Sous forme de théâtre épistolaire, « Lettres à Nour » est un dialogue entre un père islamologue érudit et sa fille, partie rejoindre Daech. Inspiré de son roman éponyme Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ?, ce texte vise à déconstruire l’idéologie de Daech et remet en cause les certitudes des spectateurs.
Rachid Benzine lit sur scène, avec la comédienne Lina El Arabi, Lettres à Nour, tiré de son roman Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ? (Seuil, 2016), correspondance entre un père philosophe, musulman épris des Lumières, et sa fille Nour, 20 ans, qui disparaît pour rejoindre en Irak un homme épousé en secret, lieutenant de l’organisation Etat islamique.
Cette lecture, qui dure au moins une heure, est suivie d’un débat sur la radicalisation de la jeunesse, avec Rachid Benzine, islamologue, enseignant et écrivain
Célébration de la fête de Hanouka pour l'allumage de la deuxième bougie à l'Espace Hillel 113 Boulevard Marius Vivier Merle à Lyon 3 ème
Hanoucca (hébreu חג החנוכה Hag HaHanoukka, « Fête de l'Édification » ou « de l'Encénie ») est une fête juive d'institution rabbinique, commémorant la le réinauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, trois ans après son interdiction par Antiochus IV des Hanouka est une fête juive hivernale qui dure huit jours.
Intervention de Marcel Bensimon
(Président de l'Espace Hillel)
Intervention d'Alain Sebban
(Président du Consistoire Régional,
C’est la « Fête des Lumières », célébrée par l’allumage d’une ménorah chaque soir, ainsi que des prières particulières et la consommation d’aliments frits.
Le mot hébreu ‘Hanouka signifie « inauguration ». La fête est ainsi nommée parce qu’elle célèbre la réinauguration du Saint Temple (comme vous le lirez ci-dessous).
Également orthographié en français ‘Hanouccah (ou d’autres variantes de cette orthographe), le mot hébreu est prononcé avec un son guttural, « kh » (comme le « j » espagnol) : kha-nou-kah, et non ha-nou-kah.
Au IIe siècle avant l’ère commune, la Terre Sainte était gouvernée par les Séleucides (Gréco-Syriens), qui voulurent forcer le peuple d’Israël à accepter la culture et les croyances grecques en remplacement de l’observance des mitsvot et de la foi en D.ieu.
Contre toute attente, un petit groupe de juifs fidèles, dirigés par Juda Maccabée, vainquit l’une des armées les plus puissantes de la terre, chassa les Grecs du pays, reprit le Saint-Temple à Jérusalem et le consacra de nouveau au service de D.ieu.
Lorsqu’ils voulurent allumer la Ménorah du Temple (le candélabre à sept branches), ils ne trouvèrent qu’une seule fiole d’huile d’olive qui avait échappé à la profanation par les Grecs.
Miraculeusement, ils allumèrent la Ménorah et l’huile à peine suffisante pour un jour dura huit jours, jusqu’à ce qu’une nouvelle huile puisse être préparée dans des conditions de pureté rituelle.
Pour commémorer et faire connaître ces miracles, les sages ont institué la fête de ‘Hanouka.
Intervention de Michael Barer
Au cœur de la fête se trouve l’allumage de la ménorah de ‘Hanouka (appelée parfois aussi ‘hanoukia du nom de la fête). La ménorah contient neuf flammes, dont l’une est le shamash (le « préposé »), utilisé pour allumer les huit autres lumières qui, elles, constituent la mitsva. La première nuit, nous allumons une seule flamme. La seconde, une flamme supplémentaire. À la huitième nuit de ‘Hanouka, les huit flammes sont allumées.
Des bénédictions particulières sont récitées, souvent avec une mélodie traditionnelle, avant d’allumer la ménorah, et des chants traditionnels sont entonnés par la suite.
Une ménorah est allumée dans chaque foyer (ou même par chaque individu au sein du foyer) et placée dans l’encadrement d’une porte ou à une fenêtre. La ménorah est également allumée dans les synagogues et dans d’autres lieux publics. Ces dernières années, des milliers de ménorahs géantes ont surgi devant des mairies et des parlements, ainsi que dans des centres commerciaux et des parcs dans le monde entier.
Nous récitons quotidiennement la prière spéciale du Hallel, et ajoutons VeAl HaNissimdans nos prières quotidiennes et dans la Grâce après les repas, pour offrir des louanges et des Actions de grâce à D.ieu pour avoir « livré les forts entre les mains des faibles, les nombreux entre les mains des peu nombreux... les méchants entre les mains des justes. »
Conférence-débat avec les Fils d'Abraham « Poursuivons notre réflexion sur l’intolérance » au Temple de la Lanterne, 10 rue Lanterne à Lyon 1 er avec la contribution de Christiane Silliau, agrégée de biochimieet docteur en philosophie. Christiane Silliau travaille sur sciences-religion-racisme et a fait une série de conférence à l’Institut Catholique de Paris sur « Bible,sciences et races humaines ».
Allumage de la première bougie de Hanoukka par Daniel Ollivier
ISAAC, JULES MARX (1877 -1963)
Historien français né à Rennes, il devint inspecteur en chef de l’enseignement d’histoire au ministère de l’éducation nationale.
Il fut cruellement éprouvé par la mort en déportation de sa femme et de sa fille.Auteur de nombreux ouvrages, il publie en 1946 : "Jésus et Israël".
Dans ce livre "qui est le cri d’une conscience indignée, d’un cœur déchiré", Jules ISAAC révèle les racines chrétiennes de l’anti-judaïsme et réclame l’instauration d’un dialogue véritable entre Juifs et Chrétiens.
Un enseignement chrétien digne de ce nom devrait :
mettre en garde les fidèles contre certaines tendances rédactionnelles des Évangiles, notamment dans le quatrième Évangile l'emploi fréquent du terme collectif "les Juifs" dans un sens limitatif et péjoratif - les ennemis de Jésus : les grands prêtres, scribes et pharisiens, - procédé qui a pour résultat non seulement de fausser les perspectives historiques, mais d'inspirer l'horreur et le mépris du peuple juif dans son ensemble, alors qu'en réalité ce peuple n'est nullement en cause ;
ne pas omettre de constater que, durant sa vie humaine, Jésus n'a été que "le ministre des circoncis" (Romains, XV,8) ; c'est en Israël seul qu'il a recruté ses disciples ; tous les apôtres étaient des juifs comme leur Maître
mettre en lumière le fait, souligné par les quatre Évangiles, que les grands-prêtres et leurs complices ont agi (contre Jésus) à l'insu du peuple et même par crainte du peuple
en dernier lieu, ne pas oublier que le cri monstrueux : "Son sang soit sur nous et sur nos enfants" ne saurait prévaloir contre la Parole : "Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font".
Intervention de Mamadou Seck (Vice Président des Fils d"Abraham)
Intervention du président fondateur "Les Fils d'Abraham" le Père Max Bobichon
Conférence : écologie, quel regard biblique ?, Organisé par La Causerie 115 Grande Rue de la Guillotière Lyon 07 ème Ecrivain et conférencier, engagé dans l'association A'Rocha, Fréderic Baudin aborde la question de l'écologie à la lumière de la Bible. Dieu est-il vert ? Telle est la question !
L’écologie est à la mode mais ce n’est pas une raison suffisante pour en parler. Les chrétiens auraient dû être parmi les premiers à s’exprimer sur l’état du « jardin » que Dieu a confié aux hommes. Malheureusement, ils sont restés souvent muets pour faire comme tout le monde. Au mieux, ils ont oublié que la Bible donnait un point de vue sur cette question ; au pire, ils se sont servis d’elle pour justifier leurs pratiques.
Frédéric Baudin nous conduit à prendre en compte la situation écologique et le message biblique. Si les petits ruisseaux font les grandes rivières, ne doutons pas que nos gestes en apparence les plus simples sont indispensables si nous voulons être crédibles et ne pas laisser en héritage une immense poubelle à nos enfants.
Il est sans doute encore temps de réagir. Quelle est notre responsabilité dans ce processus et où puiserons-nous la volonté de changer nos modes de vie afin d’épargner notre planète ?
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