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Titre du blog : Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix
Auteur : abdelmalik
Date de création : 05-06-2011
 
posté le 09-03-2020 à 23:03:25

Le 09 mars 2020 : Rencontre avec une jeune militante d'Alger Organisé par Malika Benarab Attou et CSLPA - Collectif de Soutien Lyo

 

 

Rencontre avec une jeune militante d'Alger

Organisé par Malika Benarab Attou et CSLPA - Collectif de Soutien Lyonnais au Peuple Algérien 

à la Bourse du Travail, Place Guichard à Lyon 3 ème 

 

 

 Présentation de la soirée par Nadia

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation du Hirak par Mourad 

 

 

 

 

 

 

 Sonia Gassemi,  chroniqueuse radio et militante féministe

La place de la femme dans la révolution algérienne. 

 

 

 Sur la question du divorce,  autant divorcer au plus vite afin d'éviter que la situation se dégrade,  en cas de conflit,  on n'a pas le choix.  En fait l'homme se projette dans le futur avec une vie saine et heureuse avec des enfants.  Le mariage,  c'est quand même la clef du bonheur avec des enfants et c'est la plus belle preuve d'amour. 

 

 

 La femme pour se marier en Algérie,  doit avoir un tuteur,  en sachant que la polygamie est autorisée pour les hommes.  La femme n'a pas le choix de pouvoir décider librement. 

 

 

La part des femmes,  dans le monde professionnel,  a beaucoup évolué depuis le hirak,  en Algérie,  on parle du code de l'infamie.  Y a t il,  un avant et un après le hirak,  qui a commencé en 1965. La présence des feministes dans le combat depuis le mois de février 2019. On ne peut pas libérer le pays,  si on ne libère pas les femmes.  Jusqu'à maintenant, les femmes n'avaient pas le droit de sortir le vendredi, on disait jumaa Moubarak et maintenant, on dit hirak Moubarak.  Le pays a changé depuis le 22 février 2019, toutes les polémiques qui ont eu lieu depuis le début,  se sont atténuées. Vive les polémiques.  

 

 

 Alger,  ce n'est pas l'Algérie,  il y a aussi les autres villes et les villages.  Le fait d'investir la rue pour une forme artistique. ! Le hirak, c'est la maturité.  Les réseaux sociaux sont une caisse de résonance pour le hirak qui est une source d'inspiration réelle.

 

 

Les rapports sociaux en Algérie ont commencé a évoluer.  Le "qui tue qui", c'est une expression qui date depuis la décennie noire dans les années 1990. 

Nous militons pour un état de droits,  les femmes continuent à se battre pour leurs droits,  c'est un sujet important pour une démocratie.  L'égalité des droits et de devoirs ont évolué. 

 

 

 L'art et la culture adoucissent les mœurs. 

Quand les hommes sortent pour manifester, on dit c'est une émeute, mais quand les femmes sortent pour manifester,  on dit que c'est une révolution.