Prèsentation et déroulement du congrès
par le Pofesseur
Michel Younès
Présidente de séance
Michaela Neulinger
(Chercheuse à l'institut de théologie Systématique, Université d'Innsbruck)
"Dénoncer les manipulations du religieux dans les conflits géopolitique"
Intervenant : Georges Corm (Professeur à l'institut de sciences politiques Université Saint Joseph de Beyrouth du Liban)
Les religions sont plurielles, de quel islam parlons nous ?
Les grandes occupations coloniales se sont faites à limage du Christ.
Le malentendu de la révolution iranienne de l'ayatollah Khomeini en 1979.
Le monde entier a été civilisé. La mise en place d'une économie islamiste. Si on crée une altérité musulmane et pourquoi ne créerons nous pas une altérité juive. Le retour du religieux, empêche une activité économique. Pour ce qui est du monde arabe, c'est la mauvaise croissance, l'analphabétisation du peuple. On peut comparer les performances économiques dans les pays du sud est asiatique, alors que dans les pays arabes, avec la main mise du wahabisme. Nous sommes dans un chaos mental. Il faut un moratoire sur les discussions de la religion des pays arabes. On arrive à parler aujourd'hui du terrorisme modéré. Ce retour au religieux ne peut que favoriser le terrorisme. Faut il parler du terrorisme avec indiens d'Amérique. Il faut identifier les vraies sources du terrorisme. Il y a beaucoup de musulmans qui sont tués dans tous ce conflits. Le droit international, c'est pour protéger les gens. Qu'il s'agisse de l'état d'Israël ou qu'il s'agisse des états arabes unis. Faisons parler les religions entre elles. Favorisons le dialogue des cultures. Démocratie et impérialisme sont souvent très liés ensemble. L'état d'Israël qui martyrise un peuple de plus de 100 ans. Il faut séparer la question du terrorisme et du religieux. Il faut arrêter de dire que l'islamisme, c'est la religion musulmane. On ne peut pas faire abstraction des conflits géopolitiques.
Discutant : Ali Mostefa ( Maitre de Conférences sur le monde arabo musulman et les représentations interculturelles. Université Catholique de Lyon)
On ne se définira au XXI ème siècle que de sa religion. Il y a une amplification du religieux. Le conflit Israëlo palestinien, qui est d'abord un conflit politique, mais qui devient un conflit religieux. On prête à la religion, la mentalité des gens. On se concentre sur l'islam politique. On résume l'esprit l'esprit arabe à des facteurs religieux. Nous avons la notion du sécuritaire, c'est quelque chose qui devient de plus en plus prégnant. Le retour du discours religieux devient très influent, tant sur des discussions théologiques ou culturelles.
Est ce que ça devient une menace ?
Est ce que la discussion de la "fitna" devient la discorde et la question du "takfir", les frontières sanglantes, une violence meurtrière du monde arabe. Cela peut avoir un impact grandissant lié aux migrants clandestins. Les exemples ne manquent pas. Nous avons une lecture exentialiste du choc des civilisations, avec des mots sur le terrorisme, le djihadisme, nous avons une approche de l'islam très réductrice de l'islam.
L'Europe a l'épreuve du conflit du proche orient
Intervenant : Jaume Flaquer (Responsable de la section théologique "Cristiano i Justicia", professeur de dialogue interreligieux à la Facultat de Teologia de Catalunya Espagne).
L'arrivée de l'islam fait le jeu de la peur. Et les musulmans jouent sur cette peur, par exemple, quand ils disent, cette église sera une mosquée dans 20 ans. Quand on dit le mot burqua au lieu du burkini, le visage n'est pas caché. On dit, c'est l'islam et les immigrés qui ont des problèmes. On peut comprendre que l'islam a des problèmes avec des questions de libertés. C'est le problème de tous. Un discours de victimisation de l'islam, par exemple avec le port du voile. Aux États Unis, on ne prononce pas le mot de radicalisation, mais on parle du mot extrémisme.
Aux États Unis. Il n'y a pas d'aides sociales, comme il y en a en Europe. Y a t il une radicalisation de l'islam ou une islamisation de la radicalite. Il faut que l'islam lui même lutte contre le radicalisme. Les causes sont multiples. Si la théologie ne peut pas tuer, on ne peut pas accepter que ce soit une question sur la vie politique quotidienne. Nous sommes confrontés a une radicalisation de l'islam dans la région d'Alep en Syrie.
Leur islam n'est qu'un vernis superficiel.
Il faut se demander pourquoi il y a 56 % de musulmans dans les prisons en France.
"La galaxie néo-salafiste : un apolitisme en trompe l'oeil"
Intervenant : Haoues Seniguer (Maitre de Conférences en Sciences Politiques, Sciences Po Lyon)
Bien souvent, il, s'agit d'une question de langage. Le terme de salafisme, créé des fantasmes. Le terme "salafiya", ne comprend pas le sens de l'esprit de l'éducation religieuse. On ferai une erreur fondamentale, entre les frères musulmans de Hassan El Banna en 1926, en Égypte.
Il y a beaucoup plus de savoir entre les frères musulmans et le salafisme.
Ce qui est plus important, c'est la Sunna, que le texte coranique.
Sur le site internet "Islam et Info", ont trouve des discours condamnant la démocratie comme étant un système impie.
Les acteurs néo-salafistes, jouent sur l'islamophobie ambiant en France.
Il faut toujours être méfiant des mots employés sur le contexte du salafisme.
Conférence inaugurale de Yadh Ben Achour.
La cité de Dieu. Une conception de la vie,
Comment arrivons nous au radicalisme religieux. La 3 ème perversion constitue a légitimer le recours à la violence, le recours à la barbarie.
Cette
barbarie légitimée a été validée par les grandes puissances,
telle que l'invasion en Irak en 2003.
La théorie extrémiste du jihad. Il faut reconnaître une démocratie islamique, non seulement au niveau intellectuel, mais aussi au niveau religieux, (Dieu a créé l'homme pour être démocrate). Le renouvellement de la légitimité démocratique, après les élections, il faut d'autres élections.
Les droits fondamentaux de la vie humaine. Le croyant doit reconnaître que le non croyant à le droit d'exister. Comment sauver la norme démocratique de ce relativisme. Les adversaires de la norme démocratique, ne sont pas que les religieux, mais, c'est aussi les laïcs, les dictateurs, les negateurs de norme de la démocratie.
Ce que l'on reproche aux régimes démocratiques, c'est d'être occidentales.
Quand il s'agit de l'homme, est toujours situé quelque part, la culture et l'humanité. Quelle est l'universalité ? Le principe de non souffrance. Par principe, l'homme fuit la souffrance, quelque soit sa nature. L'intégrité physique et le droit à la vie, mais également, spirituel et social. L'homme n'est pas seulement un corps, il a le langage. Tout être humain est orienté vers l'interrogation du doute.
L'homme n'est homme, parce qu'il devient humain. L'homme peut rejeter toutes entraves de souffrances, à l'éveil, à la méditation. Le sacrifice, c'est accepter la souffrance. Si nous mourrons, nous mourrons avec lui.
Prendre le mal en patience, c'est la résistance.
La résistance à la souffrance est un principe coranique.
L'homme est naturellement porté à la vie sociale et politique.
Priver l'homme de ces fonctions naturelles, c'est entraver sa façon d'exister.
Toute la philosophie moderne est basée sur l'arrêt de la souffrance.
"Ne fait pas à autrui, le mal que l'on te fit".
La Grande Mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne organise une CONFÉRENCE LE SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2016 À 14H45 AVEC OUSMANE TIMERA
Le thème choisi est le Monothéisme pur, c’est l’axe principal du dépôt confié ( Al Imane). Nos actions aussi bien que nos pratiques rituelles ne valent rien sans l’unicité absolue dans notre foi. C’est pour cela, que nous devons surveiller l’altimètre de la foi en Un Dieu Unique et exclusif.
On n'a pas la même conception de Dieu. Le religieux dans le sens du terme, se revendique de Dieu. L'humanité attend un idéal.
Quand on s'autolimite, on ne peut plus progresser.
Aujourd'hui, nous avons besoin d'avoir des réponses concrètes . Il faut se poser la question : "Pourquoi ?". Le problème, il est humain, ce sont les questions que, nous musulmans, nous devons nous poser. Il y en a qui disent : "C'est haram de se poser des questions !".
A ce jour, on est toujours des "kouffars". Cest l'histoire D'Abraham et d'Ismael. La foi, c'est un dépassement. C'est profond. C'est pour nous réveiller, c'est pour aller vers Dieu. Comment on prouve que Dieu existe ?
Si tu veux être avec moi, il faut que tu te dépasses.
Ça veut dire quoi "croire" ? Croire que, croire à, croire en ? Quelle est la racine du mot croire. En latin, le credo, veut dire, je me donne à toi. Crédit, "credere" en latin. C'est la même racine. C'est comme si on faisait une créance sur l'avenir. Je donne quelque chose à la terre, et la terre me le rendra.
Toutes les langues sont bonnes à utiliser à la lecture du Coran. Que veut dire le mot "din". C'est porter quelque chose à laquelle on attend le retour.
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