Sous forme de théâtre épistolaire, « Lettres à Nour » est un dialogue entre un père islamologue érudit et sa fille, partie rejoindre Daech. Inspiré de son roman éponyme Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ?, ce texte vise à déconstruire l’idéologie de Daech et remet en cause les certitudes des spectateurs.
Rachid Benzine lit sur scène, avec la comédienne Lina El Arabi, Lettres à Nour, tiré de son roman Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ? (Seuil, 2016), correspondance entre un père philosophe, musulman épris des Lumières, et sa fille Nour, 20 ans, qui disparaît pour rejoindre en Irak un homme épousé en secret, lieutenant de l’organisation Etat islamique.
Cette lecture, qui dure au moins une heure, est suivie d’un débat sur la radicalisation de la jeunesse, avec Rachid Benzine, islamologue, enseignant et écrivain