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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 27-02-2019 à 23:27:51

Le 27 février 2019 : Conférence-débat : « L'enseignement De l'Histoire De La Colonisation » Dans l'amphithéâtre MILC De Lyon 2 BDR

 

 

Conférence-débat : « L'enseignement De l'Histoire De La Colonisation » Dans l'amphithéâtre MILC De Lyon 2 BDR Organisé par BDE GAÏA - ISPEF Lyon 2 Dans l'amphithéâtre MILC De Lyon 2 BDR

Située au 35 rue Raulin à Lyon 7 ème 

 

 

 

 Pourquoi ne pas s'ouvrir à un sujet très peu connu ? L'histoire de la colonisation connait de grands changements dans son enseignement depuis les années 80.?

 

Pourquoi ces mutations ? Quelles sont les influences des politiques publiques ? Comment les programmes sont choisis ?  

 

 Autant de questions auxquelles Laurence De Cook, historienne et professeure d’histoire au lycée de Nanterre, vice-présidente du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH) pourra répondre ! ?

 

 

L'enseignement de l'histoire de la colonisation
Maison internationale dds langues et de la culture (MILC) 35 Rue Raulin Lyon 7 ème

 

 Présentation de la conférence par Françoise Lantheaume (Sociologue,  spécialiste de la transmission de la mémoire coloniale,  professeure des universités en sciences de l'éducation)

Laurence de Cock (Essayiste et historienne, Professeure et d'histoire et de géographie, docteure en sciences de l'éducation)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A été parachutée dans une collège de Nanterre, dans un quartier difficile,  fille de la bourgeoisie champenoise, fait ses premières armes dans ce collège avec des difficultés profondes. Ces enfants de 6 ème et 5 ème,  sont issus de l'immigration 100% d'origine maghrébine.  Et pour cela,  elle a lu de la sociologie,  afin de mieux connaître le parcours de ses élèves.  En 2005,  c'était l'année de la révolte des banlieues,  suite à l'affaire Zyed et Bouna. Il fallait ne pas montrer cette repentance. 

 

 

 Oui la question coloniale devait être inscrite aux programmes scolaires.  Ça donne une identité particulière aux élèves.  C'est un beau sujet de recherches.  Avec cette nécessité,  cette urgence, de sortir de soi même sur l'enseignement du fait colonial.  Une thèse n'est jamais une formalité.  Quand une question est sensible dans les débats publics,  elle l'est également avec les élèves dans les classes.  Est ce que les programmes scolaires sont des réponses à des questions politiques. 

 

 

 Est ce que les programmes scolaires sont des réponses à des questions politiques.  Qu'est ce c'est cette discipline historique ? Comment ce type de questions peut il être inscrit dans les valeurs républicaine. Est allée dépouiller les archives départementales depuis 1980,  c'est la construction d'un phénomène public, l'approche culturelle,  aujourd'hui,  on dirait le problème identitaire.

 

 

 C'est une question culturelle auprès des institutions scolaires.  Est ce que cette institution doit s'adapter aux cultures de ces jeunes issus des anciennes colonies françaises.  Est ce que l'on doit adapter les programmes à la question coloniale ? L'histoire coloniale a toujours été enseignée.  Ce contenu d'enseignement doit il être enseigné pour avoir un apaisement social.  

 

 

 Il y a un gros tabou.  La question de la torture pendant la guerre d'Algérie est beaucoup plus présente dans les manuels d'histoires.  Cette entrée par les archives, ne répond pas forcément à des événements politiques.  Ce travail a été fait pour les collèges et les lycées. Il y a le circuit d'écritures pour réfléchir à l'enseignement de l'histoire. C'est long et protocolaire.  L'autre débat,  c'est l'organisation de la dimension scolaire,  en créant des bureaux, comme on crée des commissions,  c'est de faire rentrer des acteurs politiques pour créer le conseil supérieur des programmes.  Un programme d'histoire,  c'est aussi un projet mémoriel, c'est aussi un projet politique. L'enseignement du fait colonial était souvent corroboré au fait religieux