VEF Blog

Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 14-03-2018 à 23:57:07

Le 14 mars 2018 : Conférence-débat : « Quels choix éthiques pour vivre en société » Organisé par Antenne Sociale de Lyon avec Emma

 

 

 Conférence-débat : « Quels choix éthiques pour vivre en société » Organisé par Antenne Sociale de Lyon avec Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon et Bruno Bonnell, député du Rhône. à l'Espace Saint Ignace 20 rue Sala à Lyon 2 ème

 

 

 

 

 « La loi est un socle, une base essentielle qu'il faut préserver et en même temps, le réel la déborde » dit Marion Muller-Collard du Conseil consultatif national d'éthique.

 

 

 Dans les débats de société, chacun confronte ses choix éthiques à ses convictions philosophiques, religieuses, ou politiques. Ces références sont-elles des rocs intangibles ou supportent-elles des mises en perspective selon l'actualité ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Modérateur Luc.  Notre référence,  c'est l'évangile,  mettre en avant la dignité de la personne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chef d'entreprise dans le numérique.  On vit une rupture aussi importante que celle du début du 19 ème siècle.  C'est une nouvelle organisation sociale fondamentale, la fracture numérique.  C'est aussi la facture environnementale,  voir comment on va essayer de changer notre planète,  voir aussi avec le phénomène migratoire avec des gens qui fuient leurs pays, parce qu'ils ne peuvent plus y vivre. 

 

 

Cette 3 ème dimension,  qui est cette globalisation. Avoir une éthique dans la politique,  avoir une politique éthique.  Il y a un impact sur le quotidien des gens.  Quand nous aller passer sur la loi immigration.  Le souci de cette loi éthique,  c'est de pouvoir dialoguer indéniablement avec les talents,  les personnalités,  la diversité des gens que nous accueillons dans nos territoires. 

 

 

 Afin de gèrer le mieux possible avec le souci d'intégration,  c'est de trouver l'équilibre entre les deux.  Dans la dignité,  il faut qu'on anticipe ce phénomène,  toutes les études montrent que le phénomène migratoire va augmenter.  D'abord, il faut fixer les règles, il faut traiter les gens qui sont sur notre territoire. Essayons ensemble de faire fonctionner ce système.  Ce contrat va dans les deux sens. 

 

 

 Il faut parler notre langue sur notre territoire.  Avoir la mobilité sur le territoire.  La question,  on va essayer de vous apporter quelques choses,  mais vous,  qu'est ce que vous pouvez nous apporter,  ce sont les règles que nous devons nous fixer.  La loi sur l'immigration est un bon symbole sur la l'éthique.  Penser avec une sensibilité commune qui n'est pas simplement une appréciation personnelle. Il faut avoir la réflexion,  l'envie, la volonté.

 

 

 Actuellement, nous n'avons pas de commission,  nous allons dans un monde vers la pondération de la loi.  Autre exemple sur l'intelligence artificielle,  l'expertise est intéressante,  y compris sur la Bioéthique.  L'éthique va se retrouver avec un problème scientifique. Mon rôle aujourd'hui,  c'est de vous confronter à cette réalité.  Sur le plan societal,  on ne peut pas garder les mêmes valeurs que nous avions auparavant. 

 

 

 

 

 Nous devons parler de la doctrine sociale de l'église catholique.  La personne humaine est cadeau,  elle ne se refuse pas,  elle se reçoit.  Toute personne est digne de respect.  Elle est membre d'une communauté humaine, elle est riche,  complexe,  en complémentarité,  parce qu'elle est multiple.  Ce principe est au centre de la doctrine humaine de l'église au service de la communauté.  C'est le principe de la dignité humaine.  Ca fait parti dd notre dignité,  elle est précieuse et doit être protégée. 

 

 

La tradition catholique voit le respect de la dignité humaine.  La personne humaine est faite pour vivre en société.  La famille est la cellule de base de cette société,  parce que je suis aimé pour ce que je suis,  je suis accueilli.  Il y a cette notion d'accueil.  L'église est très attentive aux jeunes.  La notion de bien commun est en adéquation avec la famille.  L'individualisme est à l'opposé de la sphère du bien commun.  On peut soumettre le bien d'une minorité au bien d'une majorité. 

 

 

 C'est servir au prix densa vie pour ceux qu'on aime.  Il n'est pas toujours facile de s'entendre avec tout le monde, avec la notion de bien commun.  3 ème notion,  la subsidiarité, c'est le fait du prince.  C'est le totalitarisme, ce principe nous appelle avec un équilibre entre les groupes privés et les groupes publics. 

 

 

 C'est de trouver un équilibre,  c'est ce qui définit la solidarité.  La solidarité au non de ceux qui souffrent,  qui nous appelle à être attentif a travailler pour le bien commun.  Nous les gardiens des nos frères et de nos soeurs.  L'église nous appelle souvent à travailler pour la justice sociale. 

 

 

 Tout est lié, nous ne sommes pas propriétaire de nos biens.  Le respect de la personne implique une responsabilité d'égalité pour le bien commun.  La notion d'égalité est une chance pour atteindre le sommet que nous avons en chacun de nous.  Nous avons besoin des uns des autres pour être plus digne, plus fort,  plus fort avec une intelligence au service du bien commun.