Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le jeudi 09 novembre 2017

le 08 novembre 2017 : Dîner du Vivre Ensemble dans le cadre de la semaine de l'Egalité au Centre Culturel Charlie Chalpin à Vaulx

 

 

 Dîner du Vivre Ensemble dans le cadre de la semaine de l'Egalité au Centre culturel communal Charlie Chaplin de Vaulx en Velin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Allocution de bienvenue de Mesudiye Bedir

(Présidente de la Maison des Dialogues)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Allocution d'Hélène Geoffroy

(Maire de Vaulx-en-Velin, ancienne Secrétaire d'État chargée de la Ville) 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Hélène Geoffroy, Abdel Malik Richard Duchaine et Yvette Janin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 


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posté le mercredi 08 novembre 2017

le 07 novembre 2017 : Conférence du Rabbin Alain Michel  à l’initiative de l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF) de Lyon à la

 

 

 

 Conférence du Rabbin Alain Michel  à l’initiative de l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF) de Lyon à la Grande Synagogue de Lyon 2e 

 

 

 sur le thème : « ANTISÉMITISME, PARCOURS HISTORIQUE JUSQU’À L’AFFAIRE DREYFUS ».

 

 

 Des persécutions médiévales à la Shoah, l’antisémitisme semble traverser l’histoire. Dans sa mise en acte sans cesse renouvelée, il paraît un défi au temps et à la raison de l’historien mais aussi de la communauté humaine. 

 

 

 Présentation de l'intervenant, Alain Michel,  par le père Jean Massonnet (Président des Amitiés Judeo Chrétienne)

 

 

 Alain Michel est un historien français né en 1954 à Nancy, qui vit en Israël depuis 1985. 

 

 

 Il est également rabbin du mouvement Conservative et dirige la maison d'édition Elkana, qu'il a créée en 2003.

 

 

 Des persécutions médiévales à la Shoah, l’antisémitisme semble traverser l’histoire. Dans sa mise en acte sans cesse renouvelée, il paraît un défi au temps et à la raison de l’historien mais aussi de la communauté humaine.

Les toutes premières manifestations d’antisémitisme (mais peut-être que le terme est trop fort ici puisque les historiens ne sont pas d’accord en ce qui concerne l’existence d’un éventuel antisémitisme antique ; les deux conceptions antagonistes sont les suivantes : d’une part on trouve les défenseurs de l’idée d’un « antisémitisme éternel » qui apparaît avec la naissance même du judaïsme (Mommsen) et d’autre part une position selon laquelle on ne peut pas vraiment parler d’antisémitisme avant la diffusion du christianisme (PoliakovIsaac)…) donc si l’on veut tout de même trouver des manifestations antijuives antiques, les premières connues dateraient du VIe siècle avant J.-C déjà. C’est en effet à cette date que les Babyloniens vont détruire le premier Temple à Jérusalem, obligeant les Juifs à s’exiler. Cette dispersion du peuple juif, du à cet exil, va largement contribuer à faire du juif un homme apatride, déjà une sorte de marginal et de toute façon quelqu’un qui appartient à une minorité. On sait qu’une forme d’antisémitisme existe aussi dans l’Empire perse au Ve siècle avant J.C. A Eléphantine, en Egypte, on parle de synagogue rasée et de massacres de Juifs. Au IIIe siècle déjà un prêtre égyptien, un certain Manethon, affirme que les juifs ne sont qu’une race de lépreux, il diffuse également d’autres accusations, qui seront reprises tout au long de l’antiquité, parmi elles : la stérilité, l’athéisme (puisque les Juifs rejettent le culte des dieux païens), la misanthropie (parce que les Juifs ne se mélangent pas au reste de la population). A ces propos s’ajoutent encore les pratiques considérées comme barbare de la circoncision ou encore la paresse, puisque les Juifs s’abandonnent à l’oisiveté tous les samedis. Notons que la plupart de ces accusations seront reprise par Alexandrin Apion qui s’est plu à récolter le maximum des rumeurs à l’encontre des Juifs (voir le Contre Apion de Flavius Josèphe (auteur juif du Ier siècle) qui répond à ces accusations).

 

 

 Un autre exemple, à Alexandrie, en l’an 38 de notre ère, les Juifs  représentaient environ 40 % de la population (ce qui les met en compétition avec les Egyptiens hellénisés), ils se voient reprochés le fait de bénéficier d’un régime favorable. Sous Caligula, cette amertume, ce sentiment antijuif débouche sur un véritable pogrom (avec d’ailleurs l’appui du préfet d’Egypte qui sera destitué par l’empereur qui recevra les doléances d’une délégation juive. Trois ans plus tard (41) Claude écrit une Lettre aux Alexandrins leur recommandant une tolérance mutuelle et les instigateurs des troubles furent mis à mort). Notons cependant que ladite lettre de l’empereur fait une distinction entre Juifs et Egyptiens en ce qui concerne les menaces de châtiment.

 

 

 Une des grandes accusations contre les Juifs est celle de double allégeance, puisque outre l’empereur romain, ils reconnaissaient aussi le roi des juifs. C’est un reproche qui sera repris par tous les antisémites qui voient chez les juifs un agent double potentiel. On en veut aux Juifs de ne pas honorer les dieux, de ne pas offrir de sacrifices et d’éviter les mariages mixtes. Il faut bien comprendre que ce genre de propos n’est pas que le fait du petit peuple, des auteurs comme Sénèque, Juvénal, Quintilien, les véhiculent également. D’ailleurs Tacite dit «Tout ce qui est sacré pour nous est profane pour les Juifs, et tout ce qui leur est permis nous est impur». Voilà qui traduit bien une aversion envers les Juifs, reste qu’il faut bien distinguer cet antisémitisme « païen » de l’antisémitisme qui aura cours au Moyen Age, puis celui qui se développera à partir du 19e siècle et qui fait directement appel à la notion de race.  L’antisémitisme païen est essentiellement culturel (donc pas raciste et moins théologique qu’il ne le sera au Moyen Age) et surtout cet antisémitisme païen n’a pas aboutit à une discrimination politique, ou sur des humiliations populaires constante et impunie comme cela deviendra le cas dès le Moyen Age. Inutile de multiplier ici les exemples d’exactions dans l’antiquité à l’encontre des juifs justement parce que la comparaison entre antisémitisme antique et antisémitisme médiéval pose problème.

 

 

 Les Juifs du V au XVe siècles

Au début du Moyen Age, en Europe occidentale, on ne décèle aucun signe particulier d’animosité envers les Juifs. On peut même dire que des liens quasi « fraternels » se sont tissés entre chrétiens et juifs. Mais les Conciles de l’Eglise vont tout faire pour atténuer ces contacts.  Nous verrons que l’élément crucial reste certainement les Croisades. Passons directement aux griefs retenus contre les Juifs au Moyen Age pour mieux comprendre comment évolue la situation des Juifs.

 

 

Les Juifs : peuple «déicide » ?

Cette idée selon laquelle les Juifs ont été les assassins de Jésus va justifier pour des siècles les persécutions à l’encontre des juifs. Cette accusation est « institutionnalisée » d’abord entre le II et le Ve siècle chez les Pères de l’Eglise. La démarche est d’abord celle de discriminer le judaïsme qui, après tout, est un concurrent fâcheux pour une église qui se veut universelle.  L’idée que les Juifs sont non seulement responsables de la mort de Jésus, mais qu’en plus celui-ci a également été trahi par Judas pour de l’argent va nourrir l’aversion à l’égard du Juif. Notons qu’au XVIe siècle, le Concile de Trente a tenté de remédier à ces affirmations. Les Juifs sont disculpés de l’accusation de déicide, mais ce texte ne va avoir que très peu d’effet. La responsabilité collective des Juifs dans la mort de Jésus a été démentie en 1965 seulement, avec la déclaration du Vatican «Nostra Aetate»

 

 

 Les Pères de l’Eglise : un antijudaïsme chrétien.

Dès le IIe et IIIe siècles après la naissance de Jésus, les Pères de l’Eglise vont chercher à attirer les païens et les classes dirigeantes vers le christianisme, mais l’influence des Juifs sur les païens à cette époque était encore forte (les conversions en faveur du judaïsme n’étaient pas rares, rappelons que près de 10% de la population de l’Empire était juive). L’intérêt de ce « christianisme conquérant » était évidemment de renforcer les aspects négatifs des Juifs. Les polémiques qui opposent Chrétiens et Juifs vont s’amplifier entre le IIe et le IVe siècle, notamment au sujet des Ecritures et de leur interprétation. 

 

 


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posté le dimanche 05 novembre 2017

Le 04 novembre 2017 : Soirée solidaire : « Ensemble pour la Palestine » à la Salle Irène Joliot Curie à Vénissieux

 

 

 Soirée solidaire : Témoignages-stands-librairie-exposition-musique-plats palestiniens-pâtisseries-glaces...

 

Avec :
- Rania Madi, (avocate et juriste palestinienne Badil- alternative refugee centre), 
 
- Gilles Devers (avocat barreau de Lyon), 
 
- Khaled Shouli (association "one justice")

  

 

 Le “Collectif 69 de soutien au peuple palestinien” organise une soirée de solidarité, salle Joliot-Curie à Vénissieux, en présence de la juriste palestinienne Rania Madi, de l’avocat lyonnais Gilles Devers, de Khaled Shouil (“One Justice”) et du groupe Talawine. 

 

 

 

 

Assiette  palestinienne 

 

 

Les années en 7 marquent d’une pierre noire le destin du peuple palestinien.

  • les 100 ans de la « déclaration Balfour » de 1917 par laquelle le gouvernement britannique promettait unilatéralement l’établissement en Palestine d’un foyer national juif.

  • les 70 ans du plan de partage de la Palestine voté par l’ONU en 1947 dont a résulté la Nakba de 1948 – la destruction de plus de 530 villages palestiniens et l’expulsion de 750 000 Palestiniens.

  • les 50 ans de l’occupation par Israël, en 1967, de la Cisjordanie, de Jérusalem Est, de la Bande de Gaza et du Golan.

  • Les 10 ans du siège criminel de GAZA et son lot de crimes et de massacres continuent.

Depuis des décennies, les Palestiniens subissent la dépossession continue de leur territoire et de leurs moyens d’existence.

Les démolitions de maisons, la colonisation, les crimes, les confiscations de terre, le mur de l’apartheid, le déni de leur culture et de leur mémoire forment le quotidien du peuple palestinien.

Ces faits, à l’œuvre depuis plus de 100 ans, ne peuvent être acceptés.

C’est pourquoi les citoyens se mobilisent et agissent, notamment dans le cadre de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions).

C’est pourquoi nous vous invitons à marquer, avec nous, votre soutien au peuple palestinien. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Plus de 300 personnes se sont réunis le samedi 4 novembre à la salle Joliot Curie de Vénissieux.

Fédéré autour de la commémoration et du rappel des années en 7 un public attentif et engagé a pu s’informer et se mobiliser.

Les rappels historiques et leur prolongement d’aujourd’hui ont été nombreux au cours de cette soirée, ils seront fort utiles pour contrer en 2018 la propagande pro-israélienne que l’on s’attend à voir déferler au cours de "l’année France-Israël".

Khaled Al ShouliRania Madi et Gilles Devers s’employèrent à décrire ces va-et-vient entre histoire et actualité.

"Talawine", oud et percussions, a permis quelques respirations musicales, entre la dégustation d’une assiette palestinienne, d’un thé ou d’une glace à la datte de Palestine, créée pour l’occasion.

Autour des stands et de la librairie ont eu lieu de nombreuses rencontres, discussions, et prise de contacts, et chacun a pu se procurer des produits palestiniens.

Un quizz permis de tester les connaissances quant à la situation du peuple palestinien et le gagnant emporta un panier de produits de Palestine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Quizz Palestine : Testons nos connaissances 

le ou la gagnante gagne un panier palestinien

après tirage au sort des bonnes réponses 

 

 

 

 

 

  

  
 


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posté le vendredi 03 novembre 2017

le 03 novembre 2017 : Visite de courtoisie du nouveau Préfet Stéphane Bouillon au Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhô

 

 Visite de courtoisie du nouveau Préfet Stéphane Bouillon au

Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes 

 Cette visite de courtoisie était également conviviale et a permis de faire connaissance avec les plus représentatifs des différents composantes musulmanes et responsables du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône- Alpes , le responsable de la Grande Mosquée de Paris, le Rassemblement des Musulmans de France, Ditib et Milli Gorus. 

 

 

Stéphane Bouillon, est le nouveau Préfet la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, préfet du Rhône en remplacement de Henri-Michel Comet. Il était depuis deux ans, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud, préfet des Bouches-du-Rhône. Stéphane Bouillon est ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (Promotion « Louise Michel ») et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris.

 

 

 En présence de


Benaissa Chana (Président du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes)


Abdelkader Laïd Bendidi (1 er Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes),


Hulusi Gursoy (2 ème Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes),


Nordine Messsili (Secrétaire Général du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes),


Hamza Morel (Vice président de la Mosquée Turque Eyup Sultan de Vénissieux),


Walid Naas (Chargé de Mission auprès du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes)  et

 

Abdel Malik Richard Duchaine (Délégué du Dialogue Inter-religieux auprès du Conseil Régional du Culte Musulman Auvergne Rhône Alpes). 

 

 

 Cette visite de courtoisie a permis de faire un tour d'horizon sur les problématiques et les préoccupations qui touchent la communauté musulmane vivant en France (les futures inaugurations des Mosquées Es Salem de la Rue Baraban à Lyon 3ème et de Décines-Charpieu, la formation des imams, les constructions des lieux de culte, la déradicalistions des jeunes).

 

 

 Les membres du Conseil Régional du Culte Musulman ont accueilli le nouveau Préfet, par des paroles chaleureuses de bienvenue, cette rencontre a permis de dialoguer sur un plan encore plus chaleureux sur beaucoup de sujets relatifs à la citoyenneté et à la fraternité.

 

 

 Le prefet nous a fait part de son admiration pour le chanteur Abd al Malik  rappeur, auteur-compositeur-interprète, 

 

 

   qu'il n'hésite pas à citer lors des cérémonies de naturalisation.

 

 


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