Cérémonie de Commémoration du 11 novembre 1918 en l'honneur des 206 soldats musulmans Morts Pour La France au Cimetière de la Mulatière,
en présence
d' Azzedine Gaci (Recteur et Imam de la Mosquée Othmane de Villeurbanne),
Kamel Kabtane (Recteur de la Grande Mosquée de Lyon),
Abdelkader Laïd Bendidi (Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes), Benaissa Chana (Vice président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-alpes),
Guy Barret (Maire de la Mulatière) et
Michel Delpuech (Préfet de la Région Rhône-Alpes, Préfet de Défense Sud Est et Préfet du Rhône)
Émouvante cérémonie ce Mercredi 11 novembre, au cimetière de la Mulatière en hommage aux poilus musulmans de 1914-1918, oubliés pendant des décennies, jusqu'en 2006, lorsqu'un historien amateur découvre l'identité d'un curieux monument aux morts, dont personne ne se souciait depuis la Seconde Guerre mondiale
Récitation Coranique
par l'Imam
de la Grande Mosquée de Lyon
Prière Musulmane
Récitée par
Azzedine Gaci
Recteur de la Mosquée Othmane de Villeurbanne
Allocucution d' Abdelkader Laïd Bendidi
(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)
Allucution de Kamel Kabtane
(Recteur de la Grande Mosquée de Lyon)
Allocution de Michel Delpuech
(Préfet de la Région Rhône Alpes, Préfet du Rhône)
Benaissa Chana avec le Général Pierre Chavancy
Allocution de Guy Barret
(Maire de la Mulatière)
Allocution de Michel Delpuech
Table Ronde sur la Marche Mondiale pour le Climat avec
Yeb Saño (figure emblématique philippine pour le changement climatique) à l'Université Catholique, Campus Carnot, Amphi Jean Paul II, 23 place Carnot à Lyon 2ème, en présence du Cardinal Philippe Barbarin (Archevêque de Lyon, Primat des Gaules)
Martin Kopp (chargé de plaidoyer pour la justice climatique par la Fédération Luthérienne mondiale) et
le pasteur Stephen Backman (président du Pôle Lyonnais de la Fédération protestante de France).
Table Ronde sur le climat Yeb Saño, Martin Kopp, l
e Cardinal Philippe Barbarin, pasteur Stephen Backman.
Le père Michel Raquet (Délégué episcopal pour l'Ecologie)
Philippe Lansac (Directeur d'antenne de RCF)
Yeb Saño (figure emblématique philippine pour le changement climatique)
Martin Kopp (chargé de plaidoyer pour la justice climatique par la Fédération Luthérienne mondiale)
Yeb
Sano.
Pèlerinage pour le climat, pour relier Rome à Paris pour la
conférence sur le climat COP21.
Ma
foi en humanité est de plus en plus vivante. Marche ou pèlerinage,
parce que c'est très important, d'un point de vue spirituel,
pour des décisions que nous devons prendre.
D'autres associations écologiques.
Le pasteur Stephen Backman (président du Pôle Lyonnais de la Fédération protestante de France)
Le Cardinal Philippe Barbarin (Archevêque de Lyon, Primat des Gaules)
Philippe Barbarin. Il n'y a pas de réflexions ou de dialogue avec les autorités musulmanes sur le climat à Lyon. Est ce qu'on a l'attitude juste. Très en colère sur le mot exploiter.
Dans les premiers siècles de l'Église, on parle très peu de la création.
Il faut revenir au Je crois en Dieu. Dans l'encyclique du Pape François Laudato Si, la miséricorde pour tous. Le mot de décroissance sonne bien.
Martin Kopp. Compétition amicale. C'est une question de justice entre nations. Nous avons une responsabilité pour baisser la température de 2 degrés. Attention, vous ne pouvez pas servir Dieu et gagner de l'argent. La théologie donne les clefs.
Ce que le monde attend, c'est une décision sur le changement climatique. Ça devrait être ambitieux et durable, équitable et juste. Pour un changement mondial sur l'économie.
Le
changement climatique est une réalité. L'avarie, l'arrogance
et apathie.
La
valeur de la théologie dans ce contexte a une très grande
importance. 3 valeurs très importantes, le créateur,
la terre et avec nous même.
L'émergence des communautés de foi et autour du Pape François, nous aide énormément. Le cri de la terre est le même que le cri du pauvre. Si nous ne prenons pas soin de la nature, nous négligeons les plus pauvres. Notre prière est très simple, nous prions pour un miracle à Paris. Nous devons marcher et continuer à marcher pour que tout cela change.
Stephen Backman Appel confiant auprès de Dieu. On a vraiment besoinde l'aide de l'esprit de Dieu.
Conférence-débat sur le thème :
« Six mots pour comprendre notre temps : Vivre-ensemble »
au Collège Supérieur 17 rue Mazagran à Lyon 7 ème
par Bruno Roche (agrégé de philosophie, Directeur du Collège Supérieur Bruno Roche enseigne la philosophie en classes préparatoires aux écoles de commerce à Sainte-Marie Lyon. Spécialiste de la philosophie de Michel HENRY en laquelle il voit les noces de la phénoménologie et du christianisme il est l'auteur de plusieurs livres dont un petit commentaire du Crépuscule des idoles de Nietzsche (PUF). Avant de prendre ses fonctions actuelles en tant que directeur du Collège Supérieur il est, depuis plusieurs années responsable du Département Entreprise qui propose des cycles plus particulièrement accès sur la vie professionnelle, cycles qu'il co-anime avec Mathilde Naegelen. Ancien secrétaire Général du Centre Kirkegaard il est également consultant en entreprise.
En 2008 il publie en collaboration avec F. Marfoglia, L’art de manager, éléments pour comprendre, clés pour agir (éditions Ellipses).)
Face à un espace social divisé et à un lien social affaibli, nous tenons à la fois le problème et la solution : le "vivre ensemble", ses pannes, ses ratés et aussi l'idéal qu'il représente.
Quel contenu donner à ce "vivre ensemble" ?
Quelle signification lui donner pour qu'il ne soit pas qu'un tic de langage ?
Bruno
Roche.
Le vivre ensemble. Six mots pour comprendre. Le vivre
ensemble, apparaît pour le première fois dans les années
1990. C'est le delitement dulien social. Quand le lien social est
déchiré, alors, on parle du vivre ensemble. Le vivre
ensemble, c'est ce que le général de Gaulle parlait de l'Europe.
"L'Europe, l'Europe, l'Europe".
La fréquence
du mot traduit le désarroi de la société qui perd quelque chose(Alain Finkielkraut). Fonction de désignation pour qualifier la
chose. Une fonction cachée du langage qui nous aide a
recomposer le désir. Que désirons nous en prononçant le
vivre ensemble. Illusion dans l'illusion. Comprendre le
langage philosophique pour en saisir le sens. Qu'il y ait une
justification dans l'actualité de la question. Vivre ensemble avec
un trait d'union, qui chercherait à réaliser notre désir.
Le trait d'union à ce désir de vivre tous ensembles. Nous
connaissons bien cette curieuse construction, le bien vivre,
le savoir vivre. Ce procédé a été très largement été utilisé
dans les années 1990 à la manière de Jean Paul Sartre.
C'est la fonction du sentir.
Ce n'est pas seulement un type du langage, la formulation dune formule concise.
Le
voir, le penser, l'exister. La philosophie du 20 ème siècle,
une philosophie de liberté, la liberté en acte. La
phénoménologie, dégager de toutes manifestations concrètes.
Exister en soit. Qu'est ce qui en débat ? Vivre ensemble,
viril et loyal et non pas consensuel et tordu. Le désarroi du
lien vivant, l'effilochement du tissus social. Est lié au
caractère conflictuel de la société. René Girard,
décédé la semaine dernière, était un grand philosophe
contemporain.
Nos sociétés modernes sont
consensuelles. Nous ne sommes pas agité par des conflits moraux.
Notre société est plus contractuelle, elle nous plaît.
Il y a une empathie. Il y a un thème de marchandisation, régulation
des consciences. On va vous mettre la procédure du contrat,
comme au travail, comme à l'école. On aime le contrat,
car il prône l'égalité. C'est plus sérieux que le conflit.
Une relation contractuelle consiste à ce que chacun puisse avoir les
mêmes droits. Le saupoudrage, c'est cette fameuse
convivialité. Nous entrons dans une société où tout est négocié.
C'est le métal, la dureté de la société.
Le soldat Rayan n'est pas sauvé. Le passé est très vite dépassé. Les jeunes qui sont dans le mouvement. Les étudiants n'arrivent pas à raisonner "linéaire", l'art de raisonner. Le tous ensemble est bien loin du "vivre ensemble". Nous sommes dans l'ère du comique, de la dérision, je ris de l'autre, nous sommes dans la bouffonnerie. Rira bien qui rira le dernier.
Le rire est destructeur de l'espace social. Le texte de Jean Jacques Rousseau, la lettre d'Alembert. Le spectacle, divise. La fête rassemble. Tous ces facteurs sont des facteurs de dissolution. La diversité n'est qu'une richesse sur fond d'unité et à condition que cette société soit homogène.
L'unité d'une société peuvent accepter le développement buissonnant de la diversité. La crise des moeurs, le prestige de l'expression c'est mon choix, la jouissance immédiate. C'est la souveraineté du sujet. Notre société se réclame du vivre ensemble, car la bourgeoisie n'a pas tenu son rang.
C'est nous qui avons renoncé à tout.
Phénomène de la société multi-ethnique, les moeurs ,
c'est la mémoire avec le pacte républicain et laïc.
On parle aujourd'hui de la communauté
musulmane et du vivre ensemble, c'est un paradoxe. C'est
l'esprit laïc qui réclame le vivre ensemble.
Visite guidée de la Grande Mosquée Mohamed VI de Saint Etienne (Loire)
avec l'association AMEA
(Association Musulmane El Andalous)
de Saint Chamond
La Grande Mosquée Mohammed VI de Saint Etienne donne à voir la richesse culturelle et artistique de l’islam de l’époque Al Andalus. Brillant foyer religieux, politique, artistique et culturel durant plusieurs siècles, l’Andalousie possède des joyaux de l’architecture islamique. Par sa décoration intérieure, par l’utilisation de matériaux et techniques traditionnels (bois de cèdre, stuc, zellige, pierres sculptées et travail du cuivre) et par l’ensemble des choix architecturaux de son bâtiment, la Grande Mosquée Mohammed VI de Saint-Étienne s’inscrit dans le sillage de cet islam du « juste milieu », pierre angulaire de l’Andalousie médiévale.
L’Andalousie est représentative d’un islam tolérant, ouvert sur le monde, et soucieux de garantir le respect de la diversité religieuse et intellectuelle de ses contemporains.
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