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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 01-12-2017 à 15:09:47

le 30 novembre 2017 : Les rencontres sciences, santé, société « Convictions religieuses et prise en charge médicale » à l’Hôpital

 

 

 Les rencontres sciences, santé, société

« Convictions religieuses et prise en charge médicale »

à l'Hopital Privé Natécia 22 avenue Rockefeller à Lyon 8 ème

 

 

 

 

 

 

Jean Loup Durousset

(PDG du Groupe Noalys) 

 

 

 

 

 

 

 Emmanuel Bolzinger

(Président de la Commission Médicale) 

  

 

 

 

 

 


Animation par 

Wafa Dahman 

(Journaliste à Radio Salam).  

 

 

 

 

 

 

 


 Allocution sur la santé à l'hopital par

Mouna Mouncif Mounagch (Vice doyenne de la faculté de droit de l'Université Jean Monnet à Saint Etienne)

(Vie et mort, place de la femme, regard de la religion sur l'évolution de la science)

 

 

 Quelle est la loi de 1905,  article 1 er,  c'est la liberté de culte. La liberté religieuse de l'article 10 de la cour européenne des droits de l'homme. L'idée de la restriction religieuse dans un espace public.  Religion et santé,  que dit le droit : que pense le patient ? Religion et service de santé.

 

 

 On applique les règles du service public,  c'est la neutralité. 

 

 

 On doit soigner toutes les personnes,  quelles que soient leurs appartenances religieuses,  sinon,  il y a discrimination et si il y a discrimination,  c'est interdit. Nous sommes dans une phase de conciliation.  La laïcité est là pour garantir la liberté de chacun.

 

 

 


 Docteur Léon Sann

(médecin pédiatre juif)

 


 Le père Xavier Grillon

(Prêtre de  la paroisse de Sainte Blandine).

 


 Azzedine Gaci

(Recteur et Imam de la Mosquée Othmane de Villeurbanne)

 

 

 Dans la religion juive la notion medicale, implique non seulement la vie, mais aussi la religion.  Il y a les principes que l'on doit appliquer, mais il y a aussi, la vie qui doit être privilégiée. 

 

 

 L'église encourage beaucoup à privilégier la vie,  en aimant les gens,  en aimant la vie. La vie, la sexualité,  l'affectivité,  la  tendresse, la mort fait partie del vie,  c'est important d'accompagner les personnes qui sont dans une grande souffrance. 

 

 

 Préservation de la vie,  de la personne,  de la religion.  C'est Dieu qui donne la vie, c'est Dieu qui reprend la vie.  Nul n'a le droit de donner la mort,  qui tue une vie,  c'est comme si il avait tué l'humanité toute entière. 

 

 

 La mort,  dans le cadre du respect vers la mort,  il y a le respect de l'agonie. On peut s'opposer à un acharnement thérapeutique, mais que ce ne soit pas pour précipiter l'agonie.  Dans le judaïsme, les questions de vie et de mort à condition dans le cadre du respect de tous. 

 

 

 La mort n'est qu'un passage vers la vie éternelle.  Permettre à l'entourage d'être près de la personne en fin de vie. Le progrès scientifique oui,  mais pas au détriment de la vie.  Toujours aller dans le sens de la personne,  dans le sens de la vie.  Il ne peut pas y avoir de progrès scientifique sans la préservation de la vie, la douleur est une souffrance physique, mais aussi une douleur morale

 

 

 Le Coran,  ne donne pas de définition sur le droit de la mort.  On s'en remet à la science.  La mort c'est l'arrêt cérébral, mais on laisse l'évolution pour nous. Le respect de la vie doit être la notion essentielle de l'existence.  Il n'y a pas de restriction en matière du choix du médecin homme eou femme.  Il ne faut jamais réduire le comportement d'un individu a l'ensemble de la communauté musulmane. 

 

 

  Le judaïsme est favorable à la dignité e la vie, dans le cadre de la transplantation,  à partir quand on donne la définition de la mort,  c'est a partir du moment où la personne a cessé de respirer. Le judaïsme ne reconnaît pas la définition de la mort cérébrale. 

 

 

 Toujours aller dans le sens de la personne,  dans le sens de la vie.  Il ne peut pas y avoir de progrès scientifique sans la préservation de la vie, la douleur est une souffrance physique, mais aussi une douleur morale.

 

 

 Le don d'organes,  n'est pas interdit en islam,  c'est au nom de la sauvegarde de la vie qu'on peut le faire.  La vie c'est un don de Dieu.  Donc le don d'organes est autorisé.  Il faut avant tout sauver la vie.

 

 

 En ce qui concerne la génétique,  il faut pratiquer l'examen prénatal et également l'examen prénuptial.  Le judaïsme est sensible à toutes les avancées de la vie,  à condition  de la préservation de la vie. 

 

 

 Soulager la douleur,  c'est déjà un beau projet de vie, le relationnel est vraiment très important entre le médecin et le patient.  La sauvegarde de la dignité humaine,  c'est certains éléments du corps que l'on peut donner en matière de don d'organes. 

 

 

 C'est aussi répondre aux exigences d'une foi et de mettre fin aux dérives, tel que le clonage humain.  Nous ne sommes humain que par nos différences.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Xavier Claris 

(Directeur Adjoint de la Clinique Natécia)