Bouddhisme, religion pas comme les autre. La religion bouddhiste, traduction consacrée par l’usage. Mais le bouddhisme refuse d’être appelé religion comme les autres religions, car il a conscience d’être différent des autres religions.
On cherche souvent à mettre une "étiquette" sur l'enseignement du Bouddha : on se demande si le Dharma est une religion, une philosophie, une morale, une "science de l'esprit"... Mais ces étiquettes dépendent de définitions qui ont été établies au fil des siècles, en fonction de l'histoire de l'Occident.
Aucune ne lui correspond vraiment exactement !
Connu aujourd'hui en Occident surtout à travers les écoles tibétaines et l'école japonaise du Zen, le bouddhisme est né et s'est d'abord développé en Inde. C'est dans ce pays que l'enseignement a pris forme et s'est diversifié. Du Ve siècle avant Jésus-Christ jusqu'au XIIe siècle de notre ère, de multiples écoles y ont vu le jour et, de là, ont répandu les enseignements du Bouddha dans l'ensemble du continent asiatique.
Connu en Europe dès le Moyen-Age, grâce aux voyageurs et aux missionnaires chrétiens, le bouddhisme ne sera véritablement étudié qu'à partir du XIXe siècle. Mais c'est au XXe siècle, seulement, que les Occidentaux commenceront à s'intéresser réellement à la "pratique" du bouddhisme, grâce aux enseignants asiatiques qui viendront s'installer en Europe et aux Etats-Unis.
Présentation par Nicolas
Les différentes écoles actuelles du bouddhisme peuvent être présentées selon leurs références doctrinales ou leur répartition géographique. On distingue ainsi, doctrinalement, les écoles du Theravâda ("Voie des Anciens"), du Mahâyâna ("Grand Véhicule") et du Vajrayâna ("Véhicule de Diamant" appelé aussi "tantrisme") ; géographiquement, les écoles de l'Asie du sud-est, de l'Extrême-Orient et du Tibet.
Doctrinalement, Theravâda, Mahâyâna et Vajrayâna se distinguent par leur vision du Bouddha, leurs textes de référence (le "canon") et la "Voie" qu'elles proposent - c'est-à-dire les pratiques particulières qui en découlent.
En se diffusant hors de l'Inde, le bouddhisme s'est "acclimaté" aux cultures dans lesquelles il s'est implanté, imprimant des caractéristiques particulières aux différentes écoles des trois grandes aires géographiques de l'Asie du sud-est, de l'Extrême-Orient et du Tibet. De tous les textes sacrés du bouddhisme Mahayana, le Sûtra du Lotus est le plus important et celui qui a exercé le plus d’influence. Il a été au cours des siècles l’objet d’une vénération intense de la part des croyants bouddhistes à travers la Chine, la Corée, le Japon et d’autres régions d’Asie orientale.
« Sûtra » est un mot sanskrit signifiant à l’origine « fil conducteur » et désigne un texte sacré du bouddhisme qui suit le fil des enseignements du bouddha Shakyamuni.
Le lotus est une plante considérée comme sacrée depuis l'Antiquité en Inde, ainsi que dans de nombreuses autres cultures. La symbolique associée à sa fleur est très riche : sa beauté évoque la fertilité, la prospérité, la longévité, ou encore, du fait que les graines de lotus durent très longtemps, l’éternité de la vie.
Quant à la fleur de Lotus est, dans les cultures chinoise et japonaise, associée à l’idée de pureté, de beauté et de noblesse et a la caractéristique de s’épanouir sur un étang boueux, indiquant par là que cet enseignement est adapté à une époque troublée et rend l’éveil accessible à tous les êtres, quels qu’ils soient.
Le Sûtra du Lotus est généralement considéré comme le dernier grand enseignement, ou l’aboutissement, de la vie du Bouddha. Il y révèle l’existence d’une réalité inhérente à toute chose et universelle, appelée état de bouddha. Le Sûtra du Lotus affirme également que les réalités de la vie constituent un terrain et une opportunité pour entreprendre une transformation personnelle positive, et il encourage à prendre un engagement actif pour soutenir les autres et contribuer à la société humaine.
C'est également le seul des enseignements où Shakyamuni affirme que l’illumination est accessible à tous, sans distinction de capacités, de statut, de sexe, d'ethnie, de culture ou d’éducation. Le Sûtra du Lotus est l'expression d'un humanisme à la portée universelle, qui érige en valeur suprême le caractère sacré de la vie.
Le Sûtra du Lotus est, de tous les Sûtras et textes sacrés du bouddhisme Mahayana, le plus important et celui qui a exercé le plus d’influence. Révéré par presque toutes les branches des enseignements du Mahayana, il a été au cours des siècles l’objet d’une vénération intense des croyants bouddhistes, à travers la Chine, la Corée, le Japon et d’autres régions d’Asie orientale.
Rachid, Raphaël et Abdou
Jean et Marlis
Nicolas, Max, Imane et Patrick
au centre Patrick
Raphaël et Daniel
Nicolas et François Régis
Marlis et Patrice
Sur un terrain de 1000 mètres carrés cédé par la municipalité, la nouvelle mosquée remplace les locaux préfabriqués et le chapiteau où la communauté se réunissait dans des conditions précaires, "sous la pluie, la neige et le soleil ardent" selon le président de l’association depuis 2013, Salah Bayarassou.
La communauté musulmane de la Duchère priait depuis des années dans des conditions précaires. Elle dispose désormais d’une mosquée modèle, «bénie» vendredi par les autorités pour tourner la page d’un islam sous influence salafiste.
«Ce lieu était attendu depuis longtemps»,
a souligné le sénateur-maire, Gérard Collomb ,
qui en avait fait un objectif depuis son élection en 2001.
Quatre ans plus tard, la ville et la préfecture, avec le conseil régional du culte musulman (CRCM) et l’association des fidèles de la Duchère signaient un protocole pour édifier une mosquée digne de ce nom sur un terrain donné par la mairie.
Mais il aura fallu encore onze ans, et un chantier à rebondissements, pour entendre un premier prêche.
Depuis la fin des années 1980, les musulmans de la Duchère - grand ensemble construit sur une colline à l’ouest de la ville - et alentour priaient dans un préfabriqué, augmenté d’un chapiteau, et dehors dans une petite cour. «Souvent on a galéré l’hiver, sous la pluie, dans le froid»,
témoigne l’un d’eux, Mahmoud Bouzazi.
Les fidèles disposent désormais d’une salle de prière pouvant accueillir plusieurs centaines d’hommes - en bas - et de femmes - en haut ; d’un minaret, d’une bibliothèque et de salles de cours. L’espace cultuel étant «clairement distingué» de l’espace socio-culturel dédié à l’apprentissage de l’arabe et au soutien scolaire, fait valoir Hafid Sekhri, élu du 9e arrondissement et membre de l’association.
Celle-ci a installé, partout, des caméras de surveillance.
A la Duchère, la pratique de l’islam a de longue date été sous influence rigoriste, du fait notamment de l’imam Abdelkader Bouziane qui y exerçait dans les années 1990 et 2000 avant de rejoindre Vénissieux.
En 2004, il fut expulsé par la France après avoir défendu le châtiment corporel des femmes.
Plus récemment, une poignée de salafistes a tenté de prendre le contrôle de la mosquée.
Cet entrisme est allé jusqu’à des menaces de mort à l’encontre de l’imam en place, qui a porté plainte contre un converti.
«Grâce au soutien des autorités, on a pu faire face mais cette mosquée modèle reste visée par une mouvance qui voudrait l’accaparer»,
estime Benaissa Chana, président du CRCM.
Pour le préfet du Rhône Michel Delpuech, son ouverture en forme d’inauguration, vendredi, a été l’occasion de «tourner la page» d’un islam pratiqué dans des conditions indignes de la République, mais aussi de dérives cultivant «un terreau fertile à l’apologie du jihad».
Fouziya Bouzerda, David Kimelfeld et Abdelkader Haya
Fouziya Bouzerda, David Kimelfeld et Abdelkader Haya et Hafid Sekhri
Benaissa Chana, Fouziya Bouzerda, David Kimelfeld et Abdelkader Haya et Hafid Sekhri
Abdel Achache et le Vice-Consul du Royaume du Maroc à Lyon
Nathalie Perrin-Gilbert
(Maire du 1 er Arrondissement de Lyon)
Patrick Genet et le prêtre de la paroiisse de la Sauvegarde de la Duchère
Guy Blanc et Patrick Genet
Récitation Coranique par l'Imam de la Mosquée de la Duchère
Allocution d'Hubert Julien Laferrière
(Maire du 9 ème Arrondissement de Lyon)
Allocution de Salah Bayarassou
(Recteur de la Mosquée de la Duchère)
Allocution de Benaissa Chana
(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)
Allocution de Gérard Collomb
(Sénateur-Maire de Lyon, Président de la Métropole de Lyon)
Allocution de Michel Delpuech
(Préfet du Rhône, Préfet de la Région Auvergne Rhône-Alpes)
Hafid Sekhri
Hafid Sekhri
Première séance de l'atelier Décodage du terrorisme,
consacrée à la sociologie des djihadistes français.
Paul Colrat (Normalien, agrégé de philosophie. Président des Alternatives Catholiques, association de réflexion aux questions politiques. Fondateur du Simone, café culturel catholique et espace de coworking).
Nées à Lyon en 2011, les Alternatives Catholiques (dits “les Altercathos”) sont une association loi 1901 ayant pour but de promouvoir l’engagement des laïcs dans la cité. À l’occasion de plusieurs ateliers de discussion, de conférences et de débats, nous désirons examiner les enjeux politiques contemporains à la lumière de la Doctrine sociale de l’Église, afin d’élaborer un discours audible pour le monde qui nous entoure. Chaque mercredi, une conférence approfondit un thème d’actualité.
Nous avons ouvert en avril 2016 le Simone, café culturel catholique et espace de coworking(bureaux partagés pour des petites entreprises). Le café est ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 19 h 30. Le Coworking accueille déjà plus d’une vingtaine d’entrepreneurs. Nos événements sont ouverts à tous.
Mourad Benchellali, né le 7 juillet 1981 à Villeurbanne, est un ancien détenu français du camp de Guantánamo. Capturé par l'armée arméricaine au Pakistan, il a été soupçonné d'être membre d’Al-Qaïda.
Il redit l’enfance aux Minguettes, un quartier de Vénissieux en banlieue lyonnaise. Son père, imam, son grand frère, très religieux, qui voyage beaucoup et le convainc, en juin 2001, de rallier l'Afganistan. Mourad Benchellali a 19 ans et n’est jamais sorti de son quartier. Il part à l’aventure avec « naïveté et inconscience ». Et se retrouve dans un camp d’entraînement d’Al Qaïda à Kandahar où il croise Oussama Ben Laden, dont il n’a jamais entendu parler.
Puis c’est le 11 septembre 2001, le Pakistan, les villageois qui le vendent, pour 5000 Dollars, aux Américains. Le centre de détention de Guantanamo, les tortures, pendant deux ans et demi. Le retour en France et la prison de Fleury-Mérogis, pendant dix-huit mois, où il est incarcéré pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Et la libération enfin, en 2006, qui marque le début d’une difficile reconstruction.
Abdelaziz Chaambi est un acteur du monde associatif et politique pour la promotion et la défense des droits des héritiers de l'immigration et des quartiers populaires.
Acteur du monde associatif depuis 1976, et travailleur social,
AbdelazizChaambi est fondateur de l'Association des Musulmans d'Aubenas
et de l'Association de Solidarité avec lesTravailleurs Immigrés (ASTI) en 1981
avec laquelle il participa à l'organisation de la Marche pour l'égalité desdroits
et contre le racisme de 1983, il est cofondateur de
l'Union des jeunes musulmans (UJM)
en 1986, deséditions Tawhid activité de l'UJM et du collectif DiverCité
qui lutte contre les discriminations et pour l'accès auxdroits.
Il est également cofondateur du Collectif des musulmans de France (CMF)
du Mouvement des Indigènes dela République.
En 2009, il a lancé avec Résistance Palestine et l'avocat lyonnais Gilles Devers une plainte auprès
de la Cour pénale internationale (CPI) contre les crimes de l'armée israélienne
au début 2009 à Gaza. En 2011, et suite à la Révolution tunisienne
il créél'association des Amis de Mohamed Bouazizi dont il est élu président.
Dans le cadre du cycle de conférence "La réception de l’encyclique Laudato si’ dans la militance écologique", la Chaire Jean Bastaire et l'association Chrétiens et pic de pétrole accueillent Mohammed Taleb.
Philosophe musulman, Mohammed Taleb enseigne l’écopsychologie à Lausanne et préside l’association « Le singulier universel », qui se consacre au dialogue des cultures et des spiritualités. Il est l’auteur d’ouvrages qui relient écologie et spiritualité, parmi lesquels Éloge de l’Âme du monde et Nature vivante et âme pacifiée.
Benoît Joseph Pons (Chaire Jean Bastaire).
Présentation de la Conférence.
Jean Perouse
(Association Pic de Pétrole)
Il a reçu avec beaucoup d’intérêt l’encyclique Laudato si’ qui dépasse une approche purement environnementaliste de l’écologie et apporte un regard de l’écologie vue du Sud, emprunt de la théologie de la libération. Il y voit également l’ouverture d’une convergence islamo-chrétienne autour des problématiques de l’écologie, du Bien commun et du dépassement de la civilisation mercantile.
La culture générale est la principale victime du capitalisme. Aujourd'hui, on constate que le monde de l'enseignement privilégie les savoirs spécialisés au détriment de la culture générale. La concentration de l'âme, se fait avec de belles lettres, avec des auteurs connus.
Les grecs nous ont donné une clé universelle par le langage. Tous les livres du monde, on peut les regrouper dans des familles langagières. C'est la science et la loi. C'est le logos de la tradition grecque. On est dans le domaine de la raison. La matière première, c'est le concept. L'enjeu, c'est de passer de la preuve à l'épreuve. Les grandes lectures spirituelles sont imprégnées de cette dialectique logos et mythos. Ces savoirs des gens de peu. Est ce qu'on se contenter de faire une critique du capitalisme, pour ce qu'il est, c'est à dire, sa nature profonde ? Nous sommes là, dans la même violence avec l'encyclique du Pape François Laudato Si.
Nous sommes dans la militance écologique, nous sommes dans l'urgence. Revenir à Simone Veill, pour comprendre les crises migratoires qui on lieu actuellement. Entre la cause et les faits, on ne fera prendre que les urgences. La violence, la transition, la métamorphose, résultats, on refait la roue tous les 5 ou 6 ans. Depuis 40 ans, on refait la roue. C'est tout simplement, retrouver la même, faire l'ammanese. Islam et écologie et dialogue interreligieux. Le monothéisme. Le clivage, passe a l'intérieur du polythéisme et passe à l'intérieur du monothéisme, c'est de cette dualité dont il s'agit.
Le panantheisme, il n'y a que de l'imanence.
Il y a une une inclusion mutuelle, c'est une co présence, car il y a une part du divin. Dieu est transcendant. C'est ce qu'on appelle en islam la triple révélation. C'est d'abord la révélation avec les livres saints, la 2 ème révélation, c'est le cosmos, la création monde est digne de louange, car il a une âme, c'est l'âme universelle. C'est à dire, une présence du divin, c'est l'âme du monde qui parle. On repaire la crise écologique. Plus on va dans les couches populaire, plus on a de l'éthique. La 3 ème révélation, c'est le corps humain, la connaissance de soi, quand elle est bien faite.
C'est le mot Ayat, c'est le verset d'un livre saint.
Soeur Amma Aimée
(Doctorante en Théologie) Discutante.
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