Rencontre avec Omar Youssef Souleimane
Organisé par Alwane à La Maison des Passages 44 rue Saint Georges, à Lyon 5 ème
Dans le cadre de la Biennale Traces (Histoire, mémoires et actualité des migrations en région Rhône-Alpes), rencontre avec Omar Youssef Souleimane, journaliste, poète et auteur du livre autobiographique "Le petit terroriste", édité chez Flammarion en janvier 2018.
Lectures accompagnées au oud par Hassan Abd Alrahman
A propos de la Biennale:
« Du 5 au 30 novembre 2018, la Biennale « TRACES, Histoire, Mémoires et Actualité des Migrations » vous propose 120 événements (conférences, expositions, projections, spectacles, lectures, visites...) dans toute la Région AUVERGNE-RHÔNE-ALPES afin de questionner les migrations d'hier et d'aujourd'hui. Elle est co-construite par plus de 200 acteurs de la région : bénévoles et professionnels, artistes et chercheurs, collectifs, associations, structures socio-culturelles et des institutions. Le programme complet est disponible sur www.traces-migrations.org »
Conférence « Une théologie à la frontière, l’Église et le Peuple juif depuis le Concile Vatican II » par Thérèse Martine Andrevon est docteur en théologie (Institut catholique de Paris). Spécialiste de la théologie catholique du judaïsme, elle enseigne notamment à Domuni Universitas, depuis Israël où elle vit depuis près de vingt ans. Elle est membre de l’Elijah Interfaith Institute (Jérusalem). Organisée par le Centre Chrétien pour l'Étude du Judaïsme, et la Librairie La Procure de Lyon
Thérèse Martine Andrevon présente son ouvrage en deux tomes comme « le fruit de quatre année de recherche et d'une réflexion d'une trentaine d'années ». Cette implication forte dans cette recherche en amont du concile Vatican II et dans ses fruits les plus récents lui permet de proposer des pistes nouvelles pour la théologie du judaïsme. Il s'agit notamment de dépasser une théologie de la substitution invalidée de fait mais qui reste encore à approfondir pour « aller plus avant dans la définition du lien qui unit Israël à l'Eglise. » En posant clairement les étapes de cette théologie du judaïsme, Thérèse Martine Andrevon en fait un état des lieux pour ouvrir des champs théologiques qui selon elle doivent.
En octobre 1965, dans le cadre du Concile Vatican II, le pape Paul VI promulguait la Déclaration Nostra Ætate. Le paragraphe 4 de ce texte crucial pour l’œcuménisme définissait pour la première fois le lien qui unit Israël et l’Église. La théologie chrétienne y était invitée à expliciter de manière renouvelée son rapport au judaïsme, traditionnellement marqué par une approche négative. En examinant les paradoxes et contradictions de ce lien séculaire, Thérèse Martine Andrevon s’interroge : quels sont les chantiers à mettre en œuvre pour déraciner la théologie de la substitution ? Dans le premier tome de cette Théologie à la frontière préfacé par le cardinal Kurt Koch, président de la Commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme, Thérèse Martine Andrevon nous invite à retrouver les sources spirituelles du lien entre le Peuple juif et l’Église catholique. être explorés pour continuer le chemin ouvert par Nostra Aetate.
Maître dans l’art de la rencontre musicale (du classique à l’électro), le violoncelliste Vincent Segal nous fait voyager en terre ottomane. Il invite deux artistes et leurs instruments : Derya Türkan et la poésie langoureuse de son kemençe, accompagné de Savaş Özkök au kanun, dont la voix forte et sensible conte les plus beaux poèmes soufis.
Peu importent les règles, les langues et les postures, leurs talents d’improvisateurs se mêlent et effacent les frontières dans une alchimie savante.
Vincent Segal, violoncelle
Derya Türkan, kemençe (vièle à 3 cordes)
Savaş Özkök, kanun (cithare)
Ce
jeudi 1 er Novembre 2018, en présence de Monsieur Jean-Paul Chich
Maire adjoint à la mémoire de Villeurbanne, de Madame Mélouka Hadj
Mimoune, de Madame Zémorlda Khélifi conseillère municipale de
Villeurbanne de Monsieur Afif Traouli conseiller économique et
culturel auprès du Consulat de Tunisie à Lyon, nous avons rendu
hommage et commémoré le centenaire de la mémoire des combattants
Africains morts pour la liberté, pour la France .
Ils ont donné leur vie pas parce qu’ils étaient Sénégalais , Maliens, Ivoiriens, Camerounais, Marocains, Algériens, Tunisiens Musulmans, Chrétiens, animistes...
Ils
ont donné leur vie parce qu’ils voulaient être libres.
La diversité de ces combattants a été un élément déterminant pour repousser et faire capituler l'ennemis.
Félicitations et encouragements à tous les bénévoles qui se sont impliqués dans l’organisation de cet événement.
Abdou Sonko et toute l’équipe de l’APAL Christophe Amany et toute l’équipe du collectif d’Africa Cinquante.
Merci à Jean Eric Sendé et à Jaafar Greinch pour toutes les photos qui illustrent cet article
Merci à toutes les Diasporas Africaines présentent à cette commémoration.
Rendez-vous le 11 Novembre le matin à Chasselay et l’après-midi à la Mulatière.
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