Journée d'étude « Christianisme et judaïsme, unité et diversité » Organisé par Faculté de Théologie, UCLy Campuis Carnot 23 ue Carnot à Lyon 2 ème Journée d'étude organisée par le Centre Chrétien pour l'Etude du Judaïsme et le Comité diocésain pour les relations avec le judaïsme.
À la lecture des textes juifs, quels possibles s’ouvrent pour le christianisme ?
Christian Argoud (Prêtre du Diocèse de Valence)
Point de vue chrétien, quelles positions théologiques et quelles circonstances ont causé la séparation judaïsme christianisme ? Quels sont les domaines où le dialogue peux être fructueux ?
Affirmer la continuité entre judaïsme et christianisme. Le fruit ou la fleur de l'arbre est le Christianisme. Le judaïsme du temps de Jésus, le texte dit, entre juifs et chrétiens sont nés de la même mère. Le texte insiste pour dire que Jésus était un juif de son temps. Jésus est en accord avec la pensée juive de son temps. La rupture va être affirmée dans une perspective eschatologique, elle est située dans son texte avec Jésus de Nazareth.
Le texte va affirmer que la séparation est étalée sur plusieurs dizaines d'années. Nous passons au critère ethnique. Envisager l'histoire de la longue séparation pour savoir ce qu'étaient la Synagogue et l'Église. Nous n'avons pas fini de méditer sur cet héritage du judaïsme ancien.
Les points de dialogue, quand on parle de dialogue, de quoi on parle, est ce un dialogue interne de l'Église, un dialogue externe, un dialogue pour se connaître, un dialogue pour agir, ou un dialogue théologique ou interreligieux.
Objectif du dialogue, approfondissement de la connaissance mutuelle, engagement commun pour la justice et la paix, de la préservation de la création, de la réconciliation. Engagement commun contre toute discrimination raciale et antisémitisme. Champ social et caritatif, la recherche du bien commun. Rendre témoignage de l'amour et de la sollicitude de Dieu. Ce sont des actes de foi de notre espérance.
Peut
il y avoir un dialogue théologique ? Du côté juif, c'est
clair, il n'y a pas de dialogue théologique, il y aurait
une recherche de convaincre l'autre. Dans le dialogue interne
de l'Eglise, il est déjà présent. L'identité de Jésus est
inacceptable pour le judaïsme. Pour le côté juif,
l'identité juive de Jésus est naturelle. Quelle est la
messianité divine de Jésus ?
Les questions ecclésiologiques, la question de l'alliance, la place de chacun dans le dessin de Dieu. Ce sont des questions internes à l'Église. L'objectif est de donner un sens positif de Jésus. Nous parlons du même Dieu.
Accueil et Présentation par Jean Marie Thomas (Délégué épiscopal en relation avec le judaïsme)
Open Shabbat avec Michael Barrer avec sa compagne Ruth, donnent une soirée avec un repas casher.
Le Rabbin Nissim Malka (Rabbin de la Grande Synagogue de Lyon)
De l'alliance universelle à l'alliance particulière. Des lois données à Noé à la révélation dela Torah.
C'est Noé qui va arriver à sauver l'humanité, c'est lui réincarne le renouveau de l'humanité.
La lumière apparaît avant la création des astres, c'est cette lumière qu'Adam, le premier homme, possédait d'une façon innée. Quand Noé prend la destinée de la création, il s'engage à respecter ces conditions, à respecter l'humanité, il s'engage à ré découvrir ces points d'attaches. Quand Abraham est venu 10 générations plus tard, c'est pour connaître l'importance d'Abraham, qui va s'engager à de réparer ces actions, le vol, le meurtre, la cruauté, la corruption sur la terre, il s'engage sur la foi en Dieu. Il est capable, seul, de retrouver cette cohérence. Il va instituer la circoncision, c'est cette nouvelle alliance pour garantir la pérennité de l'humanité toute entière.
C'est l'harmonie des obligations que Dieu lui donne. Quand Moïse reçoit la Torah au Sinaï, c'est comme s'il recevait la création du message universel. L'alliance qui est faite sur le Mont Sinaï, c'est une alliance acceptée, c'est en même temps une acception comme c'est aussi une obligation, pour que l'humanité puisse aboutir à ce qu'elle est. On n'a pas besoin d'être juif pour accepter le projet divin, mais on ne peut pas accepter d'être détaché de son histoire.
Le principe de l'humanité, c'est qu'Adam, soit le premier homme qui ait été créé tout seul, ce qui efface tous les principes de discriminations raciales.
Le père Jean Massonnet (Président des Amitiés Judéo-Chrétiennes)
La
lecture des textes juifs, quels possibles s'ouvrent pour le
Christianisme.
La Torah a été reçu par Moïse sur le Sinaï, c'est une vue théologique, il va la transmettre, c'est une attitude d'écoute, de transmission et d'obéissance. C'est une source de puissance, il la transmet à Josué et ensuite aux anciens et aux prophètes et aux hommes de la grande assemblée. Au cours de cette transmission, tous ceux qui la reçoivent, vont l'enrichir, susciter beaucoup de disciples, c'est l'expression de la parole de Dieu. Cette parole éclate dans le monde entier. C'est inséparable de la dimension horizontale.
Le monde est suspendu à la source de ce qui nous fait vivre. Avec Simon le Juste, qui a vécu au moins 200 ans avant notre ère, Dieu demande la gratuité dans nos actes, dans la transmission, quand on reçoit la parole de Dieu, on la reçoit comme au Sinaï, comme si c'était la première fois.
La Torah, cette parole est faite pour tous. Une tradition dit : "fuit les honneurs, c'est une question d'humilité". Comptes toi parmi les disciples d'Aaron.
Aimes la paix et poursuit la.
Ils ont reçu des coutumes, par exemple, la résurrection des morts, c'est une puissance de Dieu. Et Dieu est cohérent avec lui même. La parole de die a été donné à Moïse, et chacun a reçu cette source.