VEF Blog

Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 21-12-2017 à 19:48:20

le 21 décembre 2017 : Cérémonie d'Obsèques de Pierre Meynier au Temple Protestant, 50, rue Bancel, à Lyon 7 ème

  

 Gilbert Meynier est décédé à l’âge de 75 ans. Ancien maître de conférences à l’université de Constantine (Algérie), professeur à l’université de Nancy-II de 1971 à 2000, aujourd’hui professeur émérite, il était un historien, spécialiste de l’Algérie, auteur d’ouvrages de références comme l’Algérie révélée (Droz, 1981, réédité, Bouchène, 2015), Histoire intérieure du FLN 1954-1962 (Fayard, 2002), le FLN, documents et histoire, 1954-1962 (avec Mohammed Harbi, Fayard, 2004), l’Algérie des origines (la Découverte, 2007), l’Algérie, cœur du Maghreb classique (la Découverte, 2010).

 

  

Membre du comité de rédaction de la revue Raison présente, militant anticolonialiste, partisan du combat émancipateur algérien depuis sa jeunesse étudiante, à Lyon, au sein de l’Unef à la fin des années 1950, il ne cachait pas sa sensibilité libertaire. « Celle-ci informait son travail rigoureux d’historien sans jamais cependant se substituer à la recherche de la vérité, et au souci de la connaissance et de la méthode historiques », souligne l’historien Fabrice Montebello dans son hommage.

 

  

Ami proche et élève de Pierre Vidal-Naquet, il était un « infatigable pédagogue et chercheur, militant altruiste de la cause humaine contre les injustices, la haine et l’arbitraire ». 

 

 

Depuis son départ en retraite, il avait quitté la Lorraine pour rejoindre Lyon, en compagnie de son épouse Pierrette Meynier, ancienne professeure d’histoire-géographie, également décédée, le 2 novembre 2017. Ses obsèques ont lieu ce jeudi 21 décembre à 9 heures au Temple, 50, rue Bancel, à Lyon, puis l’inhumation au cimetière de la Guillotière, 228, avenue Berthelot, à Lyon. 

 

 

 Paroles de la chanson Nos Absents par Grand Corps Malade

 

 

Nos absents ♪

 

C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est
tellement forte,
qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible,
nous supporte.
C'est ceux qu'on a aimé qui créaient un vide presque
tangible, car l'amour qu'on leur donnait est orphelin, il
cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire,
mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre
accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste.
A
plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste.
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on
ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos
absents. Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans
nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos
pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés, ils
reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était.

On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou,
en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins
mal que nous.
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure,
dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.
Nous on a des projets, on dessine nos lendemins. On décide
du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains. Et au coeur
de l'action, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de
temps en temps que nos absents nous voient faire.
Chaque vie est un miracle, mais le final est enervant. J'me
suis bien renseigné, on en sortira pas vivant. Faut
apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux,
mais chaque année nos absents sont un peu plus nombreux.
Chaque nouvelle disparition transforme nos coeurs en
dentelle, mais le temps passe et les douleurs vives
deviennent pastelles. Ce temps qui pour une fois est un
véritable allié. Chaque heure passée est une pommade, il
en faudra des milliers.

Moi les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup.
Alors j'écris sur eux, je titille les sujets tabouts. Ce
grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à
tous. Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la
mort est à nos trousse.
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est
tellement forte, qu'elle crée en nous une présence qui
nous rend faible, nous supporte. C'est ceux qu'on a aimé
qui créait un vide presque infini, qu'inpirent des textes
premier degré. Faut dire que la mort manque d'ironie.

 

 

 Témoignages du Père Christian Delorme