Récitation coranique par
Khalid Belrhouzi
Khalid Belrhouzi
Mot d'accueil par
Abdelbasset Zouiten
Abdelbasset Zouiten
Nabil Ennasri
jeune musulman né en 1985 en Seine-Saint-Denis, France.
Dans ses études à l’IEP, il fait du Qatar son sujet de mémoire, puis de thèse.
Mariem Sabil,
juriste du CCIF
Show de Louidji Nounours.
Cheikh Mohamed Minta
diplômé de l'université islamique de Médine,
directeur des sciences religieuses au lycée Al Kindi
et imam de la Mosquée de Décines Charpieu
Conférence-débat sur le thème : «Dos de femmes, dos de mulets. Les oubliés du Maroc profond » l'occasion de la journée de la femme, le FORSEM et Coup de Soleil Rhône Alpes à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Salle F06 15 parvis René Descartes 69007 Gerland
"Barmaids de Casablanca contraintes de sombrer dans l’alcoolisme, saisonnières exploitées professionnellement et sexuellement, mineures « prêtées » à des hommes contre quelques milliers d’euros, victimes du mariage coutumier, jeunes femmes captées par des réseaux de prostitution dans les pays du Golfe... Avec les reportages de Dos de femme, dos de mulet, au titre emprunté à une expression de l’Atlas, le journaliste Hicham Houdaïfa montre comment le laxisme des institutions, les contraintes familiales et le poids des traditions semblent se liguer pour infliger aux femmes des violences et des injustices insupportables. Bien que révisée, puis promulguée en 2004, la moudawana (code de la famille) est encore insuffisante, et les autorités, au minimum passives, apparaissent comme les principales responsables d’une oppression tenace. Celle-ci se nourrit largement de l’abandon scolaire précoce, notamment en milieu rural. De ce constat très dur émerge une lueur d’espoir : le travail de fourmi des associations locales, auquel ce petit ouvrage rend, en creux, un hommage indispensable."
Animée par
Daniel Rivet,
professeur émérite à l'Université Paris 1, spécialiste de l’histoire du Maroc
Kenza Sefrioui, journaliste.
Hicham Houdaifa,
journaliste et auteur du livre "Dos de femme, dos de mulet. Les oubliées du Maroc profond", éditions En toutes lettres (2015)
Conférence - débat : sur le thème : "Science et Islam"
à Université Catholique - Campus Saint Paul, Amphithéâtre Alain Merieux.
Faouzia Charfi,
Professeur a l'Université de Tunis, Ancienne Secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur
à la Recherche scientifique de Tunisie.
Pascale Boucaud
Responsable de la Chaire UNESCO "Mémoire, Cultures et Interculturalité"
Algorithmes, est d'origine des sciences arabes, c'est la science écrite en langue arabe,
à l'époque, la science, circulait. La science de langue arabe, c'est le début de la science moderne, avec la réflexion de lumière et de l'écrit.
2015 a été l'année internationale de la lumière.
A partir de cette réflexion, on essaye de donner un modèle mécanique. On peut donner un modèle scientifique. L'astronomie arabe n'a pas fait la révolution, mais a fait avancer les domaines de l'astronomie. C'était au 13 ème siècle déjà. La science arabe ne s'est pas contentée de traduire. On se pose la question, comment se fait il que les pays musulmans, n'ont pas poursuivi ces études. Tout ce qui s'est passé dans ces enseignements musulmans, n'étaient pas la science, mais c'était la tradition. Ce qui s'est passé au 19 ème siècle, c'est la modernité. Changement d'attitude des responsables.
Sur les 6700 versets du Coran, il y a 750 versets à caractère scientifique.
Sourate 21 verset 30. Le miracle scientifique est dans le contenu du Saint Coran. La description du big bang, dans le Coran, est complètement erronée. On met les trous noirs. Dans l'attaque dans la science, c'est le combat de certains prédicateurs turcs.
C'est intéressant ce qu'en dit le Conseil de l'Europe, sur les dangers du creationisme.
Ce qui est caractéristique, c'est la violence des partis islamistes qui se disent modérés, contre le Darwinisme et Freud.
Contre Darwin, il ya aussi, les théologiens musulmans sur la théorie de l'évolution.
On parle des islamistes à partir des années 1970. La certitude du texte est un mot fondamental dans la lecture du Coran. Sous l'influence de ces sites internet, d'obédience d'orthoxie sunnites, il n'y a qu'une seule vérité, c'est celle de la révélation.
Il y a pas d'islamisme modéré. C'est regrettable que ces discours séduisent nos jeunes, tels que les trous noirs dans la galaxie.
Dans les pays du maghreb, les gens ont été soumis à l'obéissance, il faut leur donner la culture pour sortir de cet obscurantisme. Les élèves musulmans ont de la difficulté à distinguer entre savoir et croyance. Critères distinctifs entre science et islam. Sorte d'attitude ambivalente entre les universités et le milieu familial. Comment réagir ? Confusion entre le référentiel théologique et le référentiel scientifique.
La démarche du chercheur est importante.
Roger Koussetogue Koudé
Membre, Maître de conférences en Droit international et en philosophie du droit à l'Université Catholique de Lyon
Conférence-débat sur le thème : « Comment le monothéisme peut-il lutter contre le fondamentalisme ? » par le Rabbin Édouard Robberechts
à B’nai B’rit, 9 av. Leclerc, Lyon 7e,
à lintitative de l'association Amitié Judéo Chrétienne
Édouard Robberechts (Maître de Conférences en philosophie juive à l’Université de Provence (Aix-Marseille I), il s’est spécialisé dans les philosophies de Franz Rosenzweig
et d’Emmanuel Lévinas)
Nos sociétés se découvrent aujourd’hui traversées par de nouvelles vagues de fondamentalisme, que celui-ci soit religieux ou pas. Qu’est-ce qui dans le monothéisme
et nous nous baserons plus particulièrement sur le monothéisme juif peut nous apprendre à lutter contre ces phénomènes ?
Nous montrerons que le fondamentalisme est une tentation permanente de l’humain lorsqu’il cherche à « toucher » l’absolu et ce faisant à dénier sa finitude et sa mort.
Le fondamentalisme au delà des religions. Sctructurellement humain. Les religions sont un outils d'Instrumentalisation pour les textes religieux. Le texte n'est pas un instrument de la parole et de l'interprétation. Le texte ne passe pas au delà. Dans les termes bibliques, on ne peut pas avoir la révélation et le texte final.
C'est précisément qu'il y a révélation qu'il ya le veau d'or. Dans la révélation, c'est Dieu qui parle à l'homme. Le projet divin, Dieu a une maison dans le monde. Et faire rentrer la paix, la justice et sur les valeurs. C'est le projet par excellence, c'est le projet absolu.
Si je ne fais pas shabbat, je vais au goulag.
C'est le fondamentalisme. On devient violent, fanatique et bête à la fois. Pour Moise, quand Dieu a fini de parler, il lui a donné les tables du témoignage, les tables divines. Dieu n'a pas tout dit à Moise. Un homme ne peut pas tout entendre.
Si j'accepte que Dieu a tout dit, c'est du fondamentalisme. C'est de la tentation. Nous avons besoin d'avoir des certitudes, de toucher Dieu.
On a peur du vide, je suis dans une aventure qui me dépasse.
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