Conférence CID de Décines-Charpieu « Le don d'organes en islam » par le Docteur Abdelhamid Fatah
(Chef de Service de réanimation polyvalente au Centre Hospitalier de Bourgoin Jallieu)
La vie en islam est sacrée, respect de la religion, sauvegarder la vie humaine.
Quand on parle de dons d'organes, parle-t-on de mort clinique ? Absence totale de conscience et d'activité motrice spontanée. Absence de tous réflexes du tronc cerabral. Absence de ventilation spontanée attestée par une épreuve d'hypercarpnie. Soit 2 EEG en l'absence de facteurs.
Depuis quand greffe-t-on ?
Celui qui donne un coeur, il sauvé une vie. Dans notre communauté musulmane, on ne donne pas, mais on prend. Quand on donne, on sauvé une vie dans l'humanité. (Coeur, poumon rein, pancréas.
On peut donner quand on est vivant, une partie du foie et un rein (ne pas mettre en danger de mort)
Ce qui est interdit en islam, c'est le don de spermatozoïdes pour un homme
et d'ovaires pour une femme.
Les références pour les dons d'organes (Coran 5 verset 32).
Aucun verset, et aucun hadiths n'interdit le don d'organes. Soulager quelqu'un qui est dans la douleur, c'est un acte d'adoration. Conseil Européen de la fatwa. Pas de commerce d'organes, but non lucratif et consentement du donneur.
On
ne peut pas reprocher à un médecin de prélever. Un musulman
est sensé être altruisme, c'est une acte
d'adoration.
Solidarité nationale à l'égard des malades greffés faire face à la pénurie d'organes.
L'être humain est dépôt (inviolable), pas de commerce d'organes humains, but non lucratif. Les organes sont gratuits. Consentement du donneur. Testament du donneur ; héritiers doivent respecter sa volonté qui prime sur celles des proches.