Abraham est un personnage central pour les chrétiens. Il l’est aussi pour les juifs et les musulmans. Sa vie est racontée dans la Genèse, le premier livre de la Bible.
Abraham, c’est celui qui fait totalement confiance en Dieu. Et pourtant, sa vie n’est pas facile :
Il quitte son pays et sa tribu pour se mettre en marche vers une terre désignée par Dieu. Il changera même de nom « Abram » pour devenir « Abraham ».
Sarah, la femme qu’il aime, n’a pas d’enfant. Ce n’est que très tardivement, lorsque tout espoir semble perdu, que Dieu exhaussera leur attente à tous les deux.
Un jour, Abram quitte Ur avec sa famille et s’installe à Harran. À la demande de Dieu, et alors qu’il est âgé de 75 ans, il quitte à nouveau sa terre et avec sa famille, va dans le pays de Canaan, à Sichem puis au Chêne de Mambré. C’est là que Dieu lui promet de donner ce pays à sa descendance.
A la naissance d’Isaac, Sarah demande à Abraham de chasser Ismaël. Elle ne veut pas qu’Isaac ait à partager l’héritage avec Ismaël… Abraham en est contrarié, mais Dieu lui dit d’écouter Sarah car l’Alliance passe par Isaac. Alors Abraham chasse Agar et Ismaël.
Un jour, Dieu demande à Abraham d’offrir Isaac en holocauste sur le Mont Moriah. Après trois jours de marche, il demande aux serviteurs de garder l’âne et charge Isaac des bûches. Sur la route, Isaac demande où est l’agneau qui sera brûlé. Abraham répond qu’il s’en remet à Dieu.
Une fois arrivés, Abraham élève un autel, dispose les bûches et lie son fils au bûcher. Alors qu’il tend la main pour immoler Isaac, un ange, convaincu de la crainte qu’il place en Dieu, crie à Abraham d’épargner Isaac. Un bélier, qu’Abraham voit pris au piège dans un fourré, est sacrifié à sa place. L’ange bénit Abraham et s’engage à faire proliférer sa descendance, promettant que toutes les nations de la terre se béniront en elle.
Abraham, s’appelle d’abord Abram. Il est descendant de Sem, fils de Noé. Il se marie avec sa demi-sœurSaraï (Sarah), mais cette dernière est stérile.
Dieu testera jusqu’au bout sa fidélité en lui demandant de sacrifier cet enfant, Isaac, qu’il a eu avec Sarah : c’est l’épisode du sacrifice d’Isaac (Dieu retenant le bras d’Abraham avant qu’il ne tue Isaac).
Communiqué de l'annonce officielle du mois sacré de Ramadan 1440
à la Grande Mosquée de Lyon
Conseil des Mosquées du Rhône,
Le 1er jour du Ramadan 1440, est officiellement fixé au
Lundi 06 mai 2019
C’est pourquoi, Ils prieront tous les soirs en ce mois de ramadan pour que s’établisse la paix des cœurs et la paix des hommes dans cette région du Moyen Orient si chère à nos religions.
Les Musulmans du Rhône, adressent aux autorités de notre pays, de notre région et de notre ville leur souhait de voir notre pays vivre dans la paix le bonheur et la prospérité afin que tous les Français quelques soient leur religion ou leurs origines puissent vivre fraternellement dans la concorde et la solidarité.
Aux responsables des autres communautés religieuses, ils adressent leur salut fraternel et les assurent de leur volonté constante d’œuvrer avec eux pour favoriser le dialogue et apaiser les cœurs, dans un souci constant de favoriser le vivre ensemble.
Lyon, Le 04 mai 2019 29 Chaabane 1440
Conférence "Abolition de 1848, une illusion" Organisé par Commémoration de l’abolition de l’esclavage - Lyon avec la journaliste autrice, écrivain, agitatrice culturelle, Imaniyé Dalila Daniel à l’Hôtel Axotel Pérrache 12 Rue Marc Antoine Petit à Lyon.
« Zaïre et Théophile » de Imaniyé Dalila Daniel. Un voyage sans temps, ni espace.
Ce roman basé sur des faits historiques est, de mon point de vue, l’histoire de Awa “esclave Zaïre” et de tous ceux qui l’ont connue de près ou de loin. Awa ou la flamme qui refuse de s’éteindre.
Du capitaine d’un négrier, bourreau captif d’un regard de feu qui sauvera Awa presque malgré lui, jusqu’à celle que la vision de l’héroïne sur la vie gagne et libère : Amélina, la servante soumise de maison dite “privilégiée” (loin des champs de canne) qui deviendra mère courage et émancipée de sa propre histoire ! Oui, c’est bien l’indépendance et l’endurance de cette dite “Zaïre” qui transcende tout le livre.
Imaniyé Dalila Daniel, journaliste, chanteuse, auteure, fondatrice de la Maison du Bèlè de Sainte-Marie et aujourd’hui écrivaine, de passage à Paris en septembre 2017 pour la promotion de son roman historique « Zaïre et Théophile, Pas de pitié pour les nègres », accordait un entretien dans lequel elle expliquait avec passion sa démarche d’écriture et les raisons d’un tel ouvrage.
Oui, à chaque fois, elle sait comment ne jamais mourir. Elle est éternelle cette Awa, elle nous apprend comment la mort n’est pas forcément celle que l’on croit :
- Elle résiste d’abord à la faim et trouve le courage dans sa dignité, quand elle est emprisonnée dans une cage comme un fauve.
- Exténuée et affamée et juste avant de succomber, elle mangera les bananes qu’on lui balance comme à un singe et vivra malgré l’inconnu et l’enfer.
- Elle résiste à la folie conséquente à la violence absolue, à cette envie de suicide comme échappatoire…Tellement tentant…
- Elle résiste enfin à l’amertume et à l’aigreur en choisissant d’ aimer dès que cela est possible. Aimer les enfants dont elle s’occupe, aimer Théophile « l’idéaliste persévérant », elle danse… Par amour, pas pour oublier.
Oui, Awa restera libre d’aimer et de s’aimer. C’est ainsi qu’elle se frayera un chemin. Car, à chaque fois, ladite “Zaïre” regardera le monde en face, sans faux-fuyant et choisira la vie même dans la mort. Elle ne laissera jamais le feu de ses yeux s’éteindre. Un feu qui va hanter tous ceux qui la connaissent au point de le sentir encore aujourd’hui… Dans les pages de ce livre.
Cet ouvrage, au-delà des nombreux et pertinents thèmes abordés (la traite humaine, l’esclavage, la pédophilie et la Martinique du 19e siècle à partir d’archives citées) est une ode à la résilience universelle contenue en chacun d’entre nous.
Awa et son réalisme sans jugement nous interpelle encore : Où en sommes-nous dans chacune de nos vies ?
Sommes nous affamés, tournant en rond comme dans une cage ? Au bord de la folie face à la douleur, face à l’incompréhension et l’injustice ? Ou alors avons-nous cessé de prendre le risque d’aimer pour penser faire face ? Avons-nous renoncé à nous-mêmes ? A l’Abandon ?
“Zaïre” avait choisi de répondre au prénom de Awa. Awa est toujours son nom.
« Vivant ».
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