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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 20-05-2018 à 22:13:52

Le 20 mai 2018 : Les Rencontres Interreligieuses du Ramadan à la Grande Mosquée de Lyon sur le thème « Croire pour soi ou croire p

 

 

 Les Rencontres Interreligieuses du Ramadan à la Grande Mosquée de Lyon sur le thème « Croire pour soi ou croire pour les autres ? »

 


 La Grande Mosquée de Lyon organise des conférences inter-religieuses durant tout le mois de Ramadan tous les dimanches de 14h30 à 16h30

à la Grande Mosquée de Lyon.

 

 

 

 

 

 

 Récitation coranique 

 

 

 Présentation par Kamel Kabtane (Recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Président de l'institut Français de Civilisation Musulmane)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Karim Ifrak

(Chercheur au CNRS et spécialiste de l'histoire de la vie et de la pensée des mondes musulmans)

 

 

 Croire pour soi ou croire pour les autres. Qu'est ce que c'est croire pour les autres, pas seulement pour les questions religieuses, mais aussi dans le domaine politique,  c'est un fait, on ne peut pas le nier.  Cette façon de croire pour les autres n'est pas anodine,  de façon consciente ou de façon inconsciente.  Même le fait de croire pour les autres d'une façon négative,  en sachant que l'on respecte ceux qui ne  orient pas.  

 

 

Dans la tradition islamique, c'est la notion de croire,  il y a d'abord le croire avec sincérité,  elle est très importante.  Il y a la Taqwa,  il y a ce respect d'amour d'une façon consciente et sincère.  Quand n'est plus dans le croire,  c'est le faire croire,  c'est l'équivalent de croire pour les autres.  C'est de l'hypocrisie,  c'est la notion du double visage, il y a ceux qui sont dans la croyance pour qu'on les regarde.  La notion de la sincérité n'existe pas. 

 

 

 La duplicité,  on n'est pas sincère avec les gens, et on ne l'est pas avec soi même.  Il y a d'autre notions dansle croire,  cette chose qui est intangible avec la rationalité cérébrale avec l'âme et le coeur.  Dans la Qur'an nous avons des personnes qui nous montre l'exemple avec les prophètes.  

 

 

 Quand on croit avec des preuves à l'appui,  croire,  à la mort,  croire à la résurrection.  La foi c'est quelque chose qui monte et qui descend,  tout simplement parce que nous sommes humain.  Nous sommes traversé par des faiblesses et des doutes.

 

  

 


Le père Christian Delorme

(Délégué épiscopal pour les relations interreligieuses) 

 

 

 Le thème proposé est vaste et mérite que l'on s'y attarde,  qu'est ce que c'est :  croire ? Croire,  équivaut avoir la foi,  c'est croire en Dieu. 

 

 

 C'est une doctrine qui demande à avoir la foi dans le credo, c'est une attestation de foi qui vient des témoignages de nos nobles prédécesseurs. Ce credo qui nous différencie des mondes juifs et des mondes musulmans.  C'est le dynamisme interne de la vie de Dieu. Pourquoi est ce que je crois,  parce que je crois dans la tradition des mes origines. 

 

 

 La foi ne demande non pas seulement par tradition,  mais croire en un seul Dieu,  croire dans sa doctrine,  croire de cette certitude intérieure,  c'est un dépôt qui a été placé en moi.  Pourquoi certains qui ont la foi naturellement et ceux qui disent, je n'y arrive pas.

 

  

Croire,  parce que ?  La foi c'est une relation à Dieu.  J'aime Dieu parce qu'il est Dieu.  Jésus parlera du royaume de Dieu et de sa vie éternelle.  Aujourd'hui, c'est la fête de la Pentecôte, cette fête chrétienne,  croire pour soi ou croire pour les autres. 

 

 

 


 Étienne Tissot

(Président du Conseil du Consistoire de l'Église Protestante)

 

 

 Pour nous la foi,  c'est un acte majeur,  c'est une rencontre en Dieu et l'homme.  C'est un sentiment de paix intérieur.  C'est une conversion de coeur pour acquérir la foi.  Nos origines culturelles nous obligent à avoir la foi des nos parents. 

 

 

 Avant de donner le baptême à une personne qui veut se convertir au protestantisme,  il y a un long parcours sur son attachement à la foi. Le "Je crois en Dieu le père tout puissant",  a une puissance qui est très importante dans l'aspect de témoignage et l'aspect de transmission. 

 

 

 Être une église de témoin. C'est du témoignage sans prosélytisme,  et en ce jour de la Pentecôte,  c'est tout un témoignage de la parole de Dieu.  Nous chrétiens,  nous sommes frères en Christ, l'église c'est la communauté des croyants,  nous protestants,  nous sommes frères avec les juifs et les musulmans. 

 

 

La fraternité,  devient universelle,  au même titre que la charité est aussi universelle.  Croire pour soi est fondamental, mais aussi croire pour les autres et avec les autres.   

 

 

 


 Yahia Christian Bonaud

(Islamologue traducteur et commentateur du Saint Coran)

 

 

 Croire,  c'est la notion de fidélité,  c'est une adhésion mentale et sentimentale.  La croyance,  ou les croyances théologiques et sentimentales,  adhérent, ce ne sont pas des choses que l'on fait par choix. Il n'y a pas de contraintes en religion.

 

 

 On ne peut pas contraindre quelqu'un qui ne croit pas et ne pas mettre en doute ceux qui pensent autrement. Cette foi qui nous habite,  vient elle de l'intérieur ou vient elle de l'extérieur ? 

 

 

 Il ne fait aucun doute que notre foi nous vient de nos pays traditionnels.  Nous avons des canaux de transmission en fonction des croyances que nous pouvons avoir. 

 

 

 endant des milliers d'années,  nous avons lu la Thora,   Bible et le Coran, mais aujourd'hui,  sommes nous capables de faire un réexamen du degré de notre foi pour croire et Croire avec les autres.  Il faut se forger pour croire par soi même.  Ce genre de de formation s'impose de nos jours.