Conférence-débat sur le thème : « Soufisme et connaissance de soi » Organisé par La Passerelle et Valeurs Spirituelles Musulmanes de France
Pour des soucis d'organisation, nous vous invitons à vous inscrire à l’évènement.
Sache que si le Très-Haut veut un bien pour Son serviteur, il lui fait prendre conscience de ses défauts.
Quiconque est pleinement lucide n’ignore pas ses défauts et peut donc les soigner. Mais la plupart des gens ignorent leurs défauts ; chacun voit le fétu dans l’œil de son voisin et ne voit pas le tronc dans le sien.
Quiconque veut prendre connaissance de ses défauts, dispose de quatre méthodes:
La première consiste à côtoyer un maître connaisseur des tares cachées, à se soumettre à son jugement et à suivre les recommandations qu’il donne concernant le combat intérieur. C’est la relation de maître à disciple et d’enseignant à étudiant. Le Maître et enseignant connait les défauts de son élève et lui enseigne le moyen d’y porter soin. Cette méthode est devenu rare à notre époque.
La seconde consiste à chercher un ami vraiment sincère, lucide et attaché à la religion, et à faire de lui un senseur attentif de nos états et de nos actes, de sorte qu’il nous avise de tous les mœurs, les actes et les défauts apparents et cachées qui lui déplaisent. […]Mais là encore, il est bien rare qu’un ami abandonne les flatteries pour t’informer de tes défauts, ou bien qu’il soit exempt de jalousie et ne les relèvent pas de façon excessive. De fait, il est bien difficile de trouver un amis qui ne soit pas envieux ou intéressé, qui considère ce qui n’est pas un défaut comme un défaut ou qui par flagornerie en taise un. C’est pour cette raison que Dâwud at-Tâ’î s’isolait des gens. On lui demanda un jour pourquoi il ne côtoyait pas les gens, à quoi il répondit : « Que puis-je attendre de gens qui me cachent mes défauts ? »
[…]La troisième méthode consiste à déduire nos défauts des paroles de nos ennemis, car dit-on : « l’œil en colère, révèle les travers. » Il se peut qu’un homme tire davantage parti d’un ennemi lui indiquant ses tares, que d’un ami affairé à le flatter et l’encenser, et à lui cacher ses défauts. Mais la nature des hommes fait qu’ils sont habitués à démentir tout ce que disent leur ennemis et à y voir le simple reflet de la jalousie. Et pourtant, l’homme avisé ne laisse pas de tirer parti des propos de ses ennemis. Car la mention de ses défauts sera nécessairement colportée par ceux-là.
[…]La quatrième méthode consiste à côtoyer les gens, à voir tout ce qu’ils considèrent détestable, à se sonder soi-même et à s’attribuer tout ces torts. Car le croyant est le miroir du croyant : il voit en les défauts des autres ses propres défauts et il sait que les natures se ressemblent en leur propension à suive les passions ; que tout trait présent en un individu ne manque pas d’être également présent chez son compagnons en même proportion, ou en plus grande ou plus faible proportion. L’homme doit donc sonder son âme et la purifier de tout ce qu’il n’aime pas voir chez les autres. Et c’est là une forme d’éducation suffisante en soi, car si les gens se départaient de tous les traits qu’ils n’aiment pas voir chez leurs pairs, ils n’auraient plus besoin d’éducateur.
Conférence-débat au Centre Interculturel de Décines-Charpieu avec Cheykh Mostafa Brahami sur le thème : « Payer sa Zakat...ou ses impots »
Mostafa Brahami né en 1952 en Algérie, est auteur de plusieurs livres axés sur la culture et l'éthique islamiques.
Ses travaux actuels traitent des principes de la jurisprudence islamique, des biographies des fondateurs d'écoles juridiques, des rites funéraires et des conditions d'adaptation de
L'auteur participe à des cours et conférences sur l'Islam, l'éthique islamique, ousoûl al fiqh, la vie du Prophète, la culture musulmane...
Avons-nous le droit de considérer que payer les impôts revient à avoir donné la Zakat ?
Le fonds de dotation Zakat France s’est créé en réponse au besoin d'institutionnaliser la collecte et la redistribution de la Zakat en France. Auparavant, aucun organisme spécifique n’existait pour gérer cette tâche en France et les mosquées et diverses associations musulmanes se chargeaient des collectes de manière fragmentée.
L’équipe est aujourd’hui composée d’une dizaine de personnes, disponibles pour vous aider à calculer votre Zakat ou constituer avec vous votre demande d’attribution de la Zakat.
Afin de réaliser notre vision, qui est de contribuer activement à l'indépendance socio-économique des personnes en difficulté par une gestion et une compréhension plus saines du 3e pilier de l'Islam, nous avons choisi de concentrer notre mission sur 3 axes conducteurs :
Des actions sont mises en place pour suivre notre actualité, enseigner et transmettre le message véhiculé par cet acte d'adoration via :
nos réseaux sociaux : Site internet, Facebook, YouTube,
nos conférences et séminaires,
nos formations au calcul pour particuliers et entrepreneurs,
nos séries de vidéos,
nos participations aux salons,
d'autres projets en cours.
Avec la collecte de votre Zakat, nous pouvons apporter un accompagnement personnalisé social, médical, financier et professionnel avec étude de dossier, aux ayants droits suivis par notre équipe de conseillers, pour les encourager à gagner leur indépendance par l'accès à l'emploi et l'étude de projets d'entreprises, quand cela est possible.
Et pour pérenniser notre mission, votre participation et vos dou'as sont indispensables : avançons ensemble par les moyens à disposition, pour développer ce noble projet qui nous concerne tous.
Voici une réponse du comité permanent de l’ifta à une question je me permets de résumer car longue et comporte beaucoup de détails de la part du questionneur qu’il n’est pas utile de citer ici. Pour faire bref, la personne dit expressément à la fin de sa question: Est-il permis au musulman de soustraire l’argent payés aux impôts ainsi que les taxes de la Zakat ?
La
réponse : Il n’est pas permis de soustraire les impôts ou
taxes de la Zakat. Car la Zakat est une adoration et un pilier de
l’islam, et les personnes à qui elle doit être reversée
sont précises. Il faut doncse tenir à cela.
Les taxes ou impôts sont des sortes d’amendes fiscales, et dans la plupart des cas, cet argent n’est pas reversé aux personnes ayant droit à la zakat.
Un exemple pour bien comprendre du cas de figure duquel il s’agit dans la question :
Une personne a 5000 euros à donner en Zakat, et les impôts lui en prennent 2500 après qu’une année hégirienne se soit écoulée. A-t-il le droit de les soustraire et ainsi ne que donner 2500 ?
Christian Delorme, né à Lyon le 30 juillet 1950, surnommé « le curé des Minguettes », est un prêtre français de l'archidiocèse de Lyon, très impliqué dans le dialogue inter-religieux, particulièrement avec les musulmans. Il est aussi un des disciples chrétiens de Gandhi, aide la communauté tibétaine en France et a pris position sur la situation des droits de l'homme au Tibet.
En 1975, il fut l'« avocat » du mouvement des prostituées qui occupèrent l'église Saint-Nizier de Lyon à Lyon. En 1978, il est ordonné prêtre. En 1981, il fait une grève de la faim durant 29 jours contre d'importantes expulsions de jeunes Algériens.
Il a été l’un des initiateurs de la Marche pour l’égalité des droits et contre le racisme (Marche des beurs) en 19833. En 1986, il fait une nouvelle grève de la faim contre la loi Pasqua.
Chroniqueur dans l’hebdomadaire Le Pèlerin, il est l'un des prédicateurs de la messe télévisée du « Jour du Seigneur » sur France 2. Il a écrit de nombreux ouvrages sur le dialogue inter-religieux, dont, en 1998, un livre d'échanges avec Rchid Benzine, consacré au dialogue entre musulmans et chrétiens.
Il est prêtre du Prado (les prêtres du Prado sont appelés par leur vocation à aller en particulier vers les pauvres et les non croyants). De 1996 à 2002, il est membre du Haut Conseil à l'intégration.
Réclamant la justice et la liberté pour le peuple tibétain, il fut l'un des fondateurs de l'association humanitaire Amitiés franco-tibétaines à Lyon, laquelle, avec le Comité de soutien au peuple tibétain, est à l'initiative de la rencontre du dalaï-lama avec Danielle Mitterrand en avril 1989. En 1991, il fut président du Comité français pour l'Année Internationale du Tibet, et participa à ce titre à une conférence le 25 mai de cette année à l'Assemblée nationale. En 2001, il participa a une manifestation commémorant le soulèvement tibétain de 1959,. Il signa un appel demandant que le Comité des droits de l'enfant rende visite à Gedhun Choekyi Nyima, un enfant tibétain placé en résidence surveillée par les autorités chinoises après avoir été désigné par le 14e dalaï-lama comme réincarnation du panchen-lama.
En 2001, dans un article du journal Le Monde, Christian Delorme évoquait la surdélinquance des jeunes issus de l'immigration et le fait qu'en parler passait pour une stigmatisation. Cette phrase fut utilisée par Éric Zemmour en 2010 lors d'une polémique sur ce type de délinquance en France.
En 2007, il est le président de l'association Gandhi 2008 International1.
Le 3 juin 2008, il publie dans le journal Le Monde une tribune intitulée « Non, l’Algérie n'est pas antichrétienne », où il attribue les difficultés faites aux convertis au Christianisme évangélique en Algérie au souvenir « des atteintes à la culture et aux institutions musulmanes qu'ont perpétrées les conquérants. ». Cette tribune attire un commentaire de Hippolyte Simon, l’archevêque de Clermont.
Dès le 2 décembre 2013, il incarne à l'écran son rôle d'ancien leader de la Marche des beurs dans plusieurs épisodes (saison 10) du feuilleton télévisé Plus belle la vie, diffusé sur France 3.
Après avoir été curé des paroisses de Gerland dans le 7e arrondissement de Lyon, jusqu'en septembre 2007, puis d’Oullins et de Pierre-Bénite dans la proche banlieue ouest de Lyon, de septembre 2007 à septembre 2014, il est nommé curé des paroisses de Saint Romain, Saint Côme et Saint Damien, à Caluire-et-Cuire.
Plus que jamais, l'indispensable dialogue entre les diverses communautés. Pour un Faire ensemble..., Vivre ensemble..., Agir pour la Paix ....
10h30 : Messe Église Sainte-Blandine
Conférence par Maître Jacqueline Moudeina, avocate tchadienne mondialement reconnue pour son implication dans le procès Hissein Habré
" Le combat contre l'impunité des crimes contre l'humanité : l'exemple du procès Hissein Habré "
Mot d'accueil du Père Thierry Magnin
(Recteur de l'Université Catholique de Lyon)
Présentation de l'intervenante, Roger Koussetogue Koudé
(Titulaire de la Chaire Unesco Mémoire, Cultures et Interculturalité)
Conférence de Maître Jacqueline Moudeina
(Avocate tchadienne mondialement reconnue pour son implication dans le procès Hissein Habré) le thème de la conférence : "Le combat contre l'impunité des crimes contre l'humanité: exemple du procès Hissein Habré.
Le Cardinal Philippe Barbarin
(Archevêque de Lyon, Chancelier de l'Université Catholique de Lyon)
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