Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le samedi 16 janvier 2016

le 16 janvier 2016 : Conférence-débat sur le thème : "Chrétiens et Musulmans, comment bien vivre ensemble"

 

 

 

 

 Domaine Saint Joseph à Sainte Foy les Lyon 

 

 

 Amphithéatre

 

 

Bonjour Mesdames,

Bonjour Mesdemoiselles,

Bonjour Messieurs,


Que la paix de Dieu repose sur vous et sur vos familles.

Shalom

Salam Aleykum à vous toutes et à vous tous.


Je vous remercie de m'accueillir au

Mouvement Chrétien des Retraités du Diocèse de Lyon .


Il me semble que vous ayez choisi pour thème

de l'année 2015/2016 :


"Voici que je fais toutes choses nouvelles".

 

 

 

Abdel Malik Richard Duchaine,  Hassan Foukahy,

le Père Roger Philibert et Réda Kadri

 

 

 Abdel Malik Richard Duchaine  (Les Fils d"Abraham)

 

 

 

 

 Hassan Foukahy (COEXISTER)

 

 

 

 

 

 

 

 

Reda Kadri (Imam de Chassieu) 

 

 

 Abdel Malik Richard Duchaine,  Hassan Foukahy,

le Père Roger Philibert et Réda Kadri

 

 

 

 
 Reda Kadri (Imam de Chassieu)

 

 

 

   

Préambule : 


Le 13 novembre 2015, la France a été marquée par des évènements tragiques et boulversants.

Toute l'humanité s'est levée comme un seul homme pour condamner la barbarie des terrosistes.

Ces actes sont totalement incompatibles avec les valeurs de l'Islam.


Dieu dit dans le Noble Coran (Sourate 5 Verset 32)


« Quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes.

Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes.

En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre »

Les musulmans sont les premières victimes de ces massacres perpétrès par ces monstres ignorants et faibles d'esprit.


D'ailleurs, nous ne devrions pas utiliser te terme « Etat islamique », alors que c'est une organisation terroriste non représentative des musulmans qui bafouent les fondements de l'Islam.


Nous avons le devoir en tant que citoyen français de rejeter toute forme de discours ou action haineuse et nous entraider dans les bonnes œuvres.


Dieu dit dans le Noble Coran (Sourate 5 Verset 2)


« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Dieu, car Dieu est, certes, dur en punition ! »


L'accomplissement des bonnes œuvres permettra la satisfaction de Dieu et sa bénédiction. Elle permettra également d'éradiquer la stigmatisation de la communauté musulmane.


Dans ce contexte, le devoir d'implication dans la vie sociale en France pour prôner les réelles valeurs de notre religion semble être le chemin à suivre.

Comme l'indique le Cardinal Jean-Louis Tauran  ( Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux) : « L’avenir n’est pas de s’entre-tuer mais de voir ce que l’on peut faire ensemble. Or si, ensemble, nous croyons que nous sommes des créatures, comme dans une famille, nous ne pouvons pas nous contenter de nous tolérer : nous devons passer de la tolérance à l’amour.

C’est en cela que les religions sont porteuses de fraternité.»

Le thème pour lequel j'interviens aujourd'hui est :


 « Chrétiens, musulmans.

Comment bien vivre ensemble ? »


La religion revient en force dans le débat public, posant des questions auxquelles l’Europe a déjà été confrontée au cours de son histoire.

Quelles réponses concrètes ont été données au cours des siècles pour faire vivre ensemble des chrétiens et des musulmans ?


Vit-on, au 21ème siècle, un retour en force de la religion ?

Jusqu’aux années 1970, de nombreux chercheurs en sciences sociales ont estimé que la religion était en voie de disparition et que le développement technologique et économique y mettrait fin : d’abord dans les sociétés industrialisées, ensuite dans le monde en voie de développement.


Puis vinrent la mobilisation de groupes religieux dans les sociétés civiles et sur les campus universitaires, le déploiement de missions portées par des Églises évangéliques protestantes, l’élection au pontificat de Jean-Paul II appelant à une «nouvelle évangélisation», la révolution iranienne de 1979, l’échec du régime communiste en Afghanistan et le soutien américano-saoudien à une résistance islamique, l’essor du droit religieux aux États-Unis et en Israël, l’adoption de lois contre le blasphème dans plusieurs États à référence musulmane, etc.


La religion est revenue en force dans les sociétés et s’est invitée à la table politique.


Si certains de ces mouvements prétendent renouer intégralement avec les formes pures d’un état originel, ils sont habités par des éléments résolument modernes : ils représentent des réactions à des formes de domination, à un mouvement polymorphe de sécularisation, à la mondialisation des sociétés, contre lesquels ils proposent des valeurs qu’ils tirent de leurs traditions respectives.


Cette réaffirmation des identités religieuses replace la religion dans le débat public, que ce soit la question du foulard dit «islamique» en France, la mention de l’islam comme étant reliée à la Tunisie mais non à l’État tunisien dans la constitution adoptée le 26 janvier 2014, l’introu-vable définition de l’«être juif» dans le droit israélien, le rejet des minarets en Suisse, l’acceptation du port du turban sikh par des fonctionnaires britanniques, etc.


Elle pose, de façon urgente, quoique de manières très différentes, la question de la pluralité religieuse de nos sociétés.


Comment, au sein d’une société, peuvent coexister paisiblement des croyants de diverses confessions et des non-croyants, formant ou non des communautés en constante transformation ?

Comment expliquer les situations de tensions ou de conflits ouverts ?


Je dirais tout d’abord que les religions ne sont pas à l’origine du chaos actuel.

Mais il est vrai qu’on ne peut comprendre la situation sans prendre en compte les religions, en particulier les trois monothéismes, et que les religions seront un élément incontournable dans la solution des conflits en cours.

En second lieu, je désire attirer votre attention sur la formulation du titre de notre rencontre :« Chrétiens, musulmans. Comment bien vivre ensemble ? »


Visions chrétienne et musulmane des relations entre chrétiens et musulmans.

En effet, nous n’allons pas nous livrer à un exercice de théologie comparée christianisme et islam.

Nous allons évoquer les relations qui se sont établies entre les adeptes des deux religions.


Le dialogue interreligieux est normalement précédé par le dialogue de la vie entre les croyants : des hommes et des femmes, parfois voisins de palier, confrontés aux mêmes problèmes.

Il s’agit de se connaître, de se comprendre, de

« s’apprivoiser ».

Comme le dit le Professeur Michel Younès  de la Faculté Catholique de Lyon : « Le dialogue,  c'est l'échange  de parole réciproque sur un même pied d'égalité.  On ne fait pas dialoguer des systèmes de pensées.  On dit toujours,  le vrai christianisme,  le vrai islam.  On ne vit pas la même chose de la même manière.  C'est un dialogue incarné.  Nos regards mutuels sur la différence.  L'objectif du dialogue c'est de pouvoir poser un regard différent.  On vient tous de Dieu,  mais dans la vie on se regarde avec manière différente ».

Or, nous constatons que malgré tant d’efforts récents, nous ne nous connaissons pas encore.

Nous avons peur les uns des autres.

Évidemment le terrorisme pratiqué au nom de l’islam par des musulmans dévoyés ne contribue guère à favoriser la confiance mutuelle.

En outre, l’islam est de nature complexe : il est à la fois religion, société et État, qui ne distingue pas le temporel du spirituel.


Tant et si bien que beaucoup d’incompréhensions sont dues à l’ignorance.


Le Dieu de l’islam est en réalité le même Dieu des juifs et des chrétiens.


Les musulmans vénèrent les prophètes bibliques, y compris Jésus.

Mais pour un musulman, le Prophète Mohamed demeure « le sceau des prophètes».

Il n’est ni un sauveur, ni un messie.

Pour les musulmans, il est essentiellement celui par lequel Dieu a choisi de lui parler.


S’il est une« religion du livre », c’est bien l’Islam !


Mais nous avons des points en commun, comme le dira le Pape Jean-Paul II à Kaduna, au Nigeria (1982) : « Nous vivons sous le soleil du même Dieu miséricordieux ; nous croyons les uns et les autres en un seul Dieu, Créateur de l’homme... Nous avons le privilège de la prière, le devoir d’une justice accompagnée de compassion et d’aumône et, avant tout, un respect sacré pour la dignité de l’homme qui se trouve à la base des droits fondamentaux de tout être humain, y compris le droit à la vie de l’enfant qui n’est pas encore né ».


Le 19 ème siècle est marqué par l’essor du nationalisme européen et par l’expansion des empires coloniaux français et britanniques.


Les États cherchent à faire de la nation le socle identitaire par excellence, face à des identités régionales, locales ou confessionnelles.

Les États sont prêts à mobiliser le clergé ou le sentiment d’appartenance religieuse quand cela sert leur intérêt, tout en les subordonnant à leur pouvoir.

Les 19e et 20e siècles voient la sécularisation progressive des sociétés européennes: les institutions religieuses perdent, lentement mais inexorablement, leur place prédominante dans les sociétés: que ce soit dans l’éducation ou dans la définition.


Nous sommes progressivement passés de sociétés où l’existence de minorités religieuses était la norme à des sociétés où l’adhésion de tous à la même doctrine devient obligatoire.


Les Lumières redécouvrent la tolérance des sociétés plurireligieuses.

Et la Révolution française reconnaît l’égalité des droits à tout citoyen quelle que soit sa confession ou son absence. de croyance religieuse. des mœurs prédominantes.

La sécularisation n’empêche pas la haine religieuse, bien entendu; les pogroms du 19e et la Shoah au 20e en témoignent, même si cette dernière est entreprise non pas au nom de la religion mais au nom de l’infériorité supposée de la « race sémite ».


À la fin du 20e et à l’aube du 21e siècle, bon nombre des institutions religieuses, si elles ne renoncent pas en théorie à leur message universel, cherchent à définir leur rôle dans une société multiconfessionnelle où elles se trouvent parfois en concurrence rude les unes avec les autres, parfois au contraire en alliance pour défendre des valeurs et des intérêts communs.


Pour Jean Baubérot, c’est le modèle de la laïcité à la française qui est en crise.

Alors qu’en théorie elle devrait garantir la liberté de religion pour tous et l’égalité entre les cultes, elle est évoquée de plus en plus pour justifier la stigmatisation de la religion et du religieux, en particulier (mais pas exclusivement) envers l’islam.

Au point que le présidente du Front National se pose en défenseur de la laïcité, chose impensable il y a quelques années.

Si le débat sur la laïcité a été critiqué comme stratégie de stigmatisation des musulmans de France, un véritable débat sur la laïcité et sur la place des religions dans la société serait peut-être le bienvenu.

Une discussion où personne, croyant ou non-croyant, ne serait stigmatisé pour ses convictions religieuses et où l’on pourrait débattre de la place de la religion et des religions dans notre société.


La cohabitation religieuse en Europe dure depuis 15 siècles.


À nous de faire en sorte qu’elle puisse continuer dans l’harmonie et dans le respect mutuel.


Louis Massignon, grâce à son expérience de jeune orientaliste revenu à la foi, découvrit le monde musulman à Bagdad.

Plus mystique que théologien, il voyait dans l’islam l’héritier d’Abraham.

Pour lui, l’heure était providentielle pour recueillir les promesses et les bénédictions faites à Ismaël ...

Il visita souvent Jean-Baptiste Montini et, dit-on, son souvenir aurait pesé lorsque Paul VI décida que le Concile Vatican II parlerait aussi des musulmans.


Lorsque le Concile Vatican II (1962-65) se réunit, son programme ne prévoyait rien au sujet de l’Islam, pas plus d’ailleurs qu’au sujet des autres religions non-chrétiennes.

Sauf le Judaïsme. C’est la présentation du projet de Déclaration sur le Judaïsme qui amena les patriarches orientaux à demander que parallèlement, des textes soient produits, qui reconnaîtraient les valeurs de l’Islam. Comme le concile prévoyait de parler deux fois du judaïsme, deux textes sur l’Islam furent donc élaborés, et après bien des discussions et des transformations, furent adoptés par une écrasante majorité.


Alors, comment définir le dialogue interreligieux ?


Il n’est pas une conversation entre amis, il n’est pas non plus une conversation, il n’a pas pour but de créer une « religion mondiale » satisfaisant tout le monde.

Plus positivement, il a pour but de créer un espace pour un témoignage entre croyant qui permette une connaissance de la religion de l’autre et des comportements éthiques qui en découlent.

Une fois constatés nos convergences et nos différences, il nous est demandé de considérer comment mettre à la disposition de la société ce patrimoine pour contribuer à la paix, à la compréhension et à la collaboration entre les peuples.

Il s’agit de connaitre l’autre tel qu’il est et, donc, tel qu’il a le droit d’être connu.

Et non pas tel qu’on dit qu’il est ou tel qu’on voudrait qu’il soit. Le dialogue interreligieux n’est donc pas autre chose qu’un long pèlerinage vers la Vérité qu’accomplissent les croyants et les chercheurs de l’Absolu.

Dans le dialogue, on rend aussi hommage à toutes les parcelles de vérité que Dieu a bien voulu semer dans toutes les cultures et les religions.


Ainsi est née La conférence Mondiale des Religions pour la Paix.

Ainsi que les rencontres conviviales, les itinérances de prières que nous faisons avec l'association « Les Fils d'Abraham ».

Le vivre ensemble dans les quartiers.

Les conditions au dialogue inter-religieux :

  • Savoir écouter et être prêt à se laisser déranger, bousculer.

  • Ne pas prétendre connaître la religion de l'autre mieux que lui.

  • Être bien enraciné dans sa propre tradition.

  • Ne pas prétendre détenir la vérité : « On ne trouve la vérité qu'en pratiquant l'hospitalité » disait Louis Massignon.

  • Ne pas chercher à convertir l'autre.

  • Établir la confiance.

  • Vivre la patience et l'espérance en ayant un rapport sain à la mémoire.



Je citerai le Noble Coran la Sourate N°5 Verset 48

« Si Dieu l'avait voulu, certes , il aurait fait de vous tous une seule communauté.

Mais il veut vous éprouver en ce qu'il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres.

C'est vers Dieu qu'est votre retour à tous; alors il vous informera de ce en quoi vous divergiez »



Les difficultés du dialogue inter-religieux.

Une première difficulté, est intérieure à nous tous.

C'est que ne nous sommes guère capables d'un regard objectif et sans préjugés sur le partenaire en dialogue.

Trop souvent, nous ne distinguons pas entre doctrine et vie concrète, ni de notre coté, ni du coté du partenaire en dialogue.

Il y a également le contexte socio-politique qui peut peser et rendre difficile un vrai dialogue (qui est minoritaire par exemple).

Autre obstacle : la qualité de notre foi même et de notre méconnaissance de l'autre.

Moins nous sommes enracinés dans notre propre foi, moins nous la connaissons, moins nous sommes sûrs, plus nous cherchons à nous défendre, plus nous devenons agressifs.

On me dit parfois : « Tu perds ton temps ! Où tout ça te mène ? »



Et Dieu dans tout ça ?



« Il n'y a qu'un seul Dieu, un seul médiateur aussi entre Dieu et les Hommes, un homme, Christ Jésus qui s'est donné en rançon pour nous tous ».

Alors on peut entendre cette unique médiation de façon exclusive et disqualifiante pour les autres religions ou inclusive : le Christ vient récapituler tout ce qu'il y a de bon et de vrai dans les religions qui contiennent comme le disent les Pères de l’Église des « semences du Verbe ».

Une culture de l'hospitatlité.

De l'autre, celui qui accueille et celui qui est accueilli.


Vous l’aurez compris, nous sommes « condamnés » au dialogue, au Vivre-Ensemble.


Nous évoluons dans un monde où tout se conjugue au pluriel y compris la religion.

Dans une société qui n’est plus sûre de son avenir et se désintègre, il est impératif de créer des espaces où chacun puisse être écouté, accueilli et compris.

Des lieux où dans la sérénité, je puis connaître les valeurs d’autrui, tout en défendant les miennes.

Continuer à dialoguer quand bien même on connaît la persécution est un signe d’espérance.


Voilà pourquoi le dialogue est devenu une nécessité.

Il commence toujours par l’accueil et le respect.


«En embrassant, j’ouvre les bras pour créer un espace en moi, mais aussi pour l’autre.


Les bras ouverts montrent que je ne veux pas seulement rester isolé et que j’adresse une invitation à l’autre à venir à se sentir chez lui, chez moi.


Dans une étreinte mutuelle, personne ne reste intact, parce que chacun enrichit l’autre et cependant tous les deux restent eux-mêmes ».


Pour conclure, je vous propose « Une lecture musulmane du Testament spirituel de Christian de Chergé ».


Christian de Chergé, prieur de l'abbaye L'Abbaye Notre-Dame de l'Atlas de Tibhirine

, assassiné en 1996) était lecteur du Coran, il citait régulièrement des sourates dans ses homélies, et il alla jusqu’à reconnaître que le message coranique est parole de Dieu adressée aux hommes.


« L’Algérie et l’Islam, pour moi, c’est autre chose, c’est un corps et une âme. Je l’ai assez proclamé, je crois, au vu et au su de ce que j’en ai reçu, y retrouvant si souvent ce droit fil conducteur de l’Évangile appris aux genoux de ma mère, ma toute première église, précisément en Algérie, et, déjà dans le respect des croyants musulmans.

Ma mort, évidemment, paraîtra donner raison à ceux qui m’ont rapidement traité de naïf, ou d’idéaliste : "qu’ils disent maintenant ce qu’ils en pensent !"

Et toi aussi, l’ami de la dernière minute, qui n’aura pas su ce que tu faisais.

Oui, pour toi aussi, je le veux ce merci, et cet "A-Dieu" envisagé de toi.

Et qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous les deux.

Amen ! Inch Allah !"


Je vous remercie de votre attention, pour que « Chrétiens et Musulmans continuent à vivre ensemble ? »



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le samedi 16 janvier 2016

le 15 janvier 2016 : Conférence -débat sur le thème : « Parcours d'Hommes » initiée par l'association « Amis de l'Afrique Francop

 

 

Conférence -débat sur le thème : « Parcours d'Hommes »

initiée par l'association « Amis de l'Afrique Francophone » (AMAF) 

représentée par Delphine Baya (présidente de l'AMAF),

dans les salons de la Préfecture du Rhône,

33 Cours de la Liberté à Lyon 3 ème , sous le patronage et le soutien 

du Préfet de Région, Préfett du Rhône,  Michel Delpuech

en partenariat avec le Lycée des Métiers Japy, représenté par  

Denise Favetta-Novel (Directrice), 

Lucie Binetti-Amouroux, (Professeur Documentaliste),

le Conseil Représentatif des Institions Juives de France, réprésenté par

Nicole Bornstein (Présidente du CRIF Rhône-Alpes-Auvergne)  

le Consulat Général du Royaume du Maroc réprésenté par Chafika  El Habti  

(Consule Générale du Royaume du Maroc à Lyon)

 

 

 

 

Aurélie, (élève de Seconde MRCU2)

 

 

 Thérèse Tchofo-Pokam (Trésorière de l'AMAF)

 

 

 

 

 

 

Ingrid (Elève de 3 eme Préparatoire Professionnelle)

 

 

 Delphine Baya (présidente de l'AMAF)

et Thérèse Tchofo-Pokam (Trésorière de l'AMAF)

 

 

 Cancel, (élève de CAP ECMS)

 

 

 Denise Favetta-Novel (Directrice du Lycée des Métier Japy)

 

 

 remercie les  différentes personnalités présentes

 

 

 rend hommage aux deux lycéens de Saint Exupéry qui ont trouvé la mort 

des suites d’une avalanche de neige dans l’Isère.

 

 

 

  Delphine Baya (présidente de l'AMAF)

et Thérèse Tchofo-Pokam (Trésorière de l'AMAF)

 

 

les élèves de CAP EVSC 

 

 

 présente un sketch sur les dangers de la drogue

 

 

 A la fin du sketch , Madou-Phine a dit « J’aime la France »

 

 

 Melinda,  (élève de Seconde MRCU2)

 

 

 Xavier Inglebert, (Préfet en charge de l’Egalité des Chances)

 

 

 Ce dernier a  retracé son parcours et a encouragé les élèves a croire en eux et  à se donner les moyens pour réussir leur  scolarité et leur future vie professionnelle. 

 

 

Il a terminé son intervention en disant aux élèves qu’il  avait été  Professeur d’Histoire –Géographie à Lille , puis  il  leur  a recommandé  de  persévérer dans ce qu’ils veulent entreprendre et de  prendre les  bons moyens  pour  se forger leur propre identité. 

 

 

 Que la Préfecture leur était toujours ouverte, c’était  leur maison et qu’ils  doivent s’inspirer  des témoignages des parcours d’hommes qu’ils vont entendre.

 

 

 Delphine Baya (présidente de l'AMAF)

et Thérèse Tchofo-Pokam (Trésorière de l'AMAF)

 

 

Madou-Phine (Elève CAP EVSC)

 

 

   le Général des Corps d'Armées Pierre Chavancy  (Gouverneur Militaire de  Lyon)

 

 

 il a demande aux élèves d’être curieux, de s’intéresser à l’Histoire,

à la Géographie, de se donner les moyens pour réussir leur vie.

 

 

 Il  leur a parlé de l’importance des rencontres dans la vie. Il a dit aux élèves qu’il était issu d’une famille  modeste et qu’il n’y avait pas de militaire dans sa famille.

Il a  ensuite dit aux élèves de profiter de leur jeunesse pour apprendre.

 

 

 

 

  
 Aurélie, (élève de Seconde MRCU2)

  

 

 Gervais Loembe, (originaire  du Congo-Brazzaville, Physicien , Astronome, …  , Enseignant, Président Fondateur de l’Association  Européenne  d’Educateurs  en Astronomie, Ecrivain,  Délégué Préfectoral du Loiret)

 

 

 a commencé son intervention en posant  aux élèves la question suivante  :

« Est ce que  la France vous aime ? » 

 

 

 Cette question  les a surpris.. Et il a répondu, la France vous aime, il a  énuméré  ce qu’il a pu réaliser grâce à la République Française. Il a  ensuite exprimé sa joie de voir Thérèse Tchoffo Pokam, (Trésorière de l'AMAF) et Delphine Baya (Présidente de l'AMAF) arborer une  tenue aux couleurs du drapeau tricolore.

 

 

 

 

 Pour lui,  les symboles de la République Française, nous devons les vivre  au quotidien

et non  pas attendre les événements  pour les arborer.

 

 

 Doliane (élève de Seconde MRCU2)

 

 

 Jamal  Hammouche, (Marocain ,Directeur de Supemod, Ecole de Commerce )

 

 

 A grandi à Vénissieux,  de confession musulmane, arrivé très jeune en France. il a pu réussir sa scolarité grâce à la vigilance de ses sœurs  et grâce à la République Française. En évoquant la mémoire de son père, il était si ému que les larmes ont embué ses yeux

 

 

 Puis il  a dit aux élèves ce qu’il a pu faire et comment il a du surmonter ses difficultés et  leur a  dévoilé  ce qu’il a du entreprendre  pour réussir sa vie et  expliqué  l’importance des études.  Il a conclu son intervention en disant aux jeunes d’éviter  de sombrer dans la victimisation en disant « Je suis Black, je suis Arabe, je suis Asiatique, c’est pourquoi, je ne trouve pas du travail ». La vie appartient à ceux qui cherchent. 

 

 

 Yasmine, (élève de CAP ECMS)

 

 

Gérard Panczer (Professeur  de  Physico -Chimie  des Matériaux

à l’Université Claude Bernard ,  Lyon1)

 

 rappelle le souvenir de ses grands parents Juifs qui ont fui la Pologne dans le dénuement total  pour trouver refuge en France  ensuite il a  évoqué  l’amour que ses grands parents  avaient pour la France, pays de liberté et les valeurs morales qu’ils lui  avaient  transmises.

 

 

 Puis il a parlé  de ce qu’il a fait au  Gabon , des formations qu’il a données au Congo-Brazzaville. En parlant des difficultés qu’il avait affrontées, il a exhorté les jeunes à  bien travailler à l’école pour  réussir plus tard leur  vie professionnelle, devant les obstacles de ne jamais abandonner et de croire en eux. 

 

 

C’est par le travail qu’on arrive au but. Il a terminé son intervention en  leur prodiguant  comme conseil  de  promouvoir  le vivre ensemble. 

 

 

 Lola, (élève de Seconde MRCU2)

 

 

le Président Alain Merieux 

(Président de l’Institut Merieux et de la Fondation Merieux).

 

 

 A évoqué ses racines lyonnaises puis a parlé de son parcours  en tant qu’Industriel lyonnais et  homme politique car il  a été Vice-Président de la Région Rhône-Alpes.

A l’évocation de son nom, les élèves ont été agréablement surpris de le voir  devant eux

et  émus qu’une personnalité d’une telle envergure vienne s’adresser à eux. 

 

 

Pharmacien, Grand Industriel lyonnais a  exposé sur  les actions de sa  Fondation  au Burkina-Faso,  au Mali, en Sierra-Leone, au Togo, en ,Birmanie, au Cambodge, au Laos en  Chine,  aux Etats-Unis, à Haïti,…. et bientôt au Congo-Démocratique. 

 

 

 incite les élèves à croire en eux,  à  bien travailler à l’école, c’est par le travail qu’on peut vraiment atteindre son objectif et à s’inspirer de bons exemples….

A la fin de son intervention, les élèves  montraient    leur admiration devant l’humilité de  cette célèbre  figure locale lyonnaise.

 

 

Mayline (élève de Terminale ARCU) 

 

 

 Pierre-Alain Muet, (Professeur d’Economie, ancien Conseiller du Premier-ministre Lionel Jospin,  ancien Adjoint au Maire de Lyon, Député de la 2e circonscription du Rhône)

a commencé son intervention en disant :

« Mme Baya m’a poussé à me replonger dans mon passé… ». 

 

 

 a permis aux élèves de  connaître davantage son parcours , en évoquant ce qu’il a pu faire, les difficultés qu’il a rencontrées et comment il  les a  surmontées, les élèves se sont rendu compte  du rôle d’un élu et d’un Député.

 

 

 Puis, il leur a parlé  de l’importance de respecter les lois dans un pays,  de vivre ensemble tout en respectant les opinions de chacun.

La République  n’exclue personne, elle est là pour  accompagner. 

 

 

 Les élèves qu’un Député s’adressent à eux. Quelle reconnaissance  dans  leur regard !

 

 

 

 

 Zineb (élève Seconde MCRU2)

 

 

 Denis Broliquier, (Maire du 2e arrondissement de Lyon)

 

 

 Ancien Journaliste au Figaro, Responsable  Pédagogique  à l’IDRAC et Maire du 2e  arrondissement. Il a articulé son discours sur cinq  grandes étapes de sa vie. 

 

 

 Comment il a  commencé à faire le tour du monde en finançant lui-même grâce à ses articles ses voyages, sa ténacité pour  se présenter aux élections départementales devant le refus de certains ténors politiques  lyonnais et comment il est devenu Maire du 2e.

 

 

 Il a montré aux élèves la carte de vœux  tricolore qu’il a distribué aux habitants de son arrondissement ainsi que le porte-clé  aux couleurs de la France qu’ils peuvent ensuite récupérer à la Mairie du 2e. Les élèves étaient ravis.

 Il a recommandé aux jeunes de s’engager dans les partis politiques de leur choix , il  a encouragé aux jeunes filles de  s’engager en politique  car pour les élections  législatives de 2017,  au regard de la parité , les différents partis politiques auront besoin de femmes engagées.  A la fin de la conférence, il a  offert à chaque participant à la conférence-débat un porte-clé aux couleurs du drapeau Français.

 

 

 Tougougaye, (élève en CAP ECMS)

 

 

 Kamel Mouellef,  (Directeur Commercial chez ZIEGLER

et  Réalisateur de bandes  dessinées).

 

 

 Ses parents étaient originaires de l’Algérie , Directeur Commercial chez ZIEGLER,  a  évoqué sa foi musulmane,  et a préféré centrer son intervention sur la mémoire des soldats oubliés lors de la Première Guerre et  de la Seconde Guerre mondiale en évoquant le rôle des  soldats venus des colonies et leur  apport dans la  Résistance , ensuite il a évoqué  l’anecdote 

 

 

 On avait présenté  à un Juif le  CV et la lettre de motivation d’un  Mohamed , Arabe et il avait dit  à l’Employeur tu es libre de l’embaucher ou de ne pas le faire. 

Cet employeur Juif  a embauché le jeune Mohamed et ils sont devenus amis et une autre anecdote  où il accompagnait un Juif né  à Sétif en Algérie.

A l’aéroport, le Policier  Algérien a dit  au Juif :

«  Soyez le bienvenu chez vous » et à Kamel « Bon séjour en Algérie ».

 

 

 Choqué , Kamel a  posé la question pourquoi vous dites à mon ami « Bienvenu chez lui » et à moi  vous me dites « Bon séjour en Algérie ». Le Policier Algérien lui répond, il est né à Sétif, en revenant en Algérie, il est chez lui,  or  vous vous êtes né à Lyon ,

chez vous, c’est la France ».

 

 

 Saandati, (élève de Seconde MRCU2)

 

 

 Pierre Durieux, (Directeur de Cabinet du Cardinal Philippe Barbarin)

 

 

Après un DESS de communication et une Maîtrise de Philosophie, il a exercé plusieurs activités en agence de communication et dans le secteur associatif, plus spécialement auprès des personnes handicapés (OCH et Foi et Lumière). Ancien Directeur de la communication du diocèse de Lyon, il est aujourd’hui Directeur de cabinet du Cardinal Philippe BARBARIN et vient de publier un livre « La méthode simple pour commencer à croire », aux Editions  ARTEGE.

 

 

 

Il a structuré  son discours en quatre dates , évoquant son adolescence et un accident dont il fut victime, sa foi en  Dieu,  son activité auprès du cardinal, et le livre qu’il vient de publier.
En évoquant sa foi catholique, il a expliqué aux  élèves comment il commençait sa journée par la prière pour puiser lumière et force, un temps indispensable aujourd'hui dans sa vie, les invitant à ne pas avoir peur de la vie intérieure et de la vie spirituelle. 

 

 

 

Il a conseillé aux jeunes de prendre soin de leurs amis et de leurs familles, qui sont les piliers d'une vie réussie, comme l'ont dit le Président Busch et St Jean de la Croix :

"au soir de notre vie, c'est sur l'amour que nous serons jugés".

 

 

 Jeff, (élève de Seconde MRCU2)

 

 

 Raphaël Ruffier-Fossoul, (Rédacteur en Chef du Magazine Lyon Capitale)

 

 

 A  commencé son intervention en expliquant qu’il a fait  ses études au Lycée  Saint Exupéry de Lyon,  Lycée où étaient scolarisés les deux élèves qui sont décédés.

 

 

 a préparé  une Maîtrise d’Histoire, ancien membre de l’UNEF-ID, syndicat étudiant , il  a effectué des stages au Progrès et à Lyon Capitale, s’est  présenté à plusieurs Concours et  a échoué à chaque fois. Découragé, il rencontre un jour dans un bar de la Croix-Rousse, une de ses connaissances qui lui donne l’opportunité de travailler à Lyon Capitale, où il est  depuis plus de 15 ans.

 

 

 Défenseur de la liberté d’expression et  il a conseillé aux élèves de ne pas baisser les bras devant les échecs. Au moment du débat face à une question posée par une élève de Seconde : « Ne pensez-vous pas que vous avez réussi parce que vous êtes des hommes ? a proposé à cette élève  que si elle veut effectuer un stage à Lyon Capitale, il est prêt à la  prendre , parce qu’elle  a  posé une question pertinente. »..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le Lieutenant-colonel  Bruno de San Nicolas, de la Base de l’Aérienne d’Evreux en Normandie) 

 

 

 a  exposé  son parcours, les formations qu’il a suivies en France, à Angleterre,

aux Etats-Unis,…

 

 

 les missions qu’il a effectuées au Pakistan , en Albanie, au Mali …

 

 

 et  évoqué le travail d’un militaire sur le terrain. Il a  proposé aux élèves d’avoir un but dans la vie et de se donner les moyens pour que ce but devienne une réalité.

 

 

 Deux  jeunes militaires de l’opération Sentinelle sont  intervenus.

 

 

 le Lieutenant David du 27 ème Bataillon de Chasseurs Alpins d'Annecy 

 

 

 

 

Le Sergent Pierre du 27 ème Bataillon de Chasseurs Alpins d'Annecy

 

 

 

 

 

 

Ces deux jeunes ont  présenté aux  élèves leur parcours, malgré leur jeunesse , ce parcours très riche et dense, certains de nos élèves ont le même âge que ces deux militaires. Il fallait voir  tous élèves écouter  attentivement  ces  trois militaires.

Des militaires passionnés par leur métier et qui vous communiquent leur passion.

C’était vraiment génial. 

 

 

 

 

 Les élèves  de Terminale EVSC ont présenté un 2e sketch où ils dénonçaient les actes des  jeunes  qui se rendent  en Syrie.

 

 

 

 


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posté le jeudi 14 janvier 2016

le 14 janvier 2016 : Rencontre avec Boualem Sansal, auteur de l’Irrévérence,  au Théâtre des Asphodèles, 17 bis rue Saint-Eusèbe à

 

 

Rencontre avec Boualem Sansal, auteur de l’Irrévérence,  au Théâtre des Asphodèles, 17 bis rue Saint-Eusèbe à Lyon 3ème. Boualem Sansal, né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien d'expression française, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays ...

 

 

Thierry Auzer (directeur de la compagnie des Asphodèles)

 

 

 

 

 

 

 

 

Rencontre animée par Abraham Bengio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en présence de Luca Franceschi, Nicolas Giemza « TIKO »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Venir rencontrer l’homme, l’écrivain et son œuvre lors de cette manifestation unique et ouverte à tous.

L’écrivain algérien Boualem Sansal, romancier mais aussi essayiste, est au cœur de la rentrée littéraire 2015 avec son dernier roman, 2084 la fin du monde, paru chez Gallimard (prix du roman de l’Académie Française, élu «livre de l’année 2015»). En 2016, il s’essaye pour la première fois à l’écriture théâtrale avec la complicité de la compagnie des Asphodèles, en adaptant son propre roman à la scène.

C’est au hasard d’une rencontre humaine entre Boualem Sansal et Thierry Auzer (directeur de la compagnie des Asphodèles) qu’est née l’envie de travailler ensemble, de rejoindre nos univers artistiques, entre une plume sans concession et un théâtre de l’irrévérence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le dimanche 10 janvier 2016

le 09 janvier 2016 : Couscous solidaire en faveur des plus démunis organisé par AMEA à la Salle Condorcet à Saint Chamond,


 

Couscous solidaire en faveur des plus démunis

à la Salle Condorcet à Saint Chamond,

organisé par L'Association Musulmane El Andalous

et la Grande Mosquée de Saint-Chamond 

dont les bénéfices sont intégralement reversés

à l'association Aide Soutien Partage.

 


 Benaissa Chana

(Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 et

Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes) 

 

 

 

 

Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Aissa Gueriani

(Vice-président du Centre Culturel Musulman de Saint-Chamond)

 

 

 Aissa Gueriani

(Vice-président du Centre Culturel Musulman de Saint-Chamond)

 

 

 Aissa Gueriani

(Vice-président du Centre Culturel Musulman de Saint-Chamond)

 

 

 Sabrina

 

 

 Sabrina

 

 

 Sabrina

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Hervé Reynaud

(Maire de Saint-Chamond)

 

 

 Hervé Reynaud

(Maire de Saint-Chamond)

 

 

 Hervé Reynaud

(Maire de Saint-Chamond)

 

 

 

 

 

 

 le président Mourad Assaoui

 

 

 

 

Père Bruno Cornier (Curé de Saint Chamond)

 

 

Père Bruno Cornier (Curé de Saint Chamond)

 

 

Père Bruno Cornier (Curé de Saint Chamond)

 

 

Père Bruno Cornier (Curé de Saint Chamond)

 

 

 

 

  Cheikh Omar Belbouab

(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)

et

et Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 

 

Abdallah Haloui 

(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire) 

 et

  Benaissa Chana

(Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 

 

le Père Sami Nehme (prêtre)

 

 

le Père Sami Nehme (prêtre)

 

 

le Père Sami Nehme (prêtre)

 

 

 

 

  Cheikh Omar Belbouab

(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)

 

 

  Cheikh Omar Belbouab

(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)

 

 

  Cheikh Omar Belbouab

(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)

 

 

 

 

  Cheikh Omar Belbouab

(Imam de de la Mosquée Attaqwa de Saint Chamond)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Abdallah Haloui 

(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire)

 

 

Abdallah Haloui 

(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire)

 

 

Abdallah Haloui 

(imam de la mosquée de St Etienne-Bellevue et Membre du Collectif des Associations Musulmanes de la Loire)

 

 

 

 

 Benaissa Chana

(Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 

 

 Benaissa Chana

(Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 

 

 Benaissa Chana

(Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 

 

 

 

 Benaissa Chana

(Vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes)

 

 

Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes) 

 

 

Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes) 

 

 

Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes) 

 

 

Abdelkader Laïd Bendidi

(Président du Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes) 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 


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