aussi avec les familles ».
Une « douzaine » d’entre eux – « très engagés dans la vie de la cité, et pour certains très actifs dans l’animation du culte musulman » – a été conviée par le CFCM, qui a voulu « une diversité de profils pour répondre à l’ensemble des problématiques », détaille-t-il.
Enfin, soucieux de son « image de marque », le CFCM souhaite mettre en avant « des exemples positifs de convertis bien intégrés, qui ont réussi et qui agissent de manière constructive », indique Anouar Kbibech. L’emploi du terme de « converti » a d’ailleurs été discuté, certains le trouvant « péjoratif », relate le président du CFCM, et lui préférant l’expression de « nouveaux venus à l’islam ».