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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 11-01-2020 à 21:57:16

le 11 janvier 2020 : Conférence Mosquée de Décines-Charpieu par Cheykh Mustapha El Kousini Imam et Conférencier de la Mosquée Al W

 

 

  Conférence Mosquée de Décines-Charpieu par Cheykh Mustapha El Kousini Imam et Conférencier de la Mosquée Al Warithime de Chambéry

Thème : "La facilité,  dans l'islam, facilitez et ne compliquez pas les choses".

 

 

 

 Avec la présence de cheikh El Kousini de la mosquée de Chambéry et cheikh Mohammed Minta sur le thème :"facilité et de rendez pas les choses difficiles" يسر ولا تعسر

 

 

D'après Ibn Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
« Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise ».

 

(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4027) 

 

 

Abû Musâ dit : « Lorsque le Messager d’Allâh envoyait l’un de ses compagnons en mission, il lui disait : « Annoncez la bonne nouvelle et évitez d’inspirer la répulsion aux gens. Et facilitez les choses au lieu de les rendre difficiles ». 

 

 

Récitation coranique  

 

 

 D’après Abu Burda : « Son père rapporte que le Prophète (salallâhou ‘alayhi wassalaam) l’ayant envoyé en mission avec Mu’ad au Yémen, il leur dit : « Facilitez les choses et évitez de les rendre difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et évitez de faire repousser les gens. Accordez-vous et ne divergez pas ».

 

 

 Dans le hadith d’Anas ibn Mâlik : « Le Messager d’Allâh dit : « Facilitez les choses au lieu de les rendre difficiles et suscitez la quiétude au lieu de la répulsion ».

 

 

 Le Prophète mentionne conjointement et simultanément, dans ces divers hadiths, la chose et son contraire. Car il se peut qu’on fasse une chose et son contraire à des moments respectivement différents. Ainsi, s’il s’était restreint à recommander la facilité cela s’appliquerait à l’individu qui emploie la facilité une ou plusieurs fois tout en l’employant dans la majorité des cas. Mais ayant ajouté : « Ne rendez pas les choses difficiles », l’imposition de la difficulté a été niée dans tous les cas et de toutes les façons. Ce qui est le but visé par cette formulation.

 

 

Ceci s’applique aussi aux recommandations faites à Mu’ad et au père d’Abû Burda : « Facilitez les choses et évitez de les rendre difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et évitez de faire repousser les gens. Accordez-vous et ne divergez pas ». Pour éviter qu’ils ne s’accordent à un moment en divergents par d’autres, ou qu’ils s’accordent sur un sujet en divergent sur d’autres. 

 

 

 Par ailleurs, le hadith enjoint d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce d’Allâh, de Sa grande rétribution, de Ses larges faveurs et de l’ampleur de Sa miséricorde. Alors qu’il interdit, à l’opposé, d’inspirer aux gens la répulsion en leur évoquant les affres du jugement dernier, les menaces d’Allâh, et Ses Châtiments, de façon séparée, sans évoquer comme annexes, conjointement à l’annonce de la bonne nouvelle. 

 

 

 En fait, le hadith recommande de gagner les cœurs des nouveaux convertis à l’Islam, de mieux les disposer en faveur de la religion, et de s’abstenir de l’emploi de la rigueur avec eux. Il en est de même envers les enfants qui s’approchent de la puberté ou qui viennent juste d’atteindre la puberté, ainsi qu’envers tous les repentis. Ces catégories de gens doivent être traitées avec ménagement et indulgence afin qu’ils accèdent à la piété et aux œuvres de dévotion progressivement.

 

 

 Aussi, lorsqu’on facilite la pratique de la religion pour un nouveau ou un futur adepte, on l’encourage en fait à l’entreprendre et il finit généralement par s’y appliquer davantage. Alors que si on lui rend les choses difficiles et qu’on y emplie trop de rigueur, il risquera de la pas y adhérer, ou encore, s’il y adhère, il risquera de ne pas persévérer à pratiquer, sinon du moins, il n’y trouvera pas goût. 

 

 

 Le hadith commande aux gouvernants d’être bienveillants, comme il commande aux co-gouvernants de s’accorder, de s’entendre et d’être en harmonie. Ceci étant l’une des questions d’importance majeure. Car la majorité des affaires ne s’accomplissent que s’il y a accord et entente.

 

 

 Et s’il y a désaccord ou divergence, on manque de réaliser l’intérêt recherché. L’Imam (ou chef de la nation) doit donner des consignes et des directives aux gouverneurs même s’ils sont des gens de mérite et de vertu à l’instar de Mu’ad et Abu Burda. Car le rappel profite aux croyants.

 

 

 Il n'y a que de la facilité, il n'y a rien de compliqué.  Quand un musulman est voyageur,  il n'y a aucune difficulté,  le fait de raccourcir ou de regrouper ses prières.  Chaque acte que doit faire le musulman sont très simples,  à l'époque du Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ),  il transmettait son message avec facilité.  Quand quelqu'un éclate de joie,  nous nous devons le remercier.

 

 

 La femme du Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ),  notre mère Aïcha,  préconisait toujours la facilité,  la facilité accompagne toujours les difficultés. Quand il lui arrivait un mal, c'était un bien pour lui.  Celui qui rend les choses douces,  Allah ( Wa Azeogel ) lui facilitera toutes choses sur terre.