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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 08-12-2017 à 23:41:08

les 07 & 08 décembre 2017 : Colloque du CECR et Sciences Po Lyon Déconstruire la logique d'un fondamentalisme mondialisé. Colloque

  

 

Colloque du CECR et Sciences Po Lyon Deconstruire la logique d'un fondamentalisme mondialisé. Colloque organisé par le Centre d'Études des Cultures et des Religions et l'Institut d'Études Politiques de Lyon.  À l'Université Catholique de Lyon & Sciences Po Lyon 

 

 

 "Des formes idéologiques se propagent dans le monde et produisent des manifestations violentes au nom de la religion, soit en discours, soit en acte. En s’intéressant aux sources des idéologies, qui désarment les fidèles dans leur rapport aux sources religieuses, il est nécessaire aussi de mettre en lumière les antidotes internes..."

 

 

 

 

 

 

 Mot d'accueil par le vice doyen de l'Université Catholique de Lyon

 

 

 

 

 Problématique d'ensemble à deux voix.

 

 

 Michel Younes (Théologien et Islamologue Ucly)

 

 

 Plateforme au pluriel,  construire un espace international,  travail sur le fondamentalisme,  l'expression religieuse, particularité de groupe de recherches pour parler de la déconstruction du fondamentalisme,  surtout religieux. 

 

 

 Quelles sont les ressources de nos penseurs ?

 

 

 

 

 

 

Haoues Séniguer (Politiste, Sciences Po Lyon)  

 

 

 Force est de constater que  le catholicisme intégral et que l'islamisme intégral, l'ensemble des symboliques politico-religieuses, en France ou ailleurs,  être attentif aux paroles des acteurs pour ne pas verser dans l'essentialisme.

 

 

 Le facteur religieux et le facteur politique s'entrecroisent, les principales forces politiques qui dominaient,  étaient de combattre le religieux.

 

 

 Quel historien expliquerait les guerres de religions ? La laïcité n'est pas l'antidote.

 

 

 

 

 Président de Séance : Michel Younes

 

 

 Fondamentalisme et post-secularisme. 


Joan Stavo-Debauge

(Docteur en Sociologie à l'Université de Lausanne)

 

 

 C'est le retour des religions sur la place publique,  on  pourrait dire; ce pèlerinage indiscipliné dans l'espace public.  Une incessante critique sur ces théories post-séculaires,  c'est une expression que l'on retrouve chez beaucoup d'auteurs.  La religion a été muselée par le secularisme. 

 

 

 L'expérience religieuse a été altérée,  c'est impossible de ne plus croire en Dieu. Les protestants étaient des fondamentalistes,  la Bible est inhérente,  c'est la parole de Dieu,  c'est ce qui nous donne notre obligation de croire, c'est une variante entre le communisme et le marxisme.

 

 

 Cette antithèse marginalise,  c'est nouer dans un dialogue politique libéral,  c'est l'objection intégraliste. C'est pareil pour l'islam,  où des imams prêchent comme des pasteurs évangéliques.  Ce n'est pas la piété musulmane,  c'est l'esprit du salafisme.

 

 

 

 

 

 

 La mort : le fondamentalisme islamique et les sociétés postmodernes.

Bertrand Souchard (Philosophe Ucly)

 

 

 Les caractéristiques du fondamentalisme et la mort,  c'est l'attitude religieuse,  c'est l'absolue,  c'est le dualisme,  c'est l'ennemi contre l'autre,  c'est un dualisme de l'avant et dd l'après, c'est le fondamentalisme tragique,  le présent ordinaire nous presse,  c'est le fondamentalisme à la post modernité.  La modernité,  c'est une confiance dans la raison,  c'est la considération de la liberté personnelle (tout homme est à l'image de Dieu), c'est le respect de la diversité des points de vue.

 

 

 Dans le fondamentalisme islamique et la mort : dans la revue "Dar al-islam", il y a une justification de tuer. Tous les mécréants peuvent être tués,  la justification du martyr-suicide, on parle du paradis, des 72 vierges, l'enfer pour les mécréants,  contre la vénération des tombes, l'antéchrist dit que l'enfer est le paradis.  Le discours sur la mort est très présent. 

 

 

 La post modernité et la mort,  les deux guerres mondiales et deux totalitarismes.  La raison technique et économique.  Un être vivant se reproduit,  une machine ne se reproduit pas. Le vivant n'est pas une machine.  La sicion du travail manuel et intellectuel.

 

 

C'est l'indiférenciation du genre de la matière et du vivant.  L'incinération et la retraite,  la retraite,  c'est le paradis sur terre.  Le monde est renouvellé par la maternité. L'approche négative de la mort,  le désir vital de transcendance.  Échec de la post modernité face à l'anté modernité. 

 

 

 Deconstruire le lien entre fondamentalisme et violence. Réflexions autour d'une relation de causalité à nuancer. 

Samir Amghar (Socio-Politologue, Membre associé au CECR Ucly). 

 

 

 Il y a une maladie de l'islam qui expliquerait comment conceptualiser le fondamentalisme dd l'islam.  Il y a un rapport à la violence et l'explication du passage à l'acte.  On risque de tomber dans une sorte de culturalisime,  de l'idéologie de Daesch.

 

 

 Cette violence n'est pas systématiquement recherchée dans l'islam.  Il y a cette nécessité de faire le lien entre le radicalisme islamique et le fondamentalisme,  d'un islam conservateur,  ultra orthodoxe.  Il y a une potentialité énorme entre radicalisme et les valeurs islamiques.

 

 

 Il y a un découplage entre radicalisme religieux et radicalisme politique.  Il y a 3 grandes familles de salafisme,  la quiétiste, qui est majoritaire,  le salafisme politique et le salafisme violent proche du djihadisme

 

 

 Le paradigme de l'hégémonie musulmans sur la vision d'un Dieu unique dominateur.  La nécessité de dominer les non musulmans et de gérer la vie des femmes.  Cette vision bipolaire continue à dominer les rapports du monde,  entre terre d'islam et non islam. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Président de séance Makram Abbés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La propagande de l'état islamique en direction des femmes : entre menace et exhortation.

Bénédicte du Chaffaut (Sociologue,  membre associée bau CECR Ucly). 

 

 

 La publication du journal "Dar al-islam", de Daesch.  Ce corpus contient 500 pages,  mais 32 pages seulement sur les femmes. La rhétorique de la propagande est une rhétorique bipolaire, une propagande d'injonction et de menaces à l'égard des femmes et des enfants,  plus particulièrement,  les femmes françaises. 

 

 

 Menaces et injonctions envers les parents d'enfants musulmans.  Une menace envers les femmes pour rejoindre la terre islamique du califat. Nous avons une propagande de type défensif,  le droit aux femmes de mourir en martyres, le droit des femmes de combattants. 

 

 

 Registre sur le type de la séduction,  l'arrivée sur la terre du califat est une bénédiction.  Soucis constant sur les citations théologiques,  les termes arabes sont cités,  sans contextualisation,  c'est comme une vérité ultime et que l'autre est dans l'erreur.  Particulièrement sur le thème de la mecréance.

 

 

 Réthorique religieuse extrêmement binaire,  extrêmement violente.  Les femmes sont renvoyées vers des rôles extrêmement traditionnelles,  les épouses patientes et fières des combattants, les veuves doivent être fières également. Le retour à la tradition de l'esclavage des femmes yeszidis,  c'est le paroxysme de la violence, considérées comme des prises de butin en temps de guerre. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Déconstruction du fondamentalisme incitant à la violence dans la pensée des frères musulmans égyptiens. 

Haoues Séniguer (Politologue,  Sciences Po Lyon). 

 

 

 Réfléchir en 3 temps, de quoi parle ton ? La violence totale,  en ne fait plus de référence entre les victime militaires et les victimes civiles.  Avoir une approche prédictive,  qui demain,  est capable de passer à l'acte violent.  Le débat politique n'est pas inutile ou vain.

 

 

  La pensée extrême ou la pensée radicale.  Beaucoup d'études françaises montrent que les radicalités réelle ou supposées, ne vont pas chercher de prouver l'objectivité islamique.

 

 

Finalement,  Daesch est un révélateur d'une pensée de représentation de l'islam ou dd la représentation d'une certaine catégorie de musulmans et non pasbde l'islam de France,  telle que le représente le Conseil Français du Culte Musulman.  

 

 

Ce qui nous intéresse,  c'est la croyance sociale.  Les habits neufs,  c'est une véritable réthorique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Déconstruction du fondamentalisme et methodes herméneutiques appliquées aux textes sacrés.  

Samir Arbache (Professeur à l'université de Lille).

 

 

 Le salafisme serait la collusion associé aux textes révélés au même titre que l'est le Coran. La théorie politique en islam est une théorie positive.  D'abord,  qu'est ce que c'est la religion,  et que ce c'est la religiosité,  c'est d'abord croire en Dieu,  c'est croire aux principes éthiques universels, c'est la foi.

 

 

 La religiosité,  c'est la pratique de la foi dans la société pour les trois religions monothéistes.  La religiosité va s'immiscer dans l'absolu, et va empêcher la multiplicité et le développement.

 

 

 C'est la transformation de la religiosité en religion.  C'est créer une contradiction d'une logique dans la société. La religion devient réticente aux changements et c'est sur ce terrain que peut se produire la violence,  il ne s'agit pas seulement de l'islam,  mais aussi dans toutes les religions.

 

 

 Les structures des sociétés vont mettre tôt ou tard les principes de la société. Les chrétiens d'orient subissent les mêmes avatars que les chrétiens d'occident.  Le christianisme oriental n'a pas subit le problème religieux.  Il y a deux islams, l'islam de la foi et l'islam historique.  En islam,  il n'y a pas de légitimité de pouvoir.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Présidente de séance : Bénédicte du Chaffaut

 

 

 Pour comprendre comprendre Mohammed Arkoun et ses audaces intellectuelles à l'encontre du fondamentalisme. 

Haoues Séniguer (Politologue Sciences Po Lyon)

 

 

Mohammed Arkoun était un intellectuel engagé,  c'était un pourfendeur,  comme si l'islam était une religion différente des autres.  Il préférait prendre des textes de l'islam, les corréler,  il prenait les textes et le contexte.  Avoir un humanisme commun d'un exceptionalisme  musulman et les grands penseurs du christianisme.  

 

 

Essayer de capitaliser sur ces réflexions,  la présence même d'un néologisme,  c'est comme le terme laïcité,  comme si il n'y avait pas de liens entre islam et laïcité.  Les relations entre Mohammed Arkoun et Maurice Borrmans,  avaient un démarche historique avec des principes universels.  

 

 

 Quand on rappelle le texte à son contexte,  quel est le prétexte ?  La nécessité d'un doute méthodique,  c'est permis en islam,  dans un texte religieux quel qu'il soit.  Si nous ne contextons pas un texte,  comment pouvons nous avoir une analyse objective de notre interprétation.

 

 

 Mohammed Arkoun,  avait une lecture de semeur de doutes auprès des intellectuels musulmans dans le monde entier.  Prendre le temps de contexter le texte.  Mohammed Arkoun aura t il été compris de la compréhension du texte,  du contexte et du pretexe ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les pensées d'Abdelwahhad Medded,  un rempart contre le fondamentalisme.

Geneviève Godillot (Professeure émérite Université Jean Moulin Lyon 3)

 

 

 La déconstruction de l'islamisme de manière à nous en protéger.  Conduire la réflexion,  à la lumière des résultats sur la lecture du Coran.  Cette modération,  il en fait usage en dépit des problèmes que cela pouvait lui poser.  Il a toujours chercher la paix et le respect de l'autre.  Cette malédiction à 4 volets.  La maladie de l'islamisme qui ronge notre jeunesse,  le devoir de séparation entre le temporel et le spirituel. 

 

 

 Les conditions qui abrogent le jihad,  avoir une lecture coranique spirituelle et active.  Avoir une lecture d'une parole divine comme étant une guérison et une miséricorde.  Il suffit de relire le texte en recherchant les sourates mecquoises et les sourates medinoises. Le contenu des sourates ne peuvent pas être séparées avec le texte fort du Coran.  Nous avons dans le Coran,  le rejet de la violence et de la guerre.  Chaque fois qu'ils allument le feu de la guerre,  Dieu l'éteint aussitôt.  Une religion qui veut se dire vraie,  doit prôner la paix.

 

 

 Nulles contraintes en religion, j'ai un modèle c'est Dieu. Dans le livre la maladie de l'islam, il se penche sur l'histoire,  il montre comment il y a eu une progression.  L'homme avait une liberté que Dieu lui a donné.  La pensée moderniste égyptienne avec les Frères musulmans d'Hassan El Banna,  s'identifie à des situations excessives.  La prise de conscience d'Abdelwahhad Medded,  avec un chant soufie,  ce chant emporte le corps et le coeur,  cet islam gai et bienveillant,  le fanatisme n'a rien à voir avec les 114 sourates du Coran.  Transmettre les merveilles de l'islam. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le statut linguistique de la parole coranique chez Mohamed Abed Al Jabri et Nasr Hqmid Abû Zyad, une condition de modernité islamique. 

Ali Mostfa (Civilisationniste Linguiste, membre associé au CERC Ucly) 

 

 

 Avoir une lecture du texte coranique,  de djihad,  ce qui signifie de faire un effort sur la lecture du Coran.  L'intérêt de ces grands penseurs,  sur l'éducation au Maroc, c'est aussi important que l'éducation religieuse et l'éducation islamique.  Il y a aussi la convergence de leurs démarches. Le postulat de la grammaire énonciative, quand on travaille sur sur le texte,  il faut trouver l'immanence,  trouver le contexte,  trouver la métaphore du signifiant de son interprétation du texte coranique.  Le texte agencé dans la démarche interprétative tout en respectant la chronologie des sourates et versets.  La responsabilité du destinataire, ou la réception du texte.

 

 

 Être autorisé à ouvrir le coffre fort du texte coranique,  c'est la modestie,  mais c'est aussi le contexte.  Nous sommes conditionnés à avoir une lecture passive du Coran,  avoir l'agencement textuel de la compréhension de la révélation coranique,  ce qui veut dire,  la chose révélée.  La question du texte demande à réfléchir sur l'approche du Coran.  Le jeu suprême du divin,  qui vient interpréter et le transmettre.  Avoir l'intention de l'auteur,  et le texte devient une réflexion sur un schéma sémiotique,  coranique,   l'émetteur, l'intermédiaire,  la communauté et l'interprétation,  sans oublier, la manipulation. 

 

 

 Quand le signifiant est agencé au signifié,  au sens large,  le travail de la métaphore, l'interprétation linguistique où le texte devient d'une autre conception.  On apprend, dans les pays arabes,  à lire le Coran,  à le mémoriser et à le réciter (ou le spalmodier). La raison irrationnelle,  intuitive,  qui n'est pas le sens critique. 

 

 

 C'est un cheminement du connu vers l'inconnu, c'est l'absent idéalisé. Il faut qu'il y ait une rupture sémiotique de l'espace textuel révélé sur la dimension de la parole,  de l'ouïe,  des sons. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La critique du jihadisme dans les travaux de Shahrour

Makram Abbés (Philosophe ENS Lyon)

 

 

Le jihad,  acceptations sémantiques signification dans le texte coranique.  Le mot djihad est utilisé chez des moralistes pour le combats sur les passions de l'âme et utilisé aussi pour les passions guerrières.  C'est un de sens propre dans une situation contemporaine,  bien fairela différence entre guerre sainte et terrorisme.  Des juristes se réclament de l'islam médiéval.  Dans la lecture du texte coranique,  il y a une idée de lutte contre la persécution et la légitimité de se défendre.  Il y a aussi le principe de réciprocité par rapport à la transgression.  Il y a des critères moraux et la rupture d'un pacte "Tuez les polythéistes partout où vous les trouvez", alors que le Prophète (Sallallah Aleyi Wa Salem) a reçu l'ordre de Dieu de pardonner aux polythéistes et de ne pas prêter attention à leurs critiques... 

 

 

 Il y a une certaine revendication de la lecture de l'islam,  les juristes de l'islam trouvent une certaine logique, d'une position d'un islam triomphant. Il s'agit d'une représentation juridique des territoires de l'islam, les pouvoirs musulmans légiferaient sue le message de l'islam sans raison au prétexte de la guerre sainte de de la guerre juste.  Les juristes voyaient entre le motif et la cause, le statut des combattants et des non-combattants, on ne tue pas un non combattant.  La méthode de lecture du texte coranique par Shahrour,  c'est le refus de l'abrogation du texte coranique,  le refus de la synonymie,  chaque terme doit avoir un sens avec une bonne connaissance de la langue arabe.  Le mot jihad signifie la lutte,  mais pas n'importe laquelle.  Aujourd'hui le jihad a la signification de tuer au nom de Dieu !

 

 

 Refus du corpus juridique de la Tradition sacralisée, qui le soutient : non reconnaissance,  problème de la guerre,  de l'ancien au contemporain.  La notion de martyr n'existe pas dans les textes coraniques,  cette idée n'a aucun fondement dans l'islam. 

 

 

 Il y a des mentions qui permettent de constater que le monothéisme,  toutes les allusions à la vie en général,  et à la guerre. Il n'y a pas de passages législatifs. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Recherches et actions sur le fondamentalisme en Afrique de l'ouest : le cas du Timbuktu Intistute.

Bakary Sambe (Politologue Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal).

 

 

 Les États africains se sont mis à investir dans la prévention des risques, en investissant dans l'éducation. La  communauté internationale a demandé aux pays africains de prendre des dispositions afin de prévenir des risques de radicalisation,  par la recherche fondamentale auprès des états,  des chefs religieux,  la société civile avec les laïcs.

 

 

 Qui peut agir efficacement contre l'extrémisme violent, c'est le contrat social sénégalais,  c'est de pouvoir dialoguer avec les chrétiens et les musulmans.  Toujours partir du terrain,  pour avoir une approche, genre éducation et autonomisation des jeunes et des femmes,  de sorte à avoir une alliance stratégique gagnante.

 

 

 Si on laisse les filles grandir dans l'analphabétisme, les hommes seront jamais sevrés du savoir.  Le rôle des femmes est très important pour atténuer les conflits,  c'est ce qu'on appelle les mamans de la paix. Promouvoir le dialogue inter religieux pour éviter ld choc des extrémismes,  l'éducation est une arme de construction massive pour le développement et l'automatisation et le lutte contre le radicalisme. 

 

 

 

 

 

 

Positions et stratégies des grandes organisations musulmanes de France,  de Suisse et d'Allemagne face au radicalisme extrémistes. 

Erwin Tanner (Membre associé au CECR Ucly) 

 

 

 J'ai contacté le Conseil Français du Culte Musulman,  quelles sont leurs mesures,  leurs applications.  Dans le contexte des actes terroristes commis en France,  il est nécessaire que le Conseil Français du Culte Musulman prenne des positions claires et précises,  non pas seulement pour dénoncer,  mais également pour prévenir des actes de terrorisme.

 

 

 Le CFCM se contente de faire des communiqués et d'inciter les imams des mosquées de France à délivrer des messages de paix,  en valorisant que l'islam est une religion de paix et tolérance. La formation théologique est très importante auprès des responsables et des imams des mosquées.  Le CFCM appelle les musulmans de France de condamner les actes de terrorisme, dans le but de rallier,  les jeunes,  à prendre conscience de la gravité des crimes commis au nom de l'islam.  

 

 

 Les stratégies de déradicalisation en Allemagne se passe par les réseaux sociaux.  Le dialogue inter religieux est extrêmement important,  non seulement par les lieux de culte mais aussi par Facebook.  

Les mesures de prévention, le CFCM a lancé une charte de l'imam,  dans laquelle on parle des valeurs religieuses mais également les valeurs de la République française.  

 

 

 Les français se concentrent sur des déclarations et les allemands sur des actes concrets. De chaque pays,  les réactions sont diverses.  En Suisse,  le projet est la tolérance,  mais à demander à quelqu'un d'autre de s'en occuper,  c'est le principe de la neutralité suisse.

 

 

 

 

 

 

Critique académique et déconstruction idéologique. 

Michel Younès (Théologien et Islamologue membre associé au CERC Ucly) 

 

 

 L'idée de recherche sur l'islam est tellement important,  qu'il est nécessaire de mutualiser nos efforts,  de mutualiser les approches,  d'aller voir au delà de nos frontières habituelles.  Nous avons fait un premier congrès international le titre était : "L'Islam au pluriel". Le prochain congrès aura lieu à Rome.

 

 

Pour véritablement déconstruire le fondamentalisme, d'où l'importance d'avoir des laboratoires de recherches.  La masse peut aller d'un côté ou d'un autre.  Il faut avoir une antidote,  il y a inévitablement des contrastes.  N'est-on pas dans l'idéologie quand on parle de l'islam.  Il faut récuser tout emploi de ce mot.  Il ne faut pas hésiter de parler des islams,  de la particularité multiple,  et non pas que de l'islam.   

 

 

 Les réalités qui sont aujourd'hui fantasmées, c'est pourquoi il est important d'avoir une relecture. Dans toutes les religions, il ne faut être déconnecté des réalités multiples.  L'idée c'est de montrer à quel point que le Coran est le livre relié,  non pas une compréhension de l'extérieur,  on s'écarte complètement des réalités.  L'idée c'est d'avoir une critique idéologique ou une critique historique, on peut tout dire,  pour reconsidérer le registre historique.  On peut avoir une approche académique de philologie.

 

 

 Quels sont les enjeux ? C'est d'établir une réalité académique pour parler de la chose religieuse. Ensuite,  c'est de réhabiliter les auteurs qui peuvent réveiller des consciences, réintroduire un débat d'idées assez proche en interne.  C'est la possibilité d'une autocritique,  c'est la critique académique, permettra une forme de réhabilitation du paradigme mais aussi de toutes approches quoi qu'elles soient.