Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 17 mai 2017

le 16 mai 2017 : Dédicace du livre de Max Bobichon "Un prêtre dans la cité" à la Librairie Saint Paul à Lyon

 

 

« Gardez-vous de faire partie de l'une ou l'autre des deux espèces :

le rationaliste et le croyant.

Soyez les deux » Abd el Kader (1)

 

  • I -


Psaume 62 : « Dieu, Tu es mon Dieu

je Te cherche dès l'aube,

Mon âme a soif de Toi »


Jean de la Croix «  Où T'es Tu caché Ami

Toi qui me laisse dans les gémissements ?

Pareil au cerf Tu as fui

M'ayant blessé

Je sortis criant et Tu étais parti »


Rumi (soufi) « O bel oiseau prends ton envol

Vers ton pays natal

Tu t'es échappé de la cage

et tes ailes sont ouvertes

Eloigne toi des eaux stagnantes

Et hâte toi vers la source d'eau vive »


A tout moment je m'interroge : "Comment puis-je permettre aux êtres vivants d'accéder à la voie inégalée et d'acquérir rapidement le corps d'un bouddha ? "

Sûtra du Lotus, La durée de la vie de l'Ainsi-venu


*******************************************


Dans l'expérience de toutes ses réalisations, l'homme ressent à un certain moment qu'il voudrait aller plus loin que là où il est arrivé par sa créativité, par son art, par son cœur.


Rimbaud a détruit beaucoup de ses poèmes car il constatait qu'ils avaient exprimé ce qu'il voulait traduire de son émotion poétique mais qu'il n'a pas pu aller aussi loin qu'il l'aurait voulu.

Une fleur m'inspire au jardin : elle se nomme « le désespoir du peintre ». En effet, nul peintre ne peut exactement rendre compte par son art de la vérité extraordinaire de cette fleur. A la fois la couleur échappe à sa palette. A la fois la corolle échappe à son dessin.

Bach « ce cinquième évangéliste » n'a jamais pu ou su composer une pièce qui le satisfaisait.

Combien d'amoureux ressentent cette difficulté, cette angoisse de ne pouvoir exprimer leur sentiment. Ce qui les conduit parfois au désespoir. (Werther en est un témoin et combien d'autres).

En théologie, dans la recherche pour dire Dieu, même en acceptant la médiation de ses prophètes, il y a le constat inéluctable d'une carence dans l'expression. St Thomas considérait que son œuvre de théologie méritait d'être brûlée comme de « la paille ».

Singulièrement en pensant à Pascal qui l'a bien exprimé, le croyant, avec ses capacités intellectuelles peut essayer de dire « sa foi » «  réaliser sa religion ». Mais, franchissant le seuil de ses possibilités, il s'en remet à Celui qu'il ne peut atteindre par sa réflexion et il s'en remet au « pari » ; c'est à dire accepter d'accueillir le Don auquel il aspire mais qu'il ne peut atteindre :

« Mon âme la nuit Te désire et mon esprit au fond de moi Te guette dès l'aurore » Is 26.


En effet, à partir d'un certain seuil ses yeux ne sont plus capables de voir, son cœur seul « qui n'a pas les mêmes contraintes que sa raison » peut délibérément s'en remettre à Celui qui est pressenti mais qui seul peut se donner à atteindre dans un abandon serein et digne car le croyant n'a pas abdiqué la recherche. Il constate simplement que sa raison raisonnante ne dépasse pas le seuil sur lequel il se trouve.


1) Cité par l'Emir Abd El Kader  « témoin et visionnaire ».


- II -


Concernant notre recherche commune.


Notre groupe parfois ressent qu'un Esprit commun nous anime. J'aime à utiliser ce texte de Christian de Chergé pour constater ce que maladroitement nous arrivons à exprimer :

« Le don de soi à l'absolu de Dieu

la prière régulière,

le jeûne,

le partage de l'aumône,

la conversion du cœur,

le mémorial incessant de la Présence,

la confiance en la Providence,

l'urgence de l'hospitalité sans frontière,

l'appel au combat spirituel,

l'appel au pèlerinage qui est aussi intérieur.

En tout cela comment ne pas reconnaître l'Esprit de Sainteté dont nul ne sait d'où Il vient, ni où Il va, d'où Il descend ni par où Il monte. Son office est toujours de faire naître d'en haut, d'attirer sur une voie ascendante » (2)


Nos religions monothéistes se retrouvent dans cette énumération et dans le peu que je connaisse du bouddhisme (japonais) il me semble qu'il ne renie pas ce « chemin », mais c'est un chemin qui fait pressentir le but qui sera don.

 

Beaucoup d'hommes, de penseurs, de théologiens, de croyants, humbles et pleins de recherche font cette expérience.

Au bout d'une recherche parfois difficile ou fiévreuse, parfois sereine et sage, nous constatons tous que nos « pratiques », nos « rituels » nous conduisent immanquablement vers un but qui semble nous échapper et qui pourtant innerve nos balbutiements et qui singulièrement fécondent nos rituels et nos pratiques qui sans cela seraient lettre morte.


Oserais-je penser que le tétragramme par lequel nos frères juifs évoquent Celui qui est au cœur de nos recherches mais que nul ne peut nommer, signifie que Dieu est insaisissable, car donner un nom pourrait faire croire que nous le saisissons ou que nous essayons de le posséder.

Je crois aussi que dans le Coran, la distinction entre « gahib », le mystère divin inaccessible et à l'opposé la « shahada », ce qui est connu, veut essayer d'exprimer cela, cette expérience à laquelle nous sommes finalement tous confrontés.


  1. « Islamochristiana » Michel Younès. L'expérience mystique et son impact sur le dialogue islamo-chrétien. P. 25 Profac et CECR 2009



Comme chrétien j'aime à prier avec ce texte écrit entre 350 et 390 par

St Grégoire de Naziance en Cappadoce car il me dit ce que j'essaie de vous dire :

« O Toi l'au-delà de Tout

N'est-ce pas tout ce que l'on peut chanter de Toi ?

Quelle hymne Te dira ? Quel langage ?

Aucun mot ne peut T'exprimer

A quoi l'Esprit s'attachera-t-il ?

Tu dépasses toute intelligence

Seul Tu es indicible

Car tout ce qui se dit est sorti de Toi

Tous les êtres : ceux qui pensent et ceux qui n'ont pas de pensée

Te rendent hommage,

Le désir universel,

L'universel gémissement tend vers Toi

Tout ce qui est Te prie

Et vers Toi tout être qui pense Ton univers

Fait monter un hymne de silence

Tout ce qui demeure, demeure par Toi

Par Toi subsiste l'universel mouvement

De tous les êtres Tu es la fin

Tu es tout être et Tu n'en es aucun

Tu n'es pas un seul être

Tu n'es pas leur ensemble

Tu as tous les noms et comment te nommerai-je

Toi seul qu'on ne peut nommer ?

Quel Esprit Céleste pourra pénétrer tes nuées

Qui connaît le ciel même ?

Prends pitié,

O Toi l'au-delà de tout

N'est-ce pas Tout ce qu'on peut chanter de Toi ? »


- III -


C'est à ce point nommé que je repense au texte de Paul Ricoeur et surtout à ces mots que je souligne :

« Si vraiment les religions doivent survivre, il leur faudra en premier lieu renoncer à toute espèce de pouvoir autre que celui d'une parole désarmée, elles devront en outre faire prévaloir la compassion sur la raideur doctrinale ; il faudra surtout – et c'est le plus difficile – chercher au fond même de leurs enseignements ce « surplus »non dit grâce auquel chacune peut rejoindre les autres »


J'aime à penser que notre groupe est mûr pour échanger au niveau de ce « surplus non dit » grâce auquel, je crois, nous cheminons ensemble dans la sérénité et la paix.


De plus, sans doute à certaines heures, il est utile, indispensable, d'échanger à ce niveau pour nous sentir du même Esprit et ainsi avoir et prendre conscience de cette Réalité qui dépasse tous nos balbutiements. A ce niveau, pas de privilégiés, seule notre capacité d'accueil nous permet de recevoir. Jésus recevant un centurion romain (armée occupante « goï ») dira à son propos « En vérité en Israël je n'ai jamais trouvé pareille foi » (pareil accueil) Matthieu ch.8, verset 10


Je songe aux prophètes d'Israël qui vitupèrent contre nos « pratiques », nos « rites formalistes » sans aucune sève reconnue et voulue, sans âme reconnue et voulue ; ces sacrifices dont le Dieu d'Israël prétend « qu'Il a les narines agacées et incommodées par la fumée des sacrifices réalisés uniquement pour la forme ».


J'aime à penser aussi que nos frères mystiques dans chacune de nos religions expriment comme il peuvent cette dimension de nos groupes spirituels. Mais leurs spécialités « mystiques », le souci permanent d'exprimer ce « non dit » qui vitalise nos pratiques et nos prières personnelles ne peut nous dispenser, nous croyants, qui que nous soyons, de savoir et de cultiver ce « non dit » car il est le structurant de toute notre expression religieuse. Les mystiques, juifs, chrétiens, musulmans, nous font souvenir de l'essentiel.

Cet essentiel dont Ricoeur, je pense, nous parle comme d'un « non dit » et qu'un jour ou l'autre il faut dire.


Souvent à ce niveau de ma réflexion je pense à une scène de l'Evangile de St Jean au chapitre 4, verset 20 ; cette scène est bien connue : Jésus traverse la Samarie. Il est proche du puits de Jacob. Il s'assied sur la margelle. Il est midi, une femme samaritaine (donc ennemie des juifs) vient chercher de l'eau. Et Jésus lui demande à boire. S'en suit une discussion d'abord morale. La femme veut éviter ce domaine et elle entraîne Jésus sur une discussion théologique .

« Nos pères, dit-elle, ont adoré Dieu sur cette montagne (le Garizim) et vous (les juifs) vous affirmez qu'il faut adorer à Jérusalem ».

Alors Jésus lui dit « Crois moi femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père....L'heure vient et maintenant elle est là où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité - « Dieu est Esprit et c'est pourquoi ceux qui l'adorent doivent adorer en esprit et en vérité ! » .


Jésus est clair ; j'interprète sa parole comme une confirmation de l'existence de ce « non dit » qui dépasse toutes nos religions et que nous devons accueillir les uns et les autres pour nous sentir frères et pour donner véritablement sens à tous nos rituels : l'Esprit les anime, les dépasse, leur donne sens et justifie notre marche commune et nos partages savoureux.


J'ose penser que c'est sans prétention que nous pouvons analyser cela.


********


« Le chemin qui conduit à ce but ne consiste pas à abandonner notre propre tradition religieuse pour une idée universelle qui ne serait qu'une abstraction. Ce chemin nous conduit plutôt dans le sens d'un approfondissement de notre propre religion par la prière, la pensée et l'action .

Dans la profondeur de toute religion vivante, il y a un point où la religion comme telle perd son importance et ce vers quoi elle se dirige brise sa particularité et l'élève à une liberté spirituelle qui lui donne une vision de la présence du divin dans toutes les expressions du sens ultime de la vie humaine. C'est ce que le christianisme doit découvrir dans sa rencontre avec les grandes religions »

Paul Tillich, Le christianisme et les religions » 1961 Paris Aubier p.173


Et il n'est pas le seul ! Car la découverte peut être mutuelle.

 

De la part de Max BOBICHON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 


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posté le dimanche 14 mai 2017

le 14 mai 2017 : DESTINATION TAQWA Avec Sheikh Bilal Gangat et Sheikh Chakil Omarjee aux Terrasses du Parc à Villeurbanne

  

 

 « Ô croyants ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit aux peuples qui vous ont précédés, ainsi atteindrez-vous la piété (Taqwa) »

 [Coran, Sourate 2, Al Baqarah : Verset 183] 

 

Hidayah séminaires vous emmène en voyage, au cœur du mois de Ramadan.

Nous vous invitons à travers ce séminaire d’une journée qui marque le début de l'aventure Hidayah à Lyon inshaAllah, à venir préparer le mois de Ramadan avec excellence.

 

Sheikh Chakil Omarjee et Sheikh Bilal Gangate vous donneront la feuille de route à suivre pour espérer gravir les degrés de la piété.

 

Avez-vous remarqué combien nous sommes organisés lorsqu’il s’agit de la vie d’ici-bas - la dunya ?

Dans le cadre d’un voyage, censé durer une courte durée pourtant, nous pensons à tout … Bagages / billets / logement / repas / activités / budget …

Nous préparons tout dans le moindre détail pour partir l’esprit tranquille et le cœur léger !

 

Et… Qu’en est-il de la préparation de notre vie dernière – la akhira ?

La préparons-nous aussi minutieusement ? Nous sommes pourtant sûrs et certains que notre dunya a une fin et qu’un voyage pour l’éternité nous attend...

 

Qu’en est-il de ces périodes bénies comme notre si vertueux mois de Ramadan – pouvant nous mener à la destination tant rêvée et convoitée : la taqwa … cette conscience proactive de Dieu, cette piété qui est une caractéristique des gens du Paradis.

Nous sommes aux portes d’un mois, qui est un véritable cadeau de la part d’Allah, tant ses mérites et ses bienfaits sont immenses. Ne mérite-t-il pas que l'on honore sa présence et que l’on soit au moins aussi consciencieux dans sa préparation que pour un simple voyage? Ne devrait-on pas décider de se donner des objectifs clairs, de faire un programme réfléchi, et de nous mettre dans un état d’esprit permettant d’accueillir ce mois comme il se doit ?


Assalam aleykum wa rahmatuLlahi wa barakatuh,


Itinéraire : DEPART LYON - DESTINATION TAQWA

Compagnie : HIDAYAH

Référence : #DESTINATION_TAQWA


Vous avez choisi d'embarquer avec Hidayah Séminaires pour son prochain voyage au cœur de Ramadan :


DESTINATION TAQWA

Avec Sheikh Bilal Gangat et Sheikh Chakil Omarjee

Dimanche 14 mai


Nous vous remercions sincèrement pour votre confiance et nous avons hâte de vous accueillir in sha Allah.


Ramadan…


Il nous est rapporté que les compagnons l’attendaient avec une hâte inégalée et qu’ils s’y préparaient jusqu’à six mois à l’avance, invoquant Allah de leur permettre d’être parmi les jeûneurs bienheureux. 


Ramadan est sans conteste l’école de la vie, et celui qui en toute conscience parvient à cette conclusion comprendra dès lors l’enthousiasme des rapprochés du bien-aimé, alayhi salât wa sallam. 


C’est le mois où tout aspirant à la Vérité verra ses efforts multipliés, où l’espérance renaît et où l’on puise la force d’affronter le reste de l’année.


Rendez-vous à 8h30 pour l'enregistrement


L'équipage sera prêt à vous accueillir à partir de 9h


Départ imminent à 9h !


Soyez à l'heure, l'avion ne vous attendra pas ;)


Informations utiles : Avant ce voyage, nous voulons nous assurer que vous n’avez rien oublié dans vos bagages :)


CHECK LIST :


- Soigner son intention :

Enfin, ayez la ferme intention de ne venir au séminaire qu'entièrement et exclusivement pour Allah Subhanahu Wa Ta'ala.


- Analysez vos précédents Ramadan :


Nous allons plonger au cœur du mois tant attendu, cet invité si spécial, si honorable... in sha Allah. Nous vous proposons de commencer dès maintenant à vous réformer pour rendre ce prochain Ramadan encore plus significatif, qu'il soit un nouveau départ pour des vies plus proches d'Allah et de Sa satisfaction inshaAllah.


Le premier pas étant l’analyse sincère et personnelle de nos précédents Ramadan, et la remise en question intrinsèque, nous vous invitons à vous mettre dans une dynamique de changement positif… pour Allah in sha Allah.


- Prier deux unités (rak'ats) surérogatoires :


Faites à la fin de ces dernières ainsi qu’à la fin de vos 5 prières obligatoires quotidiennes de sincères invocations à Allah en l'implorant d'augmenter votre savoir, « Rabbi zidni 'ilma ». 


Demandez-Lui abondamment pardon par l'istighfar «astaghfiruLlah wa atubu ilayh» et invoquez Allah de vous accorder la sincérité dans vos démarches de recherche de science, dans vos intentions et vos actions.


- Invoquer !

Demandez à Allah qu'Il bénisse l’assemblée et en fasse une assemblée qui se retrouvera au plus haut degré du Paradis.


Demandez à Allah qu’Il facilite le travail de Sheikh Mustafa Bilal Gangat et de Sheikh Chakil Omarjee dans leur mission de transmission du savoir, et d’accepter leurs efforts.


Demandez à Allah qu'Il vous accorde la Taqwa...


- Bien dormir :


Faites en sorte d'avoir une bonne nuit de sommeil ce soir afin d'arriver en forme. 


- Se parer de bonne humeur :


Parez-vous de vos plus beaux habits et de votre plus beau sourire ;-)


- Infos pratiques :


Adresse 

 


Terrasses du Parc
115 boulevard Stalingrad
69100 Villeurbanne

 


Plan 


http://www.lesterrassesduparc.fr/contact


Prise de notes


Nous vous invitons à emmener de quoi prendre des notes (carnet, stylo)


 


Chers voyageurs, c’est un réel plaisir de tous vous retrouver, nous mesurons le poids de cette responsabilité qui nous incombe, puisse l’aide d’Allah nous accompagner...

Gardez-nous dans vos invocations, vous êtes dans les nôtres, nous vous remercions sincèrement d’avoir choisi d’embarquer avec nous !

 


Très fraternellement,

L’équipe Hidayah

 

 

 Récitation coranique

 

 

 

 

 

 

 Intervention de Cheihk Chakil Omarjee


Cheikh Chakil Omarjee est né au Port, sur l‘ile de la Réunion. Issu d’une famille versée dans les sciences religieuses, il commença son parcours par les cours de mémorisation du Saint Qur’an à la madrassah de sa ville. Il fut très tôt animé par l‘envie d’en savoir toujours plus et de vouloir savoir pour comprendre.

Soutenu par sa famille et ayant obtenu son BTS en Gestion Immobilière, il donna alors la priorité à ses études Islamiques et embarqua à l‘âge de 19 ans pour l‘Inde ou il étudiera dans la madrassah fondée à l‘origine par son Grand père avant de rejoindre l’Université de Kantharia – Gujurat – où iI étudia les Sciences du Qur'an, les Sciences du Hadith, le Fiqh et il y obtint un Master en Sharia et un Master en Fiqh, ainsi que le titre honorifique de « Mufti » lui conférant ainsi la légitimité d’émettre des avis juridiques en matière de droit musulman.

Il reviendra sur l‘ile de la Réunion en 2007, pour y occuper la fonction d’Imam dans la Grande Mosquée du Port, où il commença à enseigner et mettre en place des programmes d’éducation pour les jeunes de sa ville. Il est également très sollicité par le milieu associatif et s’investit dans les domaines du halal et de la finance islamique.

Il devient par la suite Membre permanent du CFCI, La Cellule de  Fiqh du Centre Islamique de la Réunion qui a pour mission principale d'étudier de façon approfondie les questions en rapport avec le droit musulman. Au sein de cette cellule de Fiqh, il se spécialise sur les questions liées aux affaires économiques, financières et immobilières avant d’être finalement nommé à la fonction de Vice-président du Centre Islamique de la Réunion.

Arrivé en France métropolitaine en 2009, avec l‘intention de contribuer au développement de la Finance Islamique, il reprend ses études en finance d’Entreprise et Finance de Marché au CNAM de PARIS et à l‘Université d’Evry. Puis il participe en tant que Consultant dans de nombreux projets de développement d’offres de finance Islamique (en tant que membre du Sharia Board : ACERFI) et il apportera également son expérience d’auditeur indépendant du Halal dans de nombreux projets.

Ayant été très souvent sollicité pour intervenir lors de conférences, il prend conscience de la soif de savoir énorme qui sommeille dans notre communauté et souhaite donc répondre à cette demande en travaillant sur une diffusion structurée du savoir. 

 

Le mois de Ramadhan,  c'est le 9 ème mois,  c'est le mois du pardon,  c'est le mois du partage,  c'est le mois d'Allah par excellence.  Le mois de mois de Ramadhan,  c'est le mois de la piété,  c'est le mois qui n'est pas un mois comme un autre.  C'est le mois où les portes du paradis sont grandes ouvertes et les portes de l'enfer sont fermées.  

Dans notre vie de tous les jours,  c'est compliqué,  parce qu'il y a shaytan,  il y a le diable.  Il y a l'influence angélique prendre le dessus.  Ce mois de Ramadhan est ce mois où l'on peut développer toutes les valeurs que nous avons en nous pour que nous puissions nous surpasser afin d'obtenir la Taqwa. 

 

 

 L'objectif du mois de Ramadhan est d'atteindre la Taqwa.  On ne peut pas se permettre de passer à côté de cet objectif.  Il faut absolument comprendre pourquoi on le fait.  La Taqwa, c'est la crainte irrevencielle de Dieu.  Crainte est égale à peur. La crainte induit l'éloignement.  La Taqwa,  c'est de ramener Dieu au centre de ma vie.  Le grand absent de notre islam,  c'est Allah.  C'est pourquoi la Taqwa,  c'est de revenir ami avec Allah.  Et pendant ce mois de Ramadhan,  ce sera facile d'atteindre la Taqwa.  C'est une occasion inespérée pour se rapprocher de Dieu.  Pendant cette période,  nous allons changer notre façon de vivre,  tous les jours c'est Allah,  soumission aux ordres d'Allah. 

 

 

 Ce mois de Ramadhan,  c'est de se reapproprier al chahada.  Si le mois de Ramadhan se passe bien,  l'année entière se passe bien.  Pendant le mois de Ramadhan, on s'interdit les choses autorisées,  mon objectif ce n'est pas d'adorer le mois de Ramadhan, c'est d'adorer Allah.  On n'a pas d'autres choix. Pour tous les aspects de notre vie,  ce mois de Ramadhan doit être un mois de retrouvailles avec Allah, pour vivre des mois de Taqwa tout le long de l'année.  Taqwa,  c'est un état de conscience,  c'est une prise de conscience.  

Cette Taqwa va m'accompagner tout au long de ma vie. 

Cette Taqwa change nos vies. 

 

 

Le feuille de route pour aller vers la Taqwa. 

Mouhasabah : Faire un bilan,  état des lieux.  Quel est mon point de départ ? Il faut savoir d'où on part ? L'objectif c'est de ramener Allah au centre de notre vie.  Quels sont les éléments qui me freinent au quotidien,  qui m'empêchent d'aller vers Allah.  Nos seules ressources intérieures,  sont celles que l'on se fixe. Les sahabas,  ce sont les plus pieux, ce sont les élèves du Prophète (Sallallah Aleyi Wa Salem). Être musulmans,  c'est être un sahaba. C'est croire en Allah,  je contraints aux règles d'Allah (Soubhanallah Wa ta Allah). 

 

 

 Musulman veut dire,  être soumis à Allah.  Dès que je récite Al Chahada,  c'est que je me soumets aux règles d'Allah (Soubhanallah Wa ta Allah). Wallahi,  je veux le faire.  C'est la vision de ma vie.  Il faut donner à nos rêves une raison d'être.  Ce désir de changement se se réaliser.  Il faut savoir être persévérant dans nos actes. Ça devient un objectif,  ça va transcender ma vie.  Quelle meilleure occasion qu'est cette période du mois de Ramadhan.  "La pire des personnes à qui je peux mentir,  c'est à moi". 

 

 

 Tawbah : Remettre les compteurs à zéro.  Il faut à tout prix chercher le pardon d'Allah (Soubhanallah Wa ta Allah). Le pardon,  ce sont les bénédictions divines. Qu'Allah nous préserve de la mauvaise pensée des gens.  Allah (Soubhanallah Wa ta Allah) est pardonneur. Chacun et chacune d'entre nous,  devons pardonner, n'ayons pas peur de pardonner. N'ayons pas peur de parler à Allah. Aujourd'hui,  c'est la procrastination,  c'est remettre à plus tard ! Tawbah,  c'est maintenant, ce n'est pas demain.  

 

 

 Islahouz-zahir : C'est la correction des actions.  Zahir,  c'est l'action.  Parfois,  on se dit,  j'attends d'être pieux pour faire de bonnes actions.  La prière est un moyen de protection contre le vice.  Même si parfois on a de mauvaises habitudes,  il ne faut pas s'arrêter de faire la prière.  C'est la même chose pour le hadj,  n'attend pas d'être pieux pour faire le hadj.  Ce sont les actions qui vont contribuer pour être bon.  Le chemin le plus court pour aller vers Allah,  c'est le d'aller tout droit.  Ce sont les obligations.  C'est le focus sur l'essentiel.  C'est la prière,  c'est la première des choses sur laquelle on sera questionné,  c'est la prière.  Être rigoureux dans la prière,  ne pas manquer chaque prière.  Tous les jours de ma vie, je me dois de faire ma prière.  Je trouve un endroit,  je fais ma prière, c'est la préoccupation de ma vie. Il faut corriger et contrôler sa position,  sa tenue,  que la position soit stable et les bras ne se baladent pas.  Le but de ce contrôle,  c'est que je suis dans le hallal. Abstenons nous du haram.  C'est la prière qui nous vient en aide.  Je le fais quand même.  Si je fais le mois de Ramadhan, je fais très attention aux interdits.  Quand je fais un pas vers Allah,  Allah fait deux pas vers moi.

 

 

 Islahoul-Batin : la correction de l'intérieur. Avoir un coeur pur.  Le coeur de l'être humain va impacter ces actions.  Se débarrasser des défauts qui sont en nous.  Celui qui a réussi à purifier son coeur,  aura réussi. Le premier des outils,  c'est le dikhr,  c'est se rapprocher d'Allah (Soubhanallah Wa ta Allah). Le but du dikhr,  c'est d'emmener sa conscience vers Allah.  Que chaque instant de ma vie dépend d'Allah.  Quelques formules,  le matin et le soir.  On répète 10 ou 100 fois "La Illah illallah", "Stafirallah"

La langue,  préserve ta langue,  beaucoup de pêchers viennent de la langue,  par les mauvaises paroles que nous pouvons avoir.  

 

 

 La bonne compagnie.  Le vrai ami c'est celui qui en ta présence mentionne Allah et qui en ton  absence,  mentionne Allah.  

Qur'an, le mois de Ramadhan, c'est le mois du Qur'an.  Savoir lire et déchiffrer le Coran.  C'est une ibada à part entière.  C'est un acte d'adoration.  La nécessité absolue,  c'est d'apprendre à lire le Qur'an.  La véritable raison d'être sur terre c'est notre relation avec Allah.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Sheikh Bilal Gangat est né à Saint Pierre sur l’île de La Réunion. Fils de Sheikh Ishaq Gangat, directeur de la Madrassah Atyaboul Madaris, c’est tout naturellement, auprès de lui qu’il débute son apprentissage du Texte Sacré. Après avoir complété la mémorisation du Saint Qour’aan, il décide de poursuivre ses études en Sciences Islamiques dans des instituts spécialisés à l’étranger...

Il initie son cursus en Inde à l'université "Falahe Daraïn" où il passe la majorité de ses années d'études, et le complète en Afrique du Sud, à l'Université "Arabia Islamia". Suite à cela, il rentre à  l'île de la Réunion, diplômé en Shariah, où il occupe les fonctions d’Imâm à la mosquée "Atyaboul Massâdjid" de Saint-Pierre depuis 2001. Il intervient régulièrement dans des conférences sur des thématiques spirituelles et religieuses.

Enseignant dans le département de Tahfîdh oul Qour'aan (dédié à la mémorisation de la Parole d'Allah) à la Madrassah "Atyaboul Madaris" de Saint-Pierre auprès du jeune public, il s'appuie sur la formidable formation reçue auprès de son père Sheikh Ishaq Gangat et de son Sheikh en récitation du Qour'aan (Quirâ-âte), Shaikh Muhammad Siddiq Falahi.

Sa méthodologie va améliorer de façon très sensible la façon d'enseigner le Qour'aan aux jeunes enfants et va également contribuer à une meilleure préparation des candidats réunionnais pour les compétitions locales et internationales de mémorisation du Qour'aan. L'île de la Réunion a ainsi l'honneur d'être primée régulièrement depuis 2008 dans les compétitions internationales de mémorisation de Qour'aan à Makkah (et plus récemment Dubai)

En 2015, il fut désigné parmi les membre du jury à l'occasion de la 3ème compétition internationale de récitation et mémorisation du Qour'aan "MTQ International", organisé à Jakarta.

Membre du Centre Islamique de la Réunion, il contribue en 2001 à la création du site internet www.islam-reunion.com (devenu maintenant islam-reunion.re) et en est l'administrateur jusqu'en 2010.

Parallèlement, il assume depuis 2002 avec Sheikh Mohammad Patel la gestion d'un institut dédié à l'enseignement pour adultes des sciences islamiques où il assure notamment des cours de Tafsîr (exégèse coranique) et d'apprentissage de la langue arabe. Dans la continuité de cette première expérience, il a participé plus récemment (en 2014) à la mise en place d'un autre institut de formation ayant pour principale vocation d'offrir au grand public un enseignement religieux contextualité.

Vice Président de l'Institut Privé d'Enseignement (IPE) de 2011 à 2015, il a participé de façon active à la mise en place du premier collège privé à sensibilité éthique de la Réunion.

Investi dans le dialogue inter religieux à l'île de la Réunion (GDIR Sud), il intervient de façon régulière auprès d'un public multi confessionnel, pour permettre d'entretenir le fameux "vivre ensemble" si cher à l'île de la Réunion.

 

 Intervention de Cheihk Bilal Gangate

Durant ce mois de Ramadhan,  Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ) a un regard précieux sur nous, les portes du paradis sont ouvertes,  les portes de la miséricorde et les portes de l'enfer sont closes.  Objectif de ce mois de Ramadhan,  c'est la Taqwa.  Allah nous aime.  Chacun d'entre nous a sa réponse.  Lorsque que l'on doit développer la Taqwa,  il y a d'abord la relation verticale avec Allah où il faut lire, jeûner,  prier,  invoquer,  s'isoler et le pèlerinage. 

 

 

Il y a également les autres,  en premier,  il y a la famille,  la générosité et le focus sur moi même, la nourriture et le temps.  Le Ramadhan,  c'est le mois du Qur'an.  Le Qur'an est un guide pour les musulmans,  à travers la lecture. Le Qur'an,  c'est la parole d'Allah qui a été révélée au Prophète Muhammed (Sallallah Aleyi Wa Salem), par l'intermédiaire de l'ange Gabriel qui lui dit : "Iqra, lis au nom de ton seigneur qui t'a créé". La parole alif,  lam, mim. Ces mots sont miraculeux,  c'est une lecture sans compréhension,  mais qui ont une importance particulière miraculeuse.  

 

 

 La lecture est considérée comme une compréhension.  S'approprier la parole d'Allah ( Soubhanallah Wa ta Allah ),  c'est l'objectif de la parole du Qur'an. Le but ultime,  c'est de lire régulièrement,  c'est un livre de chevet,  il faut lire et écouter la parole d'Allah,  c'est une Sunnah.  Lire le Qur'an est une action active,  l'écouter est une action passive.  La méditation du Qur'an, sur la force des versets,  c'est le faire comprendre à son coeur,  nous lisons et nous méditons.  S'approprier la parole d'Allah,  c'est comprendre.  "Si tu veux savoir ce Qu'Allah te dit, ouvre le Coran". On n'est pas obligé de connaître l'arabe pour comprendre le Qur'an.  Il n'est pas interdit d'ouvrir le Musraf.  

 

 

 Quel challenge ? Est ce que mon lien du Qur'an est fort,  est ce que connaître l'arabe est fort ? 

 

Se fixer des objectifs le lecture pendant le mois de Ramadhan.  
On peut avoir un mois de Ramadhan sans ne rien dire, ne rien voir,  ne rien entendre.  Le résultat,  ce que nous aurons un coeur pur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  
 


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posté le samedi 13 mai 2017

le 13 mai 2017 Le Soufisme Dimension Mystique de l'Islam, Organisé par  Valeurs Spirituelles Musulmanes Lyon au Musée Africain

 

 

 Le soufisme est le mysticisme de l’Islam. Comme tel, il a la particularité d’exister aussi bien dans l’Islam sunnite que dans l’Islam chiite. Décrire le soufisme est une tâche redoutable. Comme tout mysticisme, il est avant tout une recherche de Dieu et son expression peut prendre des formes très différentes. D’autre part, par ses aspects ésotériques, il présente des pratiques secrètes, des rites d’initiation, eux aussi variables selon les maîtres qui l’enseignent.

 

 

   Bien que le soufisme se veuille rigoureusement musulman, l’Islam traditionnel, sunnite et chiite, considère le soufisme avec la plus grande méfiance.

 


En Iran, la grande majorité des mollas y est vivement opposée et dans l’Islam sunnite, la plupart des Ulema sont beaucoup plus intéressés par la lettre du Coran et ses interprétations juridiques que par les spéculations des soufis auxquelles ils trouvent une odeur de soufre. Cette opposition généralisée contribue à la discrétion du soufisme.

 

 

 

 En outre le soufisme n’a aucune unité. Chaque maître se constitue une cohorte de disciples attirés par la réputation de son enseignement. Tout au plus, ces maîtres déclarent se rattacher à une " confrérie ", elle même fondée par un célèbre soufi des siècles passés ; personne ne vérifie une quelconque orthodoxie de l’enseignement donné, du moment qu’il se réfère à l’Islam.

 

 

 L’importance de cet Islam secret n’en est pas moins remarquable. Historiquement, il a joué un rôle de premier plan dans la naissance des déviations du chiisme que sont l’Ismaëlisme et la religion druze. En littérature, il a profondément inspiré certaines des oeuvres arabo-persanes les plus remarquables comme les Contes des Mille et Une Nuits ou le poème d’amour deLeyla et Majnoun.

 

 

C’est cependant par sa spiritualité que le soufisme est le plus original. Dans la conception soufie, l’approche de Dieu s’effectue par degrés. Il faut d’abord respecter la loi du Coran, mais ce n’est qu’un préalable qui ne permet pas de comprendre la nature du monde. Les rites sont inefficaces si l’on ignore leur sens caché. Seule une initiation permet de pénétrer derrière l’apparence des choses. L’homme, par exemple, est un microcosme, c’est-à-dire un monde en réduction, où l’on trouve l’image de l’univers, le macrocosme. Il est donc naturel qu’en approfondissant la connaissance de l’homme, on arrive à une perception du monde qui est déjà une approche de Dieu. 

 

 

Selon les soufis, toute existence procède de Dieu et Dieu seul est réel. Le monde créé n’est que le reflet du divin, " l’univers est l’Ombre de l’Absolu ". percevoir Dieu derrière l’écran des choses implique la pureté de l’âme. Seul un effort de renoncement au monde permet de s’élancer vers Dieu:

" l’homme est un miroir qui, une fois poli, réfléchit Dieu ". 

 

 

 Le Dieu que découvrent les soufis est un Dieu d’amour et on accède à Lui par l’Amour : " qui connaît Dieu, L’aime ; qui connaît le monde y renonce ". " Si tu veux être libre, sois captif de l’Amour. "

 

 

 

 

 Ce sont des accents que ne désavoueraient pas les mystiques chrétiens. Il est curieux de noter à cet égard les convergences du soufisme avec d’autres courants philosophiques ou religieux: à son origine, le soufisme a été influencé par la pensée pythagoricienne et par la religion zoroastrienne de la Perse ; l’initiation soufie, qui permet une re-naissance spirituelle, n’est pas sans rappeler le baptême chrétien et l’on pourrait même trouver quelques réminiscences bouddhistes dans la formule soufie " l’homme est non-existant devant Dieu ".

 

 


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Étirév Anwen  le 27-02-2018 à 12:39:09  #   (site)

Bonjour,
Permettez quelques mots sur le soufisme. Merci.
LES SOUFIS
Parmi les sociétés secrètes gardant la tradition sacrée de l'Avesta (livre sacré des anciens iraniens), nous trouvons les Soufis, ordre célèbre et vénérable.
La doctrine des Soufis affirme la psychologie divine, l'Unité de la Réalité, l'omniprésence et l'immanence de l'unique (unique Divinité féminine qui est partout où il y a des hommes, puisqu'elle est la Mère).
Cette doctrine proclame qu'on peut atteindre sa connaissance par l'amour et la dévotion. Elle recommande la méditation.
Mais en attendant, les frères Soufis, comme Empédocle, répètent des phrases prononcées par les Prêtresses qui disaient : « Je suis la Déesse elle-même ».
Eux disent : « Je suis Dieu lui-même ». C'est toujours la confusion des sexes.
D'après le professeur Inayat-Khan, le mot soufi viendrait du mot arabe « saaf » qui signifie pur. Nous croyons qu'il vient plutôt du mot Soffet qui signifie sage.
Les Soufis prêchent le renoncement aux vanités de ce monde, ils tuent en eux tous désirs se rapportant aux passions, comme les Cathares du moyen âge. Ils allient leur philosophie à la poésie et à la musique.
La plupart des grands poètes arabes ou persans appartiennent à leur ordre. L'un d'eux, Saâdi, qui fut prisonnier des Croisés, est l'auteur du Gulistan (Jardin des Roses). Avicenne fut affilié à l'ordre, Averroès aussi, et nous faisons remarquer que leurs deux noms commencent par Avé, nom divin chez les Israélites.
Ce détail a dû être remarqué car, par réaction, on a fait de Avi-cenne - Ïbn-Sina ; de Ave-rroès - Ibn-Roschd.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/perse-et-chine.html
Cordialement.

 
 
posté le samedi 13 mai 2017

le 13 mai 2017 : Festival Du Vivre Ensemble au Centre culturel Charlie Chaplin à Vaulx en Velin

 

 

 Le Festival du Vivre Ensemble Auvergne / Rhône-Alpes" est un événement riche en couleur, qui permet aux jeunes de divers horizons de se rencontrer, de partager leurs expériences, leurs compétences au travers de chants, de poésies, de danses folkloriques etc. mais surtout de créer un esprit de cohésion sociale et de vivre-ensemble.

 

 

 Ainsi, "Le Festival du Vivre Ensemble Auvergne / Rhône-Alpes" est le fruit d’une préparation. Tous les ans les préparations débutent en septembre pour s’achever au courant du seconde trimestre pour donner lieu au festival. Les élèves, encadrés par des bénévoles, apprennent à se connaître les uns avec les autres, à se respecter, à travailler et à collaborer ensemble pour parvenir à un spectacle harmonieux. En moyenne, tous les ans de 60 à 80 enfants se préparent pour animer la scène. Que ce soit au niveau fonctionnel ou opérationnel, "Le Festival du Vivre Ensemble Auvergne / Rhône-Alpes" est soutenu par plus de 30 bénévoles et une dizaine de prestataires.

 

 

 Les objectifs du projet sont les suivants :

 

-Développer et renforcer les liens entre les jeunes
-Valoriser et développer les compétences artistiques des élèves
-Promouvoir la diversité culturelle, la mixité sociale et le vivre-ensemble entre les élèves
-Favoriser la réussite éducative par le développement et le renforcement de la confiance en soi
-Consolider les échanges entre les acteurs : parents - enfants -  l’extra-scolaire

 

 

 

 

"Nous sommes le coeur de la Nation",

les Enfants du Festival

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 "Da Squad"

Ecole  100 % Danse Saint Pierre de Chandieu

Chorégraphie : Juliane Bourget

 

 

 

 

 "Salut à toi"

Violette Duscher, Arthur Guy, Gwladys Biuton et Loan Bloume

 

 

 

 

 

 

Danse turque

Centre Culturel Anatolia de Vaulx en Velin

Chorégraphie ; Kubra Sirindil

 

 

 

 

 

 

 "Né quelque part"

Arthur Guy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chant turc "Hayat bayram olsa"

Neva Baram, Marine Berlingard,et Adil Kara

 

 

 

 

 "Come"

Gwladys Biuton et les danseurs de différentes associations

Chorégraphie : Juliane Bourget

 

 

 

 

 

 

 

 

Danse maghrébine,

Centre social Levy Vaulx en Velin

Chrorégraphie : Saleha Belkorchia

 

 

 

 

 

 

 

 

Chant Russe "Les anges blancs"

Anastasia et Thaissia Ahond Annecy

Professeur de chant ; Lina Gurina

 

 

 

 

Danse Madagascar

Club Mad Lyon

 

 

 

 

 

 

 "Drôle de vie"

Violette Duscher, Gwladys Bouton, Loan Bloume et Marine Berlingard

 

 

 

 

 

 

 

 

 "What a wonderful world"

Violette Duscher, Gwladys Bouton et Arthur Guy

 

 

 

 

 "Happy"

Marine Berlingard et les danseurs de différentes associations

Chrorégraphie : Juliane Bourget

 

 

 

 

Danse Crump

Bd Gones Alliance Lyon

 

 

 

 

 

 

 "L'hymne à l'amour"

Loan Bloume et Gwladys Bouton

 

 

 

 

 

 

 Danse antillaise

Sol Antilles Events Bron

Chrorégraphie : Maranatha Torin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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