Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le jeudi 15 septembre 2016

le 15 septembre 2016 : Cours à Keren Or du Professeur Edouard Robberechts, "Se lire dans la Bible"

 

 

 Les cours du Professeur Edouard Robberechts,

"Se lire dans la Bible",

reprennent le jeudi 15 septembre.

 

 

 La première séance sera sur le thème :

"Abraham et Sarah, un couple problématique".

 

 

 Ces cours ont lieu de 18 h 30 à 20 h, dans les locaux de Keren Or.

 

 

Les deux fils uniques d'Abraham

L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est Isaac, pourtant Ismaël, née de la servante Agar,fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance.

 

Alors que Dieu avait promis une descendance plus nombreuse que les étoiles du Ciel à Abraham le premier enfant de cette lignée se faisait attendre ! Et Abraham et sa femme avançaient en âge. Pour contourner le problème et pour « aider » Dieu à réaliser sa promesse inouïe, Sara, l’épouse du premier des croyants, poussa son mari dans les bras de la servante Agar. Celle-ci donna un fils à Abraham : le petit Ismaël dont le nom signifie « Dieu a entendu ». Cette naissance, pourtant orchestrée par Sara, provoqua en elle une jalousie tenace qui menaça la vie de la servante et celle de son fils. Ismaël fut contraint de fuir une première fois avec sa mère au désert. Mais, l’ange du Seigneur ordonna à Agar et à son fils de revenir auprès d’Abraham. Quelques temps plus tard Sara et Abraham eurent un enfant : Isaac dont le nom signifie « Dieu a ri ». Pour faire d’Isaac, le seul et unique héritier d’Abraham, Sara chassa définitivement Ismaël et sa mère au désert.
 
L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est donc Isaac. Pourtant Ismaël fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance, mais à la différence d’Isaac, cette promesse divine ne fut formulée qu’après la naissance de l’enfant (Gn 16, 10-11). Les hébreux se considèrent fils d’une femme libre et non d’une servante, aussi est-ce Isaac qu’ils considèrent comme leur ancêtre et comme le passeur de la promesse d’Alliance. La Bible affirme que malgré les humeurs de Sara, Dieu n’abandonna pas Ismaël lui révélant un puits pour vivre. Isaac doit sa renommée à son origine -il est le fils d’Abraham- et à sa descendance – il est le père de Jacob-, toute la descendance de l’Alliance passe par lui. Isaac avait cent quatre-vingts ans quand il mourut. L’Islam se servira de la figure d’Ismaël pour se donner aussi un ancêtre prestigieux : un fils d’Abraham. Les musulmans affirment ainsi leur participation à la promesse de Dieu.
Pour les musulmans, l’épisode de la ligature d’Isaac que rapporte la Genèse - où ce dernier est pourtant appelé par Dieu « fils unique » - est en réalité celle d’Ismaël qu’Abraham présente en offrande à Dieu. Les musulmans insistent sur son droit d’aînesse le considérant comme le seul bénéficiaire de la promesse d’Alliance de Dieu, qu’Isaac aurait, malgré lui, usurpé. Aujourd’hui encore, certains affirment que cet épisode est l’une des raisons qui opposent juifs et musulmans dans les conflits tragiques que nous connaissons.

 

 

 


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posté le lundi 12 septembre 2016

le 12 septembre 2016 : Rentrée solennelle de l'Université Catholique, Campus Carnot, 23 place Carnot à Lyon

 

 

Conférence de la Rentrée Solennelle  de l'Université Catholique de Lyon 

 par Élisabeth Parmentier

(Professeur de Théologie Pratiques, Université de Genève)

 

"Églises Chrétiennes,  500  ans après la réforme luthérienne. 

Quels défis de temoignage et de dialogue ?"

 

 

Accueil : Père Thierry Magnin (Recteur de l'Université Catholique de Lyon) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Bertrand Pinçon (Doyen de la Faculté de théologie)

 

 

 

 

 

 

Élisabeth Parmentier.  

Sujet oecuménique,  ici à Lyon,  c'est la réconciliation. 

Comment peut fonctionner l'oecuménisme dans la réconciliation. 

 

 

 1. L'enjeu de l'altérité. C'est l'enjeu de l'identité,  qui nous fait peur.  Les églises sont porteuses de vocation de la réconciliation.  Le mouvement oecuménique est née entre les églises chrétiennes (catholiques et protestantes). L'unité dans la diversité réconciliée, c'est une des devises de l'Europe a Strasbourg.  La grande question après la seconde guerre mondiale,  était : Est ce qu'il est possible de partager l'eucharistie entre deux peuples qui se sont fait la guerre.  Quelles sont les vérités de foi,  et quelles sont les formulations.  Ça ne sert à rien de se demander quel est le poids de ses ministères.  L'identité ne se limite pas à dresser un bilan avec une unité visible.  On devrait reprendre les étapes,  en passant par le passé. C'est de reconnaître l'attitude excessive qu'il y a eu dans le passé. Élément très important,  ce sont les demandes de pardons dansles églises catholiques.  L'unité chez les chrétiens, le témoignage,  le service partagé.  Dans le dialogue interreligieux,  il faut commencer par le terrain.   Quelles ont été les conséquences ? Leurs communions ecclésiales ? Est ce que des états peuvent décider pour les autres ?  C'est l'enjeu dun consensus. On part sur ce qui est un fondement commun.  Un consensus différencié,  les protestants disent : la justification,  les catholiques disent : la rédemption et le pape François dira la miséricorde.

 

 

 2. Le défi du témoignage : que dire ? Quel rapport à la vérité ?

Dans les mutations,  ce sont les identités culturelles.  Déplacement des conflits doctrinaux,  les conflits ne peuvent pas être réduits.  Ce sont des questions qui sont au delà de l'oecuménisme.  C'est une orientation à l'inverse, c'est à dire de dépasser les idées, en apparence, pour aller vers le témoignage au contemporain.  On ne peut plus témoigner de la même façon.  Dans de nombreux lieux,  il y a un oecumenisme vécu.  La réthéorique du salut vient d'internet, ce qu'on appelle les suiveurs de Jésus.  L'appel de l'esprit saint d'une communauté tend a disparaître.  Les liens d'unité ne sont plus du tout les mêmes. Quel est l'enjeu de la vérité ?  De nombreux discours deviennent des discours de fondamentalistes, avec une interprétation.  L'enjeu majeur est de débattre de toutes ces questions.  C'est la tâche la plus noble de l'être humain,  c'est de pouvoir interpréter. C'est une révélation qui s'inscrit dans cette histoire et de toutes les histoires antérieures.

 

 

 

3. Le défi dune espérance partagée.  
Vivre une théologie performatrice, une théologie en mouvement.  Du conflit à la communion. C'est la rédécouverte de la joie de l'évangile.  Les identités de demain,  ce sera le métissage,  les identités partagées.  Méthode de la guérison des mémoires.  Appelés ensemble à faire oeuvre de paix.  Les demandes de pardons pour les persécutions antérieures.  
L'oecuménisme comme défi pour faire face aux conflits, l'oecuménisme comme source d'inspiration pour le dialogue interreligieux et interculturel.  Comment pouvons nous accepter une diversité acceptable.  Nous n'avons pas pas de praticien pour les échanges de dialogue,  nous avons encore besoin de travailler.  

 

 

 

 

 Éric Mangin (Doyen de la Faculté de Philosophie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Campus Carnot , 23 Place Carnot à Lyon 
 
 


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posté le samedi 10 septembre 2016

le 09 septembre 2016 : 3 ème Jour du Colloque international Pluriel à l'Université Catholique de Lyon

 

 

 Axe Societal

 

Présidente de séance : Roula Talhouk

(Directrice de documentation et de recherches islamo chrétiennes : Université Saint Joseph de Beyrouth)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 "Pluralité et fondation des Normes : Quelles positions pour l'islam ?"

 

Intervenant : Michel Terestchenko

(Professeur agrégé de philosophie et docteur ès lettres.  Maître de Conférences à l'Université de Reims et à l'institut Politiques d'Aix en Provence)

 

 

 Le Cardinal Joseph Ratzinger, avant qu'il ne soit élu pape Benoît XVI, disait : "La foi chrétienne,  l'église catholique,  recommande au nom de la raison commune et du droit naturel, ces principes existent par obéissance,  Dieu est au delà de la rationalité.  La raison s'impose à nous à la nature divine et du droit humain.  Les principes de la justice divine s'imposent au nom du Dieu créateur. Si Dieu est créateur,  cela devient à la réalité divine.  Les conséquences dévastatrices du péché originel. Il faut obéir aux normes,  il faut obéir aux lois. 

 

 

l y a bien des lois naturelles.  Les lois islamiques ont les mêmes principes". Mère Térésa de Calcutta (qui vient d'être canonisée),  a vécu pendant 40 ans de cette miséricorde et pauvreté.  C'est une une histoire qui a été assumée.  Cela fait parti du droit naturel.  Il y a beaucoup à dire sur l'humanisme chrétien.  Seul l'état est source de la loi.  Or le propre dispositif de la loi est fondé sur la volonté du droit naturel.  

 

 

 C'est ce qu'on appelle les normalités de la loi. Ce sont les formes procédurales qui sont les seules qui puissent exister.  Chacun se voit dans le regard de l'autre, c'est le principe de sympathie.  Qu'est ce que l'on fait quand on n'a pas la sensibilité religieuse ? C'est la reconnaissance d'une humilité partagée.  Aujourd'hui en France,  on ne reconnaît l'islam que par le port du burkini.

Il y a là, une division absolument insurmontable.

La norme juridique est toujours volontariste. 

 

 

 Discutante : Leila Babes

(Professeur de sociologie des religions et d'islamologie,  Université Catholique de Lille)

 

 

 La référence des textes islamiques des droits de l'homme,  la seule référence reste la charia. Les religions monothéistes  ont leurs propres lois de rationalité dominés parle poids de la norme. 

 

 

 L'islam contemporain,  s'ouvre sur la modernité sur la nécessité de renvoyer

à Dieu,  pour ceux qui veulent la justice humaine à la justice divine. 

Ne serait ce que sur la question de la foi. 

L'islam est dans une phase de de remise en cause de la modernité. 

 

 

 Il faut renvoyer à Dieu ce qui appartient à Dieu.  Comment reconnaître la place de l'autre dans la société musulmane et non pas la société islamique. 

Le problème vient a dépasser ce qui est du domaine de la loi et des libertés individuelles. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"L'islam en Europe devient-il l'islam d'Europe ? Caractéristiques, perceptions tendances et transformations"

 

Intervenant : Stefano Allievi :

(Directeur du Master sur l'islam en Europe,  Professeur de Sociologie : Université de Padoue) 

 

 

 Depuis quelques décades,  nous observons des changements avec les flux migratoires.  On cherche des solutions, on change nos échelles de valeurs.  Nous parlons de l'islam au pluriel.  Il y a des autochtones convertis à l'islam et il y a les migrants d'origine musulmane.  Il y a des différences entre l'Europe méditerranéenne et l'Europe du centre.  Il y a des différences entre l'est et l'ouest.  Il y a aussi des processus d'éducation.  Les politiques changent complètement du jour au lendemain (exemple de la politique du burkini). La mixité est très forte,  par les mariages mixtes par exemple.  Il y a des conflits inter-communautaires très importants,  dont on peut comprendre le processus.  Est ce que les musulmans sont intégrés en Europe ? Si une chose est perçue comme réelle,  elle deviendra réelle.  C'est la perception qui compte.  C'est la seule chose qui marche dans le microcosme.  On aurait une tendance à considérer les musulmans comme étant source de conflits. 

A l'islam, je ne peux pas poser des questions,  aux musulmans,  oui le le peux.

 

 

Toutes ces questions sont liées, au corps de la femme,  à l'exégèse,  à la visibilité dans l'espace public.  La peur de l'occident.  La vie est conflit.  Les conflits par rapport à la présence des musulmans,  il faut gérer les questions de l'islam,  la construction des Mosquées,  la formation des imams. Est ce que les majorités ont le droit de gérer les droits des minorités.  Il est mecquois,  donc, il n'est pas méchant.  La naissance de l'islam,  c'est la hijra à Yatrib,  qui deviendra Medine. Il devient medinois.  On utilise toujours le texte du Coran.  On l'interprète comme un  supermarché des religions.  

La ouma, on utilise ce terme plus souvent en Europe que dans les pays arabes. On utilise les mots,  manger hallal,  se marier hallal,  mais on oublie de dire, d'aller à l'hôtel hallal.  

 

 

 Il y a ceux qui gagnent quelques choses dans cette pluralité religieuse.  La mixité, le métissage, tout est en mouvement,  les changements sont très rapide. Donner du sens à la vie,  le goût de l'aventure.  On a besoin de tendresse,  on mange du chocolat.  Tout change par l'islam. 

La présence de l'islam en Europe existe et devient irréversible. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le mot  de la Fin du Congrès 

 

 

par

 

 

 Le Professeur Michel Younès 

 

 


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posté le samedi 10 septembre 2016

le 08 septembre 2016 : 2 ème Jour du Colloque international Pluriel à l'Université Catholique de Lyon

 

 

 

  

Axe Théologique

Président de séance

Mehdi Azaiez

(Professeur d'études islamiques Université Catholique de Leuven)

 

 

 

 

 

 

 

 

"Dieu de clémence et vengeance"

 

Intervenant : Gabriel Said Reynolds

(Professeur d'islamologie etde théologie Université de Notre Dame (EU). 

 

 

 

 

 

 

 

Un Dieu de clémence,  peut il être aussi un Dieu de vengeance ?  La parole du Coran n'est pas humaine,  mais elle est divine,  puisque c'est la parole de Dieu.  Le Coran a un auteur ou des auteurs,  qui nous donne une perspective de Dieu.  Les spécialistes du Coran qui parlent des proclamations de Dieu révélé au Prophète Mohamed ( sallala alleyi wa salem ). 

La question savante,  est que la cohérence du texte était de rétablir la tradition coranique. 

On  imagine que les sourates mecquoises ont été révélées a la Mecque et les sourates medinoises ont été révélées à Medine.  

 

 

 

 

 

 

 Il y a eu un processus de chronologie de traduction du Coran par une ou  plusieurs personnes.  Mohamed eternalise la condamnation des infidèles (les mécréants). Les mécréants n'ont pas de valeur,  mais à partir du moment où ils se convertissent,  Dieu leur pardonne.  Si le Dieu du Coran est la théorie de Mohamed.  Les passages relatifs à la miséricorde de Dieu,  prouve que Dieu est Pardonneur des pêchés,  mais est intransigeant avec les mécréants. 

Le Dieu du Coran est Dieu de justice,  la miséricorde surtout. 

Le terme avertisseur est cité 44 fois dans le Coran. 

 

 

 C'est vrai que Coran parle souvent de la clémence de Dieu.  Ma miséricorde,  embrasse toutes choses. Je la prescrirai à ceux qui me craignent. 

La clémence de Dieu n'atteint pas les infidèles. 

Le Dieu du Coran,  reste un Dieu caché.

Le Dieu du Coran est impénétrable. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Discutant : Emmanuel Pisani

(Directeur de l'Institut de Sciences et de Théologie des Religions (ISTR) Institut Catholique de Paris).

 

 

 Dieu du Coran est Dieu de miséricorde, nonobstant le fait que le Dieu du Coran est miséricordieux,  le tout miséricordieux, c'est quand même un Dieu de clémence. 

 

 

La révélation est une grâce Et que les prophètes sont des avertisseurs.  Le salut n'est pas acquit,  car il y a la crainte iverrentielle de Dieu. 

Les 99 noms divins,  font partis de ce mystère 

 

 

 

 

 

  

 

"Vers une théologie islamique dialogique et a-polémique"

 

Intervenant Adnane Mokrani

(Professeur associé a l'institut pontifical d'études arabes et d'islamologie  de Rome) 

 

 

Le mot clé ici, est la transcendance.  La création n'est rien sans la transcendance des 99 noms divins de Dieu.  Comment l'humain peut il exprimer le divin ? Dieu est au delà de tout ce que lon peut imaginer.  La pensée religieuse oscille vers l'humanisme.  Les deux moyens de affirmer la révélation,  la théorie, le texte. Le langage rationnel est plus proche dans la pensée divine.

 

 

 Dieu est audient, la question est plus claire quand il s'agit du trône.  Qui est vraiment à l'image de lautre ? C'est le retour de la rhétorique et du symbole.  Le but de l'homme est d'être comme Dieu.  Il indique, il dirige,  il ne dit pas la vérité,  mais il l'exprime. Il y a les signes cosmiques et les signes humains.  C'est une dualité basée sur les signes,  bien qu'elle soit forcément enracinée dans une tradition.  La religion est une expérience d'amour, c'est la théorie des signes de Dieu. L'approche soufie est la présence de Dieu partout,  nous n'avons pas une seule vision cosmique dans l'islam. 

Dans ce cas,  l'intellect,  est une révélation. 

 

 

 

 

 "De l'apologie au Dialogue avec l'autre dans les études islamiques  chiites- le cas de Muhammad Jawad Al Balaghi"

 

Intervenant : Mohammad  Zaraket

(Professeur à l'Université Saint Joseph de Beyrouth)

 

 

 Intervention en anglais.  

 

 

 

 

 

 

 

 

"Pour une théologie systémique du dialogue islamo chrétien"

 

Intervenant : Michel Younes

(Professeur de Théologie,  directeur du Centre d'études des Cultures et des Religions (CECR), Coordinateur de PLURIEL,  Université Catholique de Lyon) 

 

 

Si le dialogue islamo chrétien est évident,  il est conditionné l'un par l'autre.  Comment dialoguer avec quelqu'un d'un rang inférieur ? Plusieurs formes de dialogues, le dialogue de la vie,  dans le regard sur soi et le regard sur l'autre.  Nous assistons à une forme de clivage sur  le refus du dialogue.  Une certaine condition du dialogue est un frein.  Soit on est convaincu,  soit on ne l'est pas. 3 sortes de raisons.  L'islam est resté dans une forme absolutisme sur une confusion de registre sur un fond de critiques.  Dans le christianisme,  c'est un peut la même chose,  nous sommes en opposition par rapport à Dieu ou au Christ.  Face a ces réticences,  le dialogue islamo chrétien,  avec Nostra Etatae du concile Vatican II. 

 

 

 La théologie du dialogue islamo chrétien,  avec une approche systémique,  c'est de faire abstraction des discours de certaines personnes qui pourrait s'avérer néfaste. La mondialisation nous conduit à une interconnexion.  Se positionner uniquement sur le registre spirituel,  c'est une posture méthodologique.  Le fait de dire dans toutes les religions,  il y a la miséricorde.  Se donner la possibilité de se questionner.  L'attitude comparative,  interpelle.  Il s'agit d'une théorie de la différence.  Il s'agit d'écouter les questions de l'autre.  C'est la posture de soi et d'autrui.  On est tenté d'accuser ou d'innocenter. Le dialogue islamo chrétien,  c'est la volonté de se faire le porte parole dune tradition. 

 

 

 Le dialogue n'est pas seulement une posture à avoir pour échapper au risque identitaire. Un dialogue en vérité et non pas de convenance. C'est un dialogue qui déplace les attentes.  S'il n'est pas habité par un dialogue de vérité,  en échange d'une réciprocité, qui écoute,  recevoir,  rendre.  La dimension critique,  l'approche critique du demande le discernement de soi.  C'est un acte de résistance aux amalgames, contre les tentations de la foi.  Et puis,  il y a l'espérance qui s'ouvre sur une différence de la transformation des mentalités.  Ne pas pas réussir le dialogue peut conduire à une interprétation de la violence ouvrant à des postures qui va au delà de soi.  Espérance de soi et d'autrui,  et pourrait émerger  dans le monde actuel, comme un de signe de paix. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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