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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 17-11-2019 à 00:04:59

le 16 novembre 2019 : Journée d'étude « Bioéthique : se former pour mieux en parler » organisé par le diocèse de Lyon .

 

 

Journée d'étude « Bioéthique : se former pour mieux en parler » organisé par le diocèse de Lyon .

Une journée ouverte à tous pour se former et acquérir des points de repères en bioéthique à partir d’une anthropologie chrétienne. 

 

 

Les états généraux de la bioéthique ont été l’occasion pour les chrétiens de découvrir quelques enjeux de la bioéthique. Mgr d’Ornellas nous a invité à entrer dans une posture de dialogue. Il parait essentiel que les chrétiens continuent à se former en bioéthique et puissent acquérir des points de repère solides qui leur permettent d’entrer en dialogue et de transmettre ce qui les anime. 

 

 

 Animée par des spécialistes de ces questions, cette journée sera composée de 3 interventions et d’ateliers qui permettront  faire une synthèse sur les grands sujets de bioéthique.

 


 Présentation par Jean Baptiste Cocagne

(Rédacteur en chef RCF)

 

 

 


 Mot d'accueil par Fabien Revol

(Coordinateur adjoint Titulaire de la Chaire Jean Bastaire, du laboratoire de biologie Générale de l'Université Catholique de Lyon)

 

 

 

 

 


 Intervention du Père Bertrand Pinçon

(Doyen de la Faculté de théologie de l'université Catholique de Lyon)

 

 

 

 

 


Intervention d'Aude Corvaisier-Riche

(Déléguée épiscopale à la Pastorale de la Santé) 

 

 

 

 

 

 

 Contexte de la bioéthique en France par le père Thierry Magnin

(Secrétaire Général de la Conférence des Évêques de France)

 

 

 

Bilan des États Généraux de la bioéthique en France en 2018.
Quel monde voulons nous pour demain ? Je ne connais pas d'équivalent dansle monde,  c'est une chance pour la démocratie.  C'est une grande chance.  9 thématiques,
1 cellules souches et recherche sur l'embryon,  comment favoriser et encadrer.
2 comment éviter que la recherche
3 dons et transplantations d'organes. 
4 comment orienter l'application des neurosciences pour qu'elle reste au service de l'être humain. 
5 comment mieux réguler la collecte et l'utilisation des données
6 intelligence artificielle et robotisation
7 santé et environnement sur la santé. 
8 procréation et société comment repondre aux demande societale

 

9 prise en charge de la fin de vie. Comment aider et accompagner au mieux les patients en fin de vie. 

 

 

 Clarifier la notion d'âge de procréation. Des paradoxes signifiants répondre à des demandes sociétale  on dit souvent,  le biologique et le culturel et en même temps la levée de l'interdiction de l'anonymat des données des gamètes. Il y a des paradoxes que nous allons sans arrêt retrouver. 

 

 

Bien sûr,  il faut prendre le contexte de l'individu, la loi, la culture, le bien commun, le singulier et l'universel.  Et puis il y a le business des techno-sciences, ces questions de bioéthique,  il y a un marché,  ça fait parti de notre contexte, l'homme machine comme modèle. 

 

 

 La théorie de l'évolution, nous a bricolé et nous avons les outils pour bricoler la machine.  Nous avons ce prototype là pour dépasser ses limites.  Avoir une espèce de foi la machine comme modèle,  le corps devient un support.  Le corps est un cerveau, une sorte de tyrannie de la performance technique.  Toute science est réductionniste, mais en même temps, tout est lié biologie et écologie intégrale.

 

La France laïque est beaucoup plus prudente que les autres pays européens. 
Quand il y a une maladie,  il y a le réparer l'humain,  une demande d'amélioration.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Intervention du Père Bruno Saintôt 

(Jésuite Directeur du département éthique biomédicale du centre Sèvres) 

 

 

 Quel monde voulons nous pour demain ?  A quoi voulons nous que le monde ressemble ?

Comment aider et comment réguler,  au non de la lutte contre les souffrance,  quelles sont les valeurs et le modèle d'éthique.  La manière de poser la question de l'éthique de l'équilibre. Est ce bien un modèle français.  Possibilités biotechnologiques, clients fournisseurs. 

 

 

La question majeure,  le risque de eugénisme. L'intérêt de l'enfant,  ce sont des arguments à géométrie variable.  Le statut éthique du corps et du lien charnel.  C'est dans quel cadre posons nous ces questions là, en matière de santé publique.  Quelles priorités,  questionner le sens de nos pratiques.  Quel est le lien entre foi et éthique ? Le don de Dieu est premier.  La foi est u  don qui oblige.  L'éthique chrétienne ne se réduit pas qu'un système de valeurs et de normes. Elle repose sur des idées,  des motivations,  des actions, penser, agir. 

 

 

La reprise de l'idée théologique ancienne d'une fraternité universelle, l'homme,  corps,  âme.  La question du relativisme démocratique,  sur une certaine conception de la personne.  Le corps est une expression de la personne.  La pensée de l'église va s'unifier sur la dignité de la personne. Mystique du soin de la personne  (Mathieu 25), c'est une grande constance de la doctrine sociale de l'Église.  C'est un principe de fédération des énergies,  c'est un principe de cohérence sociale.  C'est incroyable,  c'est la parabole du "Bon Samaritain",  le prochain est celui dont on se rend proche par l'attention et le soin. 

 

 

La fonction médicale,  c'est de prendre soin de l'autre, c'est le seuil de l'humanité. 
Le grand principe de la dignité,  valeur absolue de la personne,  de tout être humain.  L'unité de la personne. Les relations d'amour, les relations de fraternité.  Soin du monde commun,  écologie intégrale. 

 

Une approche systémique de la bioéthique, unité intégrale,  dignité,  Liberté,  identité et intégrité.  Quel est l'enjeu majeur actuel ? L'ébranlement de de la conception de la personne,  le corps est indissociable de la personne. L'homme est souverain sur son corps et son esprit. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Bioéthique : Quel monde voulons nous ? Sources et pratiques du dialogue par le père Bruno Saintôt ( Jésuite,  Responsable du Département Éthique biomédicale,  Centre Sèvres Paris)

 

 

 Problématique.  Comment se situer comme chrétiens dans les débats bioéthique,  après avoir travaillé quelques questions particulières en ateliers. 

 

Une ambition d'animation du monde par le bien.  Une ambition qui pourrait paraître démesurée et orgueilleuse. 
Une ambition d'écoute et de dialogue.  Entendre les aspirations,  les désirs et les souffrances des personnes.  En souffrir soi même,  désirer aider les personnes, proposer une vision intégrale de la personne en société (ce qui inclut formation,  engagement de pensée et d'action).

 

 

 La bioéthique nous confronte à des situations extrêmes,  aux périphéries de l'existence.  Mais aussi à partir de ces situations extrêmes,  difficiles. Rencontre,  connaissance mutuelle et estime (amour) réciproque.  Travailler sérieusement les questions qui vont être débattues en distinguant les niveaux de priorités.  Creuser dans la prière et la méditation sa manière de penser et de parler.  Que ce que l'amour de Dieu affine dans notre manière de penser et de parler ?

 

 

 Clarifier la relation au pouvoir politique.  La fraternité consacre notre dépenses mutuelle et appelle chaque citoyen a apporter sa contribution pour faire vivre le projet collectif.  L'acceptation de nos interdépendances.  Décider de suivre sa conscience,  former sa conscience en lien avec d'autres personnes dans le monde commun.  Se libérer des sentiments de défaite,  d'aigreur et d'amertume.  Choisir le bien et ne pas se lasser de faire le bien. Ne s'épuiser en lamentations auto défensives. 

 

 

 Nécessité d'une parole de vérité.  Une occasion de conversion et de travailler avec d'autres pour le soin de la maison commune.  Toutes les questions de bioéthiques sont en lien de filiation avec la volonté.  La dignité repose sur la liberté.  Il faut penser tous les liens fondamentaux comme un contrat.  Nous sommes invités à repenser notre rapport a la technique qui conditionne des styles de vie. Une obligation et une possibilité de faire du commun et de dépasser les luttes d'intérêts divergents.  Penser et vivre ensemble un autre type de progrès.