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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 08-02-2020 à 22:07:59

Le 08 février 2020 : Conférence au Centre Interculturel de Décines avec Hassan Iquioussen « L'Engagement citoyen ».

 

 

 Conférence au Centre Interculturel de Décines avec Hassan Iquioussen « L'Engagement citoyen ».

 

 

 Définition spirituelle de l'engagement citoyen,  il y a d'abord ceux qui disent qu'ils sont athées,  ce sont ceux qui ne croient pas en Dieu.  L'islam est une religion profondément laïque,  l'islam fait la distinction entre le laïc et le politique. Le ibadat est le religieux et mouhabadat n'est pas le religieux.  Le but c'est la justice et combattre l'injustice. L'islam fait la différence entre le din et la dounia.  Le din,  on n'y touche pas. Le din, c'est le suivi.  La dounia est figée,  l'objectif,  c'est le bonheur et le bien être pour l'homme.  En vérité,  l'islam est une religion laïque. Faire de la politique,  c'est pour la bien des autres,  tous les prophètes ont été envoyés pour le bien être des gens,  pour la justice des hommes.

 

 

 Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ) nous a adressé le livre et la justice. Il n'y a pas de spiritualité sans justice.  Le Prophète ( Sallallah Aleyi Wa Salem ) est venu sur terre pour améliorer les choses,  avec le monde invisible et monde visible.  Allah est venu avec la justice, même avec les non croyants.  Il n'y a pas de spiritualité en islam,  si il n'y a pas d'engagement citoyen.  Notre spiritualité,  c'est de la politique de la chose publique.  L'islam qui a pour but,  de nous rendre heureux sur terre et dans l'au delà. 

 

 

 Vouloir vivre pleinement comme musulman respectant les exigences fondamentales de l’islam n’est pas nécessairement contradictoire avec la vie moderne si on opère la distinction entre l’intégralisme et l’intransigeantisme Ces deux termes nous semblent désigner deux réalités tout à fait différentes. L’intransigeantisme désigne le refus de transiger avec des données culturelles extérieures au modèle catholique originel, l’intégralisme le souci d’englober la totalité des actes et des pensées dans la référence religieuse, de ne pas reléguer le religieux dans un espace et un temps précis, de ne pas séparer les attitudes religieuses de toutes les autres attitudes exprimées par le sujet. »

 

 

 La distinction entre ces deux termes permet de dégager quatre « aires problématiques » selon la manière dont elles conjuguent » intransigeantisme et transigeantisme d’une part, intégralisme et marginalisme d’autre part. Ces quatre types d’attitudes sont : le champ de la nouveauté, définie par le transigeantisme et l’intégralisme, et que j’ai supposé présent, par analogie, pour l’islam de France ; la christianitude (ou l’islamitude), au croisement de l’intégralisme et de l’intransigeantisme ; la stabilité (le religieux est considéré comme un dépôt de foi qui ne doit pas s’adapter, et comme un registre d’action parmi d’autres, qui ne les unifie pas); (d) la sécularité (la modernité particularise le religieux et en fait une sphère d’attitudes et de comportements ne relevant que de l’autonomie individuelle).