Visite de courtoisie de Jean Daniel Montet Jourdran Sous-Préfet, Directeur du Cabinet du Préfet en visite à la Mosquée Eyup Sultan à Vénissieux, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine
Cérémonie du Souvenir, en hommage aux martyrs, victimes de la barbarie nazie et privés de sépulture au Cimetière Israélite de la Mouche 11 rue Abraham Bloch à Lyon 7 ème
Chaque année, la commun auté juive se recueille, auprès des tombes de ses défunts, à l'approche du Nouvel An Juif, Roch Hachana.
Depuis la Libération, elle se souvient aussi des victimes de la barbarie nazie, assassinées dans les camps d’extermination et privées de sépulture, au cours d'une cérémonie traditionnelle d'hommage à ses martyrs.
Allocution de Richard Wertenschlag (Grand Rabbin Régional)
A l'issue de la cérémonie, tous les participants sont invités à se rendre devant les stèles des anciens combattants, des résistants et des otage massacré dans la région lyonnaise, sous l'occupation.
Conférence « La tradition, les manuscrits et le texte coranique » Organisé par Institut Français de Civilisation Musulmane 146 Boulevard Pinel à Lyon 8 ème par François Déroche est historien, lauréat de la médaille de bronze du CNRS. Professeur au Collège de France depuis 2014, il occupe la chaire Histoire du Coran.
Depuis
le début des années ’80, les manuscrits coraniques produits au
cours des premiers siècles de l’islam (7e-10e siècles) ont
commencé à faire l’objet de recherches systématiques. Ces
dernières permettent de disposer
d’une image plus précise, bien qu’encore partielle, de l’état du texte au cours de cette période.
Au terme d’un patient travail d’une quarantaine d’années, les données collectées peuvent être confrontées aux informations qui ont été préservées par la tradition musulmane, essentiellement des hadith-s.
Cette
approche combinée permet à l’historien de revenir sur les
conditions de la
réception et de la diffusion du texte du Coran dans les débuts de l’islam.
Cette
approche combinée permet à l’historien de revenir sur les
conditions de la
réception et de la diffusion du texte du Coran dans les débuts de l’islam.
Mais alors que, pour d’autres confessions, la vérité du message s’accommode de variations dans la formulation, telle n’est pas la position du dogme musulman, qui considère que le texte canonique du Coran, qu’il soit récité par les fidèles ou consigné sur les exemplaires d’abord manuscrits et par la suite imprimés, reflète très scrupuleusement la parole divine conservée sur un original céleste.
À rebours de cette conviction, qui s’est peu à peu affirmée dans les premiers siècles de l’islam avant de s’imposer complètement, des données empruntées à la tradition musulmane permettent, par recoupement avec les indications tirées de l’examen des plus anciens manuscrits coraniques, de constater que la pluralité a caractérisé la genèse du Coran et sa transmission initiale, tant écrite qu’orale.
En analysant différentes strates de la version qui s’est imposée, mais aussi les fragments de recensions qui ont progressivement été écartées, François Déroche montre que le Coran est resté longtemps ouvert à une pluralité de « lectures » et révèle un rapport originel de la communauté des fidèles à son égard très différent du littéralisme absolu vers lequel l’orthodoxie musulmane a évolué. Cette histoire riche et complexe fait également apparaître un Muhammad plus soucieux du sens du message qu’il annonçait que de sa lettre.
«Un islam ouvert»: l'Institut français de civilisation musulmane inauguré à Lyon 146 Boulevard Pinel à Lyon 8 ème
L'Institut français de civilisation musulmane, centre culturel islamique, a ouvert ses portes jeudi à Lyon en présence du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui a salué ce projet pour un «islam ouvert» voué à «combattre les préjugés».
L'IFCM permettra «de faire connaître les cultures, les origines, l'histoire et les traditions de l'islam», a souligné le ministre, évoquant une «initiative essentielle» pour «combattre les préjugés et faire front» contre l'obscurantisme. «Cet espace de connaissance et de respect» correspond à «une vision d'un islam ouvert qui s'inscrit pleinement dans la République», a-t-il encore affirmé devant de nombreux élus et responsables religieux.
L'imposante bâtisse de 5 niveaux et 2700 mètres carrés, qui jouxte désormais la grande mosquée de Lyon dans le 8e arrondissement lyonnais, proposera des cours de civilisation musulmane et de langues, des colloques, débats et conférences sur les cultures de l'islam ainsi qu'une programmation artistique et culturelle.
D'ici la rentrée 2020, elle devrait également proposer un cursus universitaire de «Connaissance de la laïcité» destiné «aux cadres religieux et associatifs», sous l'autorité de l'université Lyon 3 et l'Université catholique de Lyon.
A terme, Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon et président fondateur de l'IFCM, ambitionne de proposer un diplôme de formation universitaire aux imams. «Ensemble nous devrions nous donner entre 5 et 10 ans pour former nos imams ici, en France, et nulle part ailleurs», a-t-il déclaré, évoquant la possibilité de proposer d'ici la rentrée 2020 cette formation en théologie musulmane.
À l'inauguration de l'IFCM (Institut Français de la Civilisation Musulmane) en présence de Gérard Collomb, du Ministre de l'intérieur Christophe Castaner, Kamel Kabtane recteur de la Grande mosquée de Lyon, David Kimelfeld président de la métropole de Lyon ainsi que de nombreux députés, ambassadeurs, consuls et élus.
Bravo à Kamel Kabtane et ses camarades pour cette ténacité qui permet aujourd'hui d'inaugurer un lieu qui permet de transmettre la culture islamique et d'être un carrefour des cultures et religions. Il y a plus de 90 ans qu'un institut de ce genre n'a été inauguré.
J'espère qu'il sera exemplaire et une ouverture pour le vivre ensemble tant attendu.
Plus de 250 personnes dans l'amphithéâtre dont les élus locaux, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner, le Président de la Ligue Islamique Mondiale et des citoyens engagés dans le dialogue.
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