Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le dimanche 05 mai 2019

le 05 mai 2019 : Réunion mensuelle des Fils d'Abraham au Temple de la Lanterne sur le thème qui est Abraham ?

 

 

 

 Abraham est un personnage central pour les chrétiens. Il l’est aussi pour les juifs et les musulmans. Sa vie est racontée dans la Genèse, le premier livre de la Bible.

 

 

Abraham, c’est celui qui fait totalement confiance en Dieu. Et pourtant, sa vie n’est pas facile :

  • Il quitte son pays et sa tribu pour se mettre en marche vers une terre désignée par Dieu. Il changera même de nom « Abram » pour devenir « Abraham ».

 

  • Sarah, la femme qu’il aime, n’a pas d’enfant. Ce n’est que très tardivement, lorsque tout espoir semble perdu, que Dieu exhaussera leur attente à tous les deux.

 

 

 Un jour, Abram quitte Ur avec sa famille et s’installe à Harran. À la demande de Dieu, et alors qu’il est âgé de 75 ans, il quitte à nouveau sa terre et avec sa famille, va dans le pays de Canaan, à Sichem puis au Chêne de Mambré. C’est là que Dieu lui promet de donner ce pays à sa descendance.

 

 

Le sacrifice d’Isaac

A la naissance d’Isaac, Sarah demande à Abraham de chasser Ismaël. Elle ne veut pas qu’Isaac ait à partager l’héritage avec Ismaël… Abraham en est contrarié, mais Dieu lui dit d’écouter Sarah car l’Alliance passe par Isaac. Alors Abraham chasse Agar et Ismaël.

Un jour, Dieu demande à Abraham d’offrir Isaac en holocauste sur le Mont Moriah. Après trois jours de marche, il demande aux serviteurs de garder l’âne et charge Isaac des bûches. Sur la route, Isaac demande où est l’agneau qui sera brûlé. Abraham répond qu’il s’en remet à Dieu.

Une fois arrivés, Abraham élève un autel, dispose les bûches et lie son fils au bûcher. Alors qu’il tend la main pour immoler Isaac, un ange, convaincu de la crainte qu’il place en Dieu, crie à Abraham d’épargner Isaac. Un bélier, qu’Abraham voit pris au piège dans un fourré, est sacrifié à sa place. L’ange bénit Abraham et s’engage à faire proliférer sa descendance, promettant que toutes les nations de la terre se béniront en elle.

 

 

 Abraham, s’appelle d’abord Abram. Il est descendant de Sem, fils de Noé. Il se marie avec sa demi-sœurSaraï (Sarah), mais cette dernière est stérile.

 

 

  • Dieu testera jusqu’au bout sa fidélité en lui demandant de sacrifier cet enfant, Isaac, qu’il a eu avec Sarah : c’est l’épisode du sacrifice d’Isaac (Dieu retenant le bras d’Abraham avant qu’il ne tue Isaac).


 


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posté le dimanche 05 mai 2019

le 05 mai 2019 : Les Conférences du Ramadan 1440 sur Lyon et sa Métropole

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le samedi 04 mai 2019

le 04 mai 2019 COMMUNIQUE de l'annonce officielle du mois sacré de Ramadan 1440 à la Grande Mosquée de Lyon

 

 

 Communiqué de l'annonce officielle du mois sacré de Ramadan 1440

à la Grande Mosquée de Lyon 

 

 

 

 

 Conseil des Mosquées du Rhône,

 

Le Conseil Théologique des Imams du Rhône (CTIR) 
 
se sont réunis à la Grande Mosquée de Lyon pour décider du début du mois sacré de Ramadan 1440 pour en informer la communauté musulmane.
Après avoir entendu la commission théologique constituée à cet effet.
Après avoir étudié les données scientifiques en leur possession 
Après avoir pris connaissance des autres avis émis par l’ensemble des mosquées de France :
Décident que :

 

Le 1er jour du Ramadan 1440, est officiellement fixé au

Lundi 06 mai 2019

 

A cette occasion, les responsables des Mosquées, les Imams du Rhône souhaitent à la communauté musulmane un ramadan de paix, de ferveur, de piété, de solidarité et de partage. 
 
Ils appellent la communauté musulmane de Lyon et de sa région à profiter de ce mois intense de spiritualité, mois de l’amour, du recueillement et du don de soi pour vivre dans la proximité de Dieu et de cultiver ces moments pour se rappeler les enseignements de notre prophète que l’Homme est le frère de l’Homme.
En ce mois de paix et de bénédiction, Ils appellent la communauté musulmane, a avoir une pensée pour tous ceux qui dans le monde souffrent de la guerre, de la faim et de la maladie. Pour eux, ils appellent les musulmans à prier durant tous le mois de ramadan afin qu’ils recouvrent le droit de vivre dans la paix dans la dignité et la liberté retrouvée.
Ils exhortent les hommes de bonne volonté, à se mobiliser pour construire ensemble un monde de paix, de fraternité, de concorde et d’amour.
Ils invitent les musulmans à encore plus de solidarité envers les plus démunis et notamment ces réfugiés qui au dépend de leur vie traversent les mers pour fuir la violence de la guerre, la violence et ses conséquences, pour les aider à retrouver l’espérance et la joie qui caractérise ce mois béni.
Cette année a été marquée par une série d’actes de violence dont furent l’objet des Musulmans à Christchurch en Nouvel Zélande, des Chrétiens au Sri Lanka et des juifs aux Etats Unis d’Amérique, alors qu’ils priaient. Nous ne pouvons accepter ces situations et nous appelons tous les croyants à dénoncer, se mobiliser et se solidariser contre, ceux qui par leurs actes attisent la haine et créent le désespoir, au nom de nos religions et au nom de leurs principes.
En ce début du mois sacré du ramadan le Conseil des Mosquées du Rhône et 
Le Conseil Théologique des Imams du Rhône (CTIR
Appelle les musulmans a avoir une pensée fraternelle pour tous ceux qui meurent aujourd’hui dans un silence assourdissant, souffrent de la guerre, de la violence et de la haine, devant une opinion publique internationale insensible.

 

C’est pourquoi, Ils prieront tous les soirs en ce mois de ramadan pour que s’établisse la paix des cœurs et la paix des hommes dans cette région du Moyen Orient si chère à nos religions.

Les Musulmans du Rhône, adressent aux autorités de notre pays, de notre région et de notre ville leur souhait de voir notre pays vivre dans la paix le bonheur et la prospérité afin que tous les Français quelques soient leur religion ou leurs origines puissent vivre fraternellement dans la concorde et la solidarité.

Aux responsables des autres communautés religieuses, ils adressent leur salut fraternel et les assurent de leur volonté constante d’œuvrer avec eux pour favoriser le dialogue et apaiser les cœurs, dans un souci constant de favoriser le vivre ensemble.

 

Lyon, Le 04 mai 2019 29 Chaabane 1440

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


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posté le samedi 04 mai 2019

le 04 mai 2019 : Conférence "Abolition de 1848, une illusion" Organisé par Commémoration de l’abolition de l’esclavage - Lyon av

 

 

 Conférence "Abolition de 1848, une illusion" Organisé par Commémoration de l’abolition de l’esclavage - Lyon avec la journaliste autrice, écrivain, agitatrice culturelle, Imaniyé Dalila Daniel à l’Hôtel Axotel Pérrache 12 Rue Marc Antoine Petit à Lyon. 

 

 

 « Zaïre et Théophile » de Imaniyé Dalila Daniel. Un voyage sans temps, ni espace. 

 

 

 Ce roman basé sur des faits historiques est, de mon point de vue, l’histoire de Awa “esclave Zaïre” et de tous ceux qui l’ont connue de près ou de loin. Awa ou la flamme qui refuse de s’éteindre.

 

 

 Du capitaine d’un négrier, bourreau captif d’un regard de feu qui sauvera Awa presque malgré lui, jusqu’à celle que la vision de l’héroïne sur la vie gagne et libère : Amélina, la servante soumise de maison dite “privilégiée” (loin des champs de canne) qui deviendra mère courage et émancipée de sa propre histoire ! Oui, c’est bien l’indépendance et l’endurance de cette dite “Zaïre” qui transcende tout le livre. 

 

 

 Imaniyé Dalila  Daniel, journaliste, chanteuse, auteure, fondatrice de la Maison du Bèlè de Sainte-Marie et aujourd’hui écrivaine, de passage à Paris en septembre 2017 pour la promotion de son roman historique « Zaïre et Théophile, Pas de pitié pour les nègres », accordait un entretien dans lequel elle expliquait avec passion sa démarche d’écriture et les raisons d’un tel ouvrage. 

 

 

 

 

 

 

 Oui, à chaque fois, elle sait comment ne jamais mourir. Elle est éternelle cette Awa, elle nous apprend comment la mort n’est pas forcément celle que l’on croit :

 

  

 - Elle résiste d’abord à la faim et trouve le courage dans sa dignité, quand elle est emprisonnée dans une cage comme un fauve.

 - Exténuée et affamée et juste avant de succomber, elle mangera les bananes qu’on lui balance comme à un singe et vivra malgré l’inconnu et l’enfer. 

- Elle résiste à la folie conséquente à la violence absolue, à cette envie de suicide comme échappatoire…Tellement tentant…

- Elle résiste enfin à l’amertume et à l’aigreur en choisissant d’ aimer dès que cela est possible. Aimer les enfants dont elle s’occupe, aimer Théophile « l’idéaliste persévérant », elle danse… Par amour, pas pour oublier. 

 

 

Oui, Awa restera libre d’aimer et de s’aimer. C’est ainsi qu’elle se frayera un chemin. Car, à chaque fois, ladite “Zaïre” regardera le monde en face, sans faux-fuyant et choisira la vie même dans la mort. Elle ne laissera jamais le feu de ses yeux s’éteindre. Un feu qui va hanter tous ceux qui la connaissent au point de le sentir encore aujourd’hui… Dans les pages de ce livre. 

 

 Cet ouvrage, au-delà des nombreux et pertinents thèmes abordés (la traite humaine, l’esclavage, la pédophilie et la Martinique du 19e siècle à partir d’archives citées) est une ode à la résilience universelle contenue en chacun d’entre nous.

 

 

 Awa et son réalisme sans jugement nous interpelle encore : Où en sommes-nous dans chacune de nos vies ?

Sommes nous affamés, tournant en rond comme dans une cage ? Au bord de la folie face à la douleur, face à l’incompréhension et l’injustice ? Ou alors avons-nous cessé de prendre le risque d’aimer pour penser faire face ? Avons-nous renoncé à nous-mêmes ? A l’Abandon ?

 

 

« Zaïre et Théophile - Pas de pitié pour les nègres » porte finalement un message très clair et qui dépasse le cadre des races : 
Ce monde n’a pas de pitié pour ceux qui acceptent le qualificatif qu’un autre leur donne.

 

 Zaïre” avait choisi de répondre au prénom de Awa. Awa est toujours son nom. 

Awa, dérivé de Hawa, Eve… 

 

« Vivant ». 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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