Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le lundi 13 novembre 2017

Le 13 novembre 2017 : Journée d'étude sur le judaïsme. La vie juive : une découverte enrichissante pour un chrétien à l'Universit

 

 

 Journée d'étude sur le judaïsme. A la découverte enrichissante pour un chrétien à l'Université Catholique Campus Carnot 23 Place Carnot à Lyon 2 ème . 

 

 

 Formation proposée par le centre chrétien d'étude du judaïsme.

 

 

 Scrutant le mystère de l’Église, le concile rappelle le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham […]

 

C’est pourquoi l’Église ne peut oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde indicible, a daigné conclure l’antique alliance, et elle se nourrit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l’olivier sauvage que sont les gentils […]
Du fait d’un si grand patrimoine spirituel commun aux chrétiens et aux juifs, le concile veut encourager et recommander entre eux la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques ainsi que d’un dialogue fraternel.

Déclaration conciliaire Nostra Aetate

 

 

 

Jean Marie Thomas (Délégué épiscopal en relation avec le judaïsme) 

 

 

 Le judaïsme,  c'est comme un océan,  nous avons beaucoup à découvrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pierre Benoît (diacre, , philosophe) : Découverte de la vie Juive

 

 

Donner un sens problématique de la vie Juive,  on veut un peu mieux connaître Jésus par la vie Juive.  Recherche de connaissance et de coopération de la vie Juive.  Comment caractériser la vie Juive sans violence.  On peut être dans une vie d'interriorite, comme on peut être dans une vie d'extériorite. 

C'est le judaïsme qui pourrait tenter de dire ce qui est de la vie Juive.  

 

 

 La vie juive désigne le comportement qu'ont les juifs dans leur vie ordinaire du fait qu'ils sont juifs. Cela supporterait qu'un type de comportement unique pourrait caractériser les juifs quelques soient leurs origines et leur personnalité et permettrait de les reconnaître à coup sûr.  Comprendre la vie Juive est  un lien avec la compréhension idéale d'un patrimoine culturel. Entre l'essence présumée dela vie juive par une présumée essence du judaïsme et la diversité desvies juives, une tension,  voire même une certaine difficulté de cohérence existe. 

 

 

 Nous ne croyons pas en Dieu,  mais nous sommes le peuple élu. Les juifs sont les dépositaire de la thora.  L'identité juive, qui est juif pour le judaïsme ?  Né d'une mère juive,  le père est toujours incertain.  Or, ce sont les femmes qui dominent cette généalogie linéaire.  Ce qui signifie que, c'est la mère qui transmet la religion juive.  Être juif,  c'est être né d'une mère juive.  Il y a une alliance de Dieu dans la chaire,  il y là,  une immense richesse.  C'est d'abord un don.  Ce don d'être juif est lié à la naissance.  On ne naît pas chrétien,  on ne naît pas musulman.  Les conversions,  pour les hommes,  c'est la circoncision,  puis il y a l'immersion dans un bain rituel (miqveh), de même que l'acceptation des préceptes de la halakhah. 

 

 

 Pour parler des juifs,  il faut parler du sionisme.  Cela prend un sens religieux dans la mesure où Israël devient un phare pour tout le monde.  Ce n'est qu'à partir du 19 ème siècle, que le juifs veulent se constituer comme une nation,  ce qui les poussent à créer un état en terre de Palestine.  Progressivement,  les juifs s'installent en Israël.  Actuellement,  il y a plus de 7 millions de juifs en Israël.  Il y a l'existence de l'état d'Israël,  un juif est lié à l'état d'Israël.  

La vie juive est d'abord une vie communautaire,  une vie familiale.  C'est une vie genree, c'est d'être un homme et c'est d'être une femme.  C'est une vie liturgique,  c'est une vie rituelle par obéissance à la thora.  On se lave beaucoup les mains. C'est une vie d'étude pour les hommes,  chercher à comprendre ce que l'on fait.  C'est avoir une connaissance.  C'est une vie éthique,  qui a des préceptes ethniques,  acquérir des vertus jusqu'à l'universel.  Pour les juifs,  tout homme a une conscience morale.  C'est être ouvert sur l'universel, pour que la société soit meilleure.  C'est une vie prophétique,  armée de la seule parole.  C'est donné à tous.  Le rapport au peuple a un lien avec la terre d'Israël.  Ce sont des personnes qui sont héritiers d'une tradition.  La halakhah a une primauté sur le sens des valeurs qu'il faut novembre respecter par rapport à la révélation.   Le mot d'ordre du judaïsme libéral,  c'est l'ouverture.  Le judaïsme : r,  c'est lié au judaïsme libéral, la transmission se fait difficile.  Tout cela,  sont des lignes de l'identité juive.   Comprendre la vie juive, c'est être en lien avec la communauté juive.

 

 

 

 

 Michael Barer 

Visite de la Grande Synagogue de Lyon. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On dit,  on fait sonner le shofar (instrument en forme de corne de bélier,  utilisé pour annoncer le jugement de Dieu).

 

 

 

 

 Florence de la paroisse de Saint Julien de Cusset à Villeurbanne  nous appelle a une invitation

(Voir sur internet) Limounah

 

 

 Temoins Paul et Nicole Elbaz. La transmission familiale.  

Membre du consistoire de Lyon. 

 

 

 Écoute, Israël, l'éternel notre Dieu,  l'éternel est Un. 

 

L'éducation dans le talmud.  Celui qui inculque la thora a ses enfants est de ceux qui recueillent avec joie leurs fruits en ce monde. 
La prière.  Un juif pieux prie 3 fois par jour, le matin, l'après midi et le soir.  Ces prières sont des moments privilégiés où l'homme s'approche de son Dieu, mais le judaïsme insiste sur le fait que tout acte de l'existence est acte religieux, c'est a dire aussi une prière.  
Pour que la prière collective soit validée en public,  il faut être au minimum 10. 
La chacherout (casher),  tu ne mangeras pas de sang.  La chasse est interdite dans le judaïsme, nous sommes dans l'ordre du symbole, on ne tue pas pour le plaisir. 
Les règles alimentaires sont strictes. 
Le shabbat. C'est le 7 ème jour de la semaine.  Les bougies de shabbat sont traditionnellement une "mitsva" féminine.  La femme donne le ton au foyer,  c'est donc sa responsabilité et son privilège divinement octroyé,  de s'assurer que la lumière et l'harmonie règne chez elle. 
La Haggada de Pessah, le récit de la sortie d'Égypte. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le père Jean Massonnet, prêtre, (Président des Amitiés Judeo-Chrétiennes de France)

 

 

 Quand on parle du judaïsme, on parle de la tradition.  Moise reçoit la thora sur le mont Sinai. Après, il va transmettre, la réception est importante,  Israël reçoit d'un infini,  de bouche a oreille,  c'est la la transmission.  C'est une source infinie qui ne s'arrêtera jamais, il y a une tradition,  c'est le peuple qui reçoit.  C'est la thora qui va s'exprimer dans la transmission.  La thora, il faut la pratiquer, il faut qu'elle se multiplie. Le monde repose sur 3 choses, la thora, le culte et la transmission et là,  tout vient de Moise,  tout vient du Sinai.  

 

 

 Aujourd'hui, il y a les juifs qui transmettent cette tradition,  et tout un ensemble de traditions, avec les pratiques qui vont avec.  La thora orale se transmet de générations en générations, c'est la confiance dans la tradition. Moise reçoit la thora écrite. Si on laisse la Bible a elle toute seule, elle ne dit rien.  Dieu peut tout dire en une seule parole, mais il faut en comprendre le sens, elle est unique.  Cette parole a besoin d'être interprétée,  cette confiance, nous en avons besoin pour la transmettre.  Toute cette parole vient d'un Dieu un, pas un Dieu unique. Il est dit dans la Bible,  "Tu aimeras ton seigneur de tout ton coeur,  de toute ton âme pendant toute ta vie, mais il est dit aussi,  tu craindras ton seigneur ton Dieu".  

 

 

 Quand un israélite, meurt,  c'est comme si un morceau de la thora brûlait. Nous avons un sens de Dieu.  Pour pouvoir réaliser l'unité,  nous avons besoin de l'image de Dieu que je donne.  Il faut se référer a cet infini qui est propre en nous, et c'est cela la transmission.  Chacun de nous, avons cette parole de Dieu.  Les disputes pour le pouvoir sont mortelles.

 

 

 Dans la tradition rabbinique,  c'est de pouvoir être en attitude de réception,  c'est le chemin de notre grandeur.  On peut vivre notre foi dans cette grandeur de la transmission.

 

 

 Notre pape François,  a ce pouvoir de transmettre et à revenir à de véritables valeurs d'humanité, de que c'était la tradition. 

 

 

 

 

 

 


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posté le dimanche 12 novembre 2017

Le 12 novembre 2017 : Cérémonie du souvenir et de recueillement en mémoire des soldats musulmans morts pour la France durant la gu

 

INVITATION

En présence de :


Monsieur Stéphane BOUILLON

Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes,

Préfet du Rhône


Monsieur Guy BARRET

Maire de la Mulatière

conseiller de la métropole de Lyon.


Kamel KABTANE,

Recteur de la Grande Mosquée de Lyon,

vous prie de bien vouloir honorer par votre présence 

 

« La cérémonie du souvenir et du recueillement en mémoire des soldats musulmans morts pour la France durant la guerre 1914-1918, qui reposent au cimetière de la Mulatiere »

 


Le dimanche 12 novembre 2017 à 09h00

 

A l’issue de cette cérémonie

Monsieur Kamel KABTANE

remettra les insignes de chevalier de l’Ordre national du Mérite à

Monsieur Frédéric COUFFIN.


Nous vous invitons à nous retrouver nombreux et nombreuses à partir de 08h30 l’adresse ci-dessous, pour se rendre en cortège jusqu’au cimetière.


Place Jean Moulin (Devant l’Hôtel de Ville)

69350 LA MULATIERE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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posté le samedi 11 novembre 2017

le 11 novembre 2017 : Conférence débat sur le thème : « Le couple et la famille musulmane » avec Nader Alami et Gaetan Dehondt au

 

 

 Conférence débat sur le thème : « Le couple et la famille musulmane » avec Nader Alami et Gaetan Dehondt

aux Foyers Communaux 1 Rue Claude Debussy à Vénissieux 

 

 

 Conférence sur le couple et la famille musulmane.

 

Conseiller les jeunes avant et pendant le mariage,
Conseils aux parents, sur l'éducation des enfants, la gestion des conflits et sur la sexualité dans le mariage.

 

Rencontre "célibérez-vous" cadrée, après la conférence.
 


 Nader Alami

(psycho-sexologue)

 

 

 La première mission de tous les messagers a été de dire la vérité.  Mais ensuite quand il s'agit de dire la vérité,  cela devient inconfortable.  Le mensonge est plus facile. Le mal est séduisant.  Toute la science que pouvait avoir tous les grands savants du monde, n'est pas suffisante. Nous avons besoin du divin pour nous aider.  Pour être en paix avec Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ),  c'est de faire du bien.  Il faut toujours mettre le bien avant, jusqu'à ce que l'on meurt,  il faut toujours faire du bien.  Quand on reste dans le célibat prolongé,  c'est contre nature. La vérité, la religion,  c'est de faire du bien.  Le message,  c'est d'être apaisé.  Selon un sondage en Angleterre, 60 % des femmes musulmanes seraient célibataires. Cela veut dire que les musulmanes ne veulent pas se marier ?

 

 

 Le célibat longue durée a toujours existé, mais, c'est contre nature. 

Ce phénomène est fait pour affaiblir la communauté.

Dans les faits, nous sommes tous des serviteurs d'Allah, mais en fait nous sommes des serviteurs de shaytan.  

Dans toutes les grandes villes du monde,  c'est le même phénomène.  

 

 

 J'en appelle à une révolution naturelle,  mais ça ne sert à rien de se fixer des objectifs car on y y arrivera pas.  Cest aux États Unis,  c'est en Californie,  c'est là où tout se décide avec le numérique,  Google,  Twitter,  Facebook.  

Il faut rappeler à nos enfants,  notre être naturel,  c'est la seule et vraie vérité.  

 

 

 J'ai créé un groupe qui s'appelle "céliberer vous".  Mais les gens refusent,  ils restent dans la discutaille. Osons nous poser la question,  pourquoi tout ce confort ? Il faut savoir jauger,  est ce que c'est bon pour moi ?  Tu ne vas rien rajouter à la terre si tu fais du mal.  Ne penses qu'à faire du bien en nous réconciliant avec notre être naturel. Ne pas faire le bien,  c'est collaborer avec le mal.  Le confort absolu est accessible au plus grand nombre d'êtres humains.  

 

Actuellement,  tout le monde est sorti de son environnement naturel,  et pourtant ça fait du bien de se ressourcer,  de revenir aux sources,  faire la paix en soit.  
 

 

 

 Dans la nature,  il y a un contrat naturel, quand un homme et femme veulent se rencontrer,  c'est un cycle naturel. La femme peut tomber enceinte,  c'est le cycle naturel,  avoir des enfants,  c'est le cycle naturel.  Quand elle devient faible,  c'est son mari qui lui vient en aide. Un accouchement est un sacrifice.  Qu'est ce qui maintient le mari dans son cycle naturel,  c'est parce qu'il s'occupe de son épouse durant sa grossesse et pendant son allaitement. 

Le célibat longue durée est un danger pour l'humanité. Le premier exercice de la journée,  c'est de se lever et de faire salât fajr et tout devient plus clair,  plus simple.  C'est le bon équilibre.

 

 

 Gaetan Dehondt.   

(coach en développement personnel,coaching parental et coaching couple)

 

 

 Le contexte en France,  n'a rien à voir de celui qui est en Arabie Saoudite. 

Le sujet du mariage est un sujet extrêmement vaste, c'est de pouvoir nous aider et donner des réponses à nos interrogations.  Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ) nous facilite notre existence,  nous sommes de la même origine,  c'est de vivre en tranquillité entre homme et femme.  Il n'y a pas de vie de couple sans pardon et sans générosité. La correction spirituelle, c'est de méditer sur les versets du Coran.  Les mariages simples,  ce sont des mariages qui durent plus longtemps.  Le but de cette vie,  c'est de faire un travail sur soit même.  Ne rentrera pas au paradis celui qui a un atome dans le coeur.  Ne pas être orgueilleux, ne pas se donner de bonnes excuses,  ne pas être fataliste,  de dire c'est le destin,  mektoub. 

 

 

 La première chose qu'il faut renouveler,  c'est sa relation avec Allah.  Si tu as besoin de quoi que ce soit,  il faut demander à Allah.  D'où l'importance de faire des douas, c'est l'étape fondamentale,  c'est l'importance de base.  Puis il y a la nihya,  l'intention,  se poser la question,  est ce que l'on le fait pour Allah.  Avec quelle intention on se marie.  Le mariage ce n'est pas un but.  Le mari et l'épouse,  c'est un moyen d'atteindre Allah.  L'amour,  c'est quelque chose qui s'entretient tous les jours.  Il y a un hadith qui dit que l'ingratitude vient de l'épouse.  Mais il faut avoir cette intention de nous corriger.  Faire attention de ne pas tomber dans l'hypocrisie. La patience,  c'est une grande qualité qui doit être dans la vie du musulman. Allah nous envoie des épreuves,  pour nous éprouver.  Il n'y a pas pire que l'oisiveté.    

 

 

 Il faut toujours tout faire pour sauver son mariage,  si tu souffres,  c'est que tu as une part de responsabilité, il y a des droits et des devoirs.  On dit quand qu'un mariage est réussi,  c'est quand il est a des disputes.  Il faut adorer Allah comme si on le voyait. Il faut savoir reconnaître ses défauts, on a tous des imperfections, l'intelligence,  c'est de se corriger sois même.  C'est de faire cet effort permanent de se corriger,  il faut commencer par connaître ses devoirs.  Le croyant,  c'est le miroir du croyant, avant de chercher à corriger l'autre,  on en revient à la notion de patience. C'est une obligation en islam de connaître les règles du jeûne, de la prière,  de la zakat,  du pèlerinage.  Toutes les causes sont liées à l'ignorance.  

 

 

 Les hommes sont réputés pour être des persécuteurs,  la communication est un élément fondamental.  Comprendre la vie du couple.  Affronter un problème,  c'est le dépasser.  Lire le livre : "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus".  Allah a créé une société pour vivre ensemble,  c'est fondamental d'apprendre à se connaître. 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le vendredi 10 novembre 2017

le 10 novembre 2017 : Conférence-débat sur le thème : « l'islam d'hier et d'aujourd'hui »par Rachid Benzine au Centre Social Georg

 

 

Conférence-débat sur le thème : « l'islam d'hier et d'aujourd'hui »

par Rachid Benzine au Centre Social Gerges Lévy à Vaulx en Velin  

 

 

 De quoi parle-t-on quand, dans le grand concert des médias occidentaux, on parle d’ « islam » ? La plupart du temps, il s’agit de l’islam comme religion instrumentalisée au bénéfice de tel ou tel pouvoir.

 

 

 Rarement l’islam est approché à partir de ce qu’il est d’abord : une foi et une spiritualité qui ne cessent de nourrir et de faire vivre de manière pacifique et pacifiante des centaines et des centaines de millions d’êtres humains.

 

 

 Plus rarement encore, l’islam est abordé par ses productions intellectuelles contemporaines. L’islam comme réalité spirituelle est ignoré sciemment ou par manque de culture. Pourtant au sein de l’immense monde musulman, de multiples évolutions ne cessent de se produire.

 

 

 

 

 

 

 Ces nombreux penseurs musulmans ne se satisfont pas de renforcer le monde musulman en face des données de la modernité mais ressentent la nécessité de repenser l’islam lui-même. Le Coran est bien pour eux Parole de Dieu et de Révélation. Mais leur intention est de réexaminer la manière dont l’islam a pu se construire historiquement. De revisiter les interprétations successives du message coranique et des autres textes fondateurs (hadiths, sunna, corpus des grandes écoles juridiques…).

 

 

 Ils désirent exposer aux méthodes de la recherche scientifique, y compris les sciences humaines, tous les aspects de l’islam. La plupart de ces penseurs pour bénéficier des conditions d’une nouvelle herméneutique coranique, revendiquent une démocratisation des sociétés musulmanes et une grande liberté de conscience pour chaque individu. En cela ce sont des réformateurs.

 

 

 Attention pourtant de ne pas les comparer à Luther car le protestantisme s’est construit dans l’opposition à une institution centralisatrice puissance, qui n’existe pas dans le monde musulman. Le mouvement vers la Réforme en islam ne date pas d’aujourd’hui. Il y a eu une période de réformisme au milieu du 19ème siècle avec le persan Jamal al-Din al-Afghani, le cheikh égyptien Muhammad Abduh ou, entre 1935 et 1940, avec notamment le Syrien Mohammed Rashid Rida. A cette époque, l’islam subissait la colonisation ; les musulmans s’interrogeaient sur leur retard en matière scientifique et technique.

 

 

 Ces pères fondateurs du réformisme moderne n’adressaient pas leurs critiques sur la manière dont l’islam s’était historiquement construit mais sur la mauvaise pratique de l’islam par les musulmans. Les nouveaux penseurs connaissent un contexte très différents : des pays indépendants livrés à des pouvoirs dictatoriaux supportant mal la moindre prétention à une réforme qui pourrait leur échapper. Ils ont été les témoins impuissants du jeu cynique de l’Occident qui s’est opposé aux mouvements de libération nationale laïques et a favorisé souvent les mouvements fondamentalistes et islamistes avant de les dénoncer désormais.

 

 

 Ces nouveaux penseurs se retrouvent parmi les victimes de l’humiliation constante des peuples arabes qui résulte de la non-reconnaissance des droits du peuple palestinien ou des guerres américaines contre l’Irak. En effet, chaque fois qu’une société arabe se sent méprisée, elle se révèle incapable de la moindre autocritique et se retourne vers ceux qu’on lui présente comme des « détracteurs de l’islam ».

 

 

 Les nouveaux penseurs sont ainsi à la fois la cible des pouvoirs politiques non démocratiques, des savants traditionnels et des islamistes qui n’apprécient pas leur libéralisme et leur dénonciation du concept d’Etat islamique comme résultat d’un détournement des textes. Plusieurs furent menacés de mort, tous furent harcelés, Mahmoud Mohamed Taha fut pendu au Soudan en 1985. 

 

 

 Le rapport à la modernité Les premiers réformistes ont cherché à concilier les acquis scientifiques modernes avec la préservation intégrale du bloc des croyances musulmanes et celui de leurs applications juridiques et sociales, c’est à dire le retour vers les « pieux ancêtres » (salaf) – des salafites, à ne pas confondre avec la signification moderne du mot qui désigne les adeptes d’un islam wahabite des plus rétrogrades.

 

 

 Les nouveaux penseurs perçoivent la modernité sous un jour très différent. Pour eux, elle n’est pas universelle, comme allant de soi ; c’est une faculté construite socialement qui existe au sein de pratiques et de discours multiples. Pour eux, la modernité correspond à une période de l’histoire humaine où la raison et la science l’emportent sur la primauté reconnue hier aux Ecritures, à la tradition et à la coutume. Leur critique de la modernité est aussi vigoureuse que leur critique de l’héritage islamique. Le progrès scientifique et technique n’et pas toujours un allié et la suffisance de l’Occident leur est insupportable.

 

 

 

 

 Ce qu’ils retiennent de la modernité surtout, c’est la lumière critique que les connaissances modernes ont développée. Ils prônent l’incorporation des sciences sociales modernes (linguistique, sémiologie, histoire comparée des religions, sociologie, notamment) dans l’étude de l’islam et de l’interprétation des textes. A.K. Soroush, Mohammed Arkoun (France et Algérie), F. Rahman, N.H. Abû Zayd, A. Charfi etc. viennent du Maroc, de Tunisie, de l’Egypte, d’Afrique du Sud, de Malaisie, d’Inde, de Syrie, du Pakistan.

 

 

 Ils ne tiennent pas le même discours sur les questions religieuses, politiques ou culturelles mais ils ont en commun de vouloir étudier le Coran, la tradition et l’islam en général selon les exigences de l’académisme universitaire, à l’aide de méthodes exactes, recherchant une connaissance indépendante… 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 


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