Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 07 février 2018

le 06 février 2018 : Inauguration de l'exposition sur Martin Luther King le rêve brisé ? A la Bibliothèque Municipale de la Part D

 

 

 Inauguration de l'exposition sur Martin Luther King le rêve brisé ? A la Bibliothèque Municipale de la Part Dieu

Le 28 août 1963, lors de la marche pour les droits civiques sur Washington, Martin Luther King prononça la célèbre phrase «I have a dream», en français « Je fais un rêve ».

 

 

 Le rêve ne dura pas très longtemps puisqu’il fut assassiné, 5 ans après, le 4 avril 1968. Depuis, malgré des progrès certains comme l’élection, en 2009, de Barack Obama, premier Président noir des États-Unis, les luttes pour les droits civiques sont toujours d’actualité.

 

 

 Aujourd’hui, les nombreuses provocations policières, les agissements de la mouvance suprémaciste, et les récentes déclarations de Donald Trump, démontrent que le message de Martin Luther King reste toujours aussi pertinent.

 

 

 À l’occasion du 50e anniversaire de son assassinat, la Bibliothèque municipale de Lyon tenait à lui rendre hommage et rappeler - ce qui est fort peu connu - qu’il vint à Lyon, à la Bourse du Travail, le 29 mars 1966, auréolé du prix Nobel de la Paix obtenu 2 ans auparavant.

 

 

 La Ville de Lyon n’a pas oublié cette venue puisque plusieurs lieux rappellent sa mémoire afin que sa vie reste - pour toutes les générations - un modèle de paix et de non-violence.

 

 

 

 

 

 

 VISITES

Visites guidées à 15h mercredis 14 et 28 février, 14 et 28 mars, 4 et 18 avril et samedis 24 février, 10 et 24 mars, 14 et 28 avril par Michel Chomarat, commissaire d'exposition.

Visites premiers pas à 15h samedis 17 février, 3, 17 et 31 mars, 7 et 21 avril et mercredis 21 février, 7 et 21 mars, 11 et 25 avril à 15h par le Service des publics pour découvrir l'essentiel de l'exposition et ensuite visiter librement ou revenir pour une visite plus approfondie avec le commissaire d'exposition.

 

 

 

 

 

 

 Michel Chomarat, commissaire de l'exposition

 

 

Michel Chomarat : « On est militant toute une vie et pas seulement un jour !»

Bien connu des Lyonnais, Michel Chomarat a œuvré pendant 12 ans auprès de Gérard Collomb pour la défense de la mémoire de la ville. Éditeur, militant LGBT, grand collectionneur, il est un homme ressource et le commissaire de cette exposition. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  Quels sont les enjeux du travail de mémoire aujourd’hui ? 

Michel Chomarat : C’est à la fois transmettre et se nourrir des combats, comme ceux portés par Martin Luther King, et les faire vivre au quotidien dans la cité. Qu’il n’y ait toujours pas de rue Martin Luther King à Lyon est tout à fait significatif de ce qui reste à faire. Comment voulez-vous faire du lien entre les citoyens si les noms de rues à Lyon continuent de porter des noms bien franco-français comme Vendôme, Rabelais, Saxe, Lafayette, Créqui ? Faisons une large place dans l'espace public aux Noirs, aux Arabes, aux femmes, aux homosexuels, etc. Car avec ce manque de reconnaissance de la diversité, on encourage le communautarisme et le repli sur soi. Ne pas accepter ces différences est d’une grande hypocrisie, car elles existent et elles finissent toujours par s'organiser en dehors du cadre républicain. 

 

Vous dites qu’il y a encore plus de combats à mener aujourd’hui qu’au temps de Martin Luther King, quels sont les risques engendrés par ce qu’on pourrait appeler le militantisme Facebook ou virtuel ? 
Le monde me paraît de plus en plus indifférent aux autres, il y a moins d'engagement personnel et je refuse de signer les pétitions en ligne, car c’est totalement virtuel. On préfère partager et regarder les photos et vidéos des manifs sur les réseaux sociaux, plutôt que d’y être physiquement, mais tant que l'on n’est pas dans la mêlée,  dans le bruit et la fureur, on n'a rien compris à la dureté du monde dans lequel on vit. Au-delà des discussions du café du Commerce, on se doit d'être concret comme par exemple, quand je soutiens la candidature au prix Nobel de la Paix de Latifa Ibn Ziaten (dont le fils a été tué par Mohamed Merah), portée par le père Christian Delorme et l'Hospitalité d'Abraham dont je suis le vice-président.

 

 

Avez-vous peur d’un recul des avancées législatives ?
Il est tout à fait naïf et illusoire de croire que ce que nous avons obtenu par les luttes va durer éternellement. L'histoire n'est qu'une succession d'avancées et de reculs, nous le voyons aujourd'hui avec l'IVG. Les minorités sont perpétuellement en sursis et le combat et la vigilance doivent rester permanents. On est militant toute une vie et pas seulement un jour !

 

 

Mais les réseaux sociaux peuvent aussi déclencher des actions progressistes comme la Women’s March à Washington, ou la libération de la parole des femmes après l’affaire Weinstein.
Oui, mais concrètement combien y a-t-il eu de poursuites judiciaires au-delà du déballage médiatique généralisé ? On n’est que dans l’affect et l'émotion, et cela peut conduire à toutes les manipulations. Il faut rester vigilant, avoir des sources d'information contradictoires,  s’informer sur ce qui se passe ailleurs pour avoir une vraie conscience politique, notamment sur le plan international. Et il faut voyager, rencontrer beaucoup de personnes, surtout celles qui ne pensent pas comme vous, aimer le débat contradictoire, c'est-à-dire le contraire de la pensée unique. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, car je crois trop aux contacts humains.

 

 


 

 


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posté le samedi 03 février 2018

le 03 février 2018 : Conférence CID de Décines-Charpieu « Le don d'organes en islam » par le Docteur Abdelhamid Fatah


 

 Conférence CID de Décines-Charpieu « Le don d'organes en islam » par le Docteur Abdelhamid Fatah

(Chef de Service de réanimation polyvalente au Centre Hospitalier de Bourgoin Jallieu)

 

 

 La vie en islam est sacrée,  respect de la religion,  sauvegarder la vie humaine. 

 

 

 

 

 Quand on parle de dons d'organes,  parle-t-on de mort clinique ?  Absence totale de conscience et d'activité motrice spontanée.  Absence de tous réflexes du tronc cerabral.  Absence de ventilation spontanée attestée par une épreuve d'hypercarpnie. Soit 2 EEG en l'absence de facteurs.

 

 

 Depuis quand greffe-t-on ?

 

On ne peut pas prélever un organe sansle consentement de la famille.  
Notre corps ne nous appartient pas,  il appartient à l'état.  
Actuellement,  il y a une pénurie de Don d'organes.  
 

 

 Celui qui donne un coeur,  il sauvé une vie.  Dans notre communauté musulmane,  on ne donne pas,  mais on prend.  Quand on donne, on sauvé une vie dans l'humanité.  (Coeur, poumon rein,  pancréas. 

On peut donner quand on est vivant,  une partie du foie et un rein (ne pas mettre en danger de mort)

 

 

 Ce qui est interdit en islam,  c'est le don de spermatozoïdes pour un homme

et d'ovaires pour une femme. 

 

 

 Les références pour les dons d'organes (Coran 5 verset 32).

Aucun verset,  et aucun hadiths n'interdit le don d'organes.  Soulager quelqu'un qui est dans la douleur, c'est un acte d'adoration.  Conseil Européen de la fatwa.  Pas de commerce d'organes,  but non lucratif et consentement du donneur.  

 

 

On ne peut pas reprocher à un médecin de prélever.  Un musulman est sensé être altruisme,  c'est une acte d'adoration.  

Solidarité nationale à l'égard des malades greffés faire face à la pénurie d'organes.   

 

 

 L'être humain est dépôt (inviolable), pas de commerce d'organes humains,  but non lucratif.  Les organes sont gratuits.  Consentement du donneur.  Testament du donneur ; héritiers doivent respecter sa volonté qui prime sur celles des proches. 

 

 

 

 
 
 


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posté le jeudi 01 février 2018

Le 01 février 2018 : Conférence-débat « Syrie, quelle possible reconstruction? » Organisé par Collectif des Amis d’Alep et la Mair

 

 

Conférence-débat « Syrie, quelle possible reconstruction? » Organisé par Collectif des Amis d’Alep et la Mairie du 1er arrondissement de Lyon 

 

 

 Exposition photos 

Je suis de là bas, je suis d'Alep 

 

 

 Photographies de Zakaria Abdelkafi 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La question de la reconstruction en Syrie pourrait paraître secondaire au moment où plusieurs régions (La Ghouta, Hama, Idleb) subissent un déluge de bombardements russes et du régime syrien et que l'urgence humanitaire n'y a jamais été aussi criante qu'aujourd'hui même.

 


Et pourtant c'est maintenant que tout se joue pour l'avenir de ce pays ensanglanté et où les dégâts sont estimés à 200 milliards d' euros.
Il est donc important pour les forces de l'opposition démocratique de prendre part au débat.

Table ronde animée par Hana Jaber, chercheuse principale à Arab Reform Initiative.

avec:
- Bassma Kodmani- Directrice de Arab Reform Initiative (ARI) (sous reserve)
- François Croquette - Ambassadeur de France pour les Droits de l’Homme
- Brita Hagi Hasan - Ex-président du Conseil de la Ville d’Alep (excusé)
- Akram Al-Ahmad - Journaliste et formateur aux metiers du journalisme.
- Elias Warde - Président de l'association: Energy Development Ecology (EDE) qui oeuvre en Syrie.

Organisation Collectif des Amis d'Alep en partenariat avec la Mairie de Lyon 1er

Interprète Riadh Benali 

 

 Nathalie Perrin-Gilbert

(Maire du 1 arrondissement de Lyon).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Hana Jaber,

chercheuse principale à Arab Reform Initiative.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Elias Warde 

- Président de l'association: Energy Development Ecology (EDE) qui oeuvre en Syrie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Akram Al-Ahmad 

- Journaliste et formateur aux metiers du journalisme

 Interprète Riadh Benali 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Bassma Kodmani-

Directrice de Arab Reform Initiative (ARI) 

 

 

 

 

 

 

 

 

  François Croquette 

- Ambassadeur de France pour les Droits de l’Homme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le jeudi 01 février 2018

le 30 janvier 2018 : 4 ème Conseil d'Administration de l'Association du Message de Tibhirine "Ribbat Es Salam" à la Maison Diocésa

 

 

 L’association a pour objectif : de faire connaitre  le Message des Moines de Tibhirine : le lien de la Paix,  Ribat-el-Salam, message d’épanouissement au quotidien des liens d’estime, d’amitié, de confiance et d’admiration entre les chrétiens et les musulmans. 

de chercher à contribuer au dialogue, à la convivialité et à l’accueil de l’autre dans la diversité des convictions religieuses et la délicatesse des relations personnelles.

 

 Elle cherchera à cette fin la recherche de tous concours, la réunion de tous moyens, et à la réalisation de tous travaux . 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 


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