Faire ensemble, vivre ensemble, agir pour la Paix

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).

posté le mercredi 25 octobre 2017

le 24 octobre 2017 : Conférence de l'association Vivre la République sur « Sens de l'islam politique et importance de la laïcité »

 

 

 Conférence de l'association Vivre la République sur le thème 


« Sens de l'islam politique et importance de la laïcité »

à l'Espace Tony Garnier au Fort de Vaise à Lyon . 

  

 

 

 

 Djemila Benhabib (est une écrivaine et militante politique québécoise d'origine algérienne)

 

 

 Céline Pina, (essayiste, co-fondatrice de Vivre la République et auteure de « Silence coupable », Edition Kéro.

ex-élue PS qui s'est fait connaître en dénonçant le salon de "la femme musulmane" de Pontoise, pointe dans son livre "Silence coupable" le déni de la classe politique face à la progression rampante du salafisme).

 

 

 David Vallat (jihadiste repenti, militant laïque et auteur de « Terreur de Jeunesse », Calmann-Lévy, 2016 : « Marianne, quels mots portent ce symbole ?» ancien djihadiste dans les années 1990 Maître de conférences en sciences de gestion à l'Université Lyon-1) 

 

 

 

 

 Si je fige mon point de départ.  Ce n'est pas seulement que nous soyons moins fort que nos adversaires,  mais que nous soyons fidèles à nos valeurs, sans Dieu et sans despotes. Marianne et sage et prude.  Et pourquoi ce prénom là en particulier, avant ce prénom était porté par des jeunes filles seules isolées sans aide.

 

 

 La puissance publique vient en particulier en aide aux Mariannes.  Être français c'est d'avoir la capacité d'être bien.  Avant de désigner qui nous sommes,  auparavant,  nous avions des gens qui vivaient dans une communauté religieuse.  C'est l'anti-projet de ce que nous sommes.  La loi sur le port du voile qui date de 2004.

 

 

 Réaccaparons les valeurs de notre République sur  chant de la Marseillaise . En aucun cas la Marseillaise est un chant fasciste. La citoyenneté,  c'est quand même le meilleur antidote contre la spiritualité.  Mais en aucun cas la spiritualité ne doit s'interferer dans notre pays societal comme l'est la France. 

 

 

 Les frères musulmans ont 3 volets social. Le jihadisme, le port du voile,  c'est ma liberté,  le volet militaire,  tous portent le même projet.  L'objectif est de tomber dans la violence civile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Naem Bestandji (est un militant laïque et féministe, il fut longtemps travailleur socio-culturel auprès des enfants et ados des quartiers populaires. Il a également participé au développement du mouvement « Ni Putes Ni Soumises » à ses débuts, dont il a créé et présidé le comité de l’Isère auteur de nombreux articles sur l’islamisme politique :

« Le corps des femmes, champ de batailles des islamistes »

 

 

Les frères musulmans avaient deux problèmes,  les juifs et les femmes.  Avec les islamistes,  ils utilisent les mêmes mots, mais avec une autre définition. Interdire la mixité entre les hommes et les femmes.  Respect total de la pudeur devant les établissements scolaires. Ces islamistes reprennent les 50 propositions des frères musulmans. Ils disent que c'est le véritable islam.  La laïcité,  qu'ils combattent, n'est pas un fin en soit. 

 

 

 Le CCIF est d'une mouvance d'extrême droite.  C'est toujours cette situation victimaires. Il y a toujours du sexisme en publicité. On oppose la laïcité à la spiritualité.  Le communautarisme, les islamistes sont des homophobes. Comment se protéger,  comment protéger sa pudeur. Le voile est le couronnement de tout ça, par une contrainte suggéré. 

 

 

 Avant le voile était un accessoire culturel. Un musulman est un obsédé sexuel. C'est pour le développement de son idéologie sectaire. Ils essayent de séduire et de culpabiliser. C'est ce qu'ils appellent, le libre choix. L'islam n'est pas responsable des dérives islamistes. La laïcité est un des meilleurs outils pour la liberté des femmes. 

 

 

 L'islam politique se propage dans n'importe quelle situation,  il ne faut pas se tromper sur les analyses. Surtout il faut croiser nos regards pour comprendre l'islam politique.  

 

 

 Ça veut dire qu'aujourd'hui,  travailler à visage découvert est un enjeu politique.  Bref,  on tourne en rond, on aime être inclusif avec les islamistes.  Nous avons une extrême gauche qui pense que travailler avec le voile intégral,  c'est travailler pour le bien commun. 

 

 

 Il faut aller doucement avec les intégristes religieux. Voilà le drame des démocraties occidentales, au risque de se faire traiter de racisme. C'est une question de simple bon sens,  il faut se sourire,  il faut fraterniser ensembles.  C'est cette liberté de droit de religion que nous sommes tombés dans toutes ces dérives

 

 

 On nous dit qu'il n'y a qu'une posture,  c'est de baisser les bras, à commencer par nos élites politiques. Il faut créer un consensus,  pour qu'il n'y ait pas de contrat social. Le politique est subordonné aux arbitrages religieux, nous avons des référentiels différents. 

 

 

 Nous avons besoin de valeurs communes,  nous avons besoin d'une mixité sociale, nous avons besoin d'une culture.  L'islam politique,  c'est la négation de cette société.

 

 

 Aujourd'hui l'islam politique séduit en France, il s'ajuste à n'importe quel public.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le dimanche 22 octobre 2017

le 22 octobre 2017, Messe anniversaire de la mort d'Anne Laure Moreno.  À 10h30 église de la Rédemption Place Puvis de Chavannes 6

 

 

 Messe anniversaire de la mort

 d'Anne Laure Moreno

  
À 10h30 église de la Rédemption

Place Puvis de Chavannes 69006 Lyon. (pendant la messe dominicale normale,
il sera fait mention d'Anne Laure Moreno)
 

 

 ENSEMBLE (quelque soit votre origine spirituelle, lors des obsèques les différentes religions étaient présentes spontanément, cela avair beaucoup touché la famille)

 VENEZ entourer sa famille encore très éprouvée.

 

 Eric Moreno et Serge Bensoussan ont repris courageusement la main du collectif et "6 c'était vous ?" créé après l'accident de Garibaldi-Vitton-Roosevelt, pour le transformer en association. Son but est très positif et vise à sensibiliser les jeunes et informer sur les délinquances routières, les abus, les incivilités qui tuent,... Une action à déjà été menée avec une auto école, un succès qui fera l'objet d'une émission TV prochainement.

 

 

 Et 6 on multipliait ce type d'actions ?

L'incivilité doit être traitée à la source.
Dès l'enfance, former et transmettre des valeurs citoyennes aux jeunes doit être une priorité, notamment LE RESPECT. 

ANNE LAURE aimait la VIE !
Pour elle, sa famille, ses amis... Rejoignez l'association. et6cetaitvous@gmail.com

Serge Bensoussan 06 60 63 13 50
Jeunes, faites suivre ce message à votre réseau.
 

 

 

 

 

 

 Merci aux autres religions représentées.

 

Les musulmans, les juifs, les protestants.

Tous Unis pour prier ou faire silence en mémoire d'Anne Laure
et pour ses proches.

 

 

 

 


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posté le dimanche 22 octobre 2017

le 21 octobre 2017 : Réunion de travail au Conseil Français du Culte Musulman avec les nouveaux musulmans convertis.

 

 

 Réunion de travail au siège du Conseil Français du Culte Musulman à Paris.

En conviant des musulmans convertis, Ahmet Ogras et  Anouar Kbibech, président de l’instance représentative du culte musulman, estime qu’« un accompagnement est nécessaire, avant et après la conversion. Nous avons décidé de travailler à ce sujet : quel type d’accompagnement ? quel contenu ? quel contact aussi avec les familles ».

 

 

Une « douzaine » d’entre eux – « très engagés dans la vie de la cité, et pour certains très actifs dans l’animation du culte musulman » – a été conviée par le CFCM, qui a voulu « une diversité de profils pour répondre à l’ensemble des problématiques », détaille-t-il. 

 

 

 

 

 

 

 

 

  À côté de certains convertis « de longue date », comme Eric Geoffroy, qui enseigne l’islamologie à l’Université de Strasbourg, ou Bruno Abd-el-Haqq Guiderdoni, astrophysicien, et directeur de recherches au CNRS, également directeur général de l’Institut des hautes études islamiques à Lyon,  Convertie à l’islam depuis plus de 40 ans, Malika Dif est auteur de plusieurs ouvrages. Elle est également appréciée pour les nombreuses conférences qu’elle donne régulièrement dans toute la France.d’autres participants – proposés par les fédérations ou les grandes mosquées – ont fait le choix de la religion musulmane plus récemment, comme cet homme « converti en avril » et proposé par le Comité de coordination des musulmans turcs de France.

Enfin, soucieux de son « image de marque », le CFCM souhaite mettre en avant « des exemples positifs de convertis bien intégrés, qui ont réussi et qui agissent de manière constructive », indique Anouar Kbibech. L’emploi du terme de « converti » a d’ailleurs été discuté, certains le trouvant « péjoratif », relate le président du CFCM, et lui préférant l’expression de « nouveaux venus à l’islam ».

 

 


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posté le jeudi 19 octobre 2017

le 19 octobre 2017 : Conférence dans le cadre des "Jeudis de l’Antiquaille" : "Abd el-Kader et les chrétiens", avec  Monseigneur H

 

 

 Conférence dans le cadre des "Jeudis de l’Antiquaille" :

 

"Abd el-Kader et les chrétiens",


avec  Monseigneur Henri Teissier (Archevêque émérite d’Alger)

et le Père Christian Delorme  (Délégué au dialogue inter religieux auprès du Diocèse de Lyon) 

 

 

Abd el-Kader, l'émir qui sauva des chrétiens 

 

 Abd el-Kader "l'ami des Français", comme aimaient à le qualifier les Européens, fut le modèle de "l'indigène" éclairé et cultivé. Son intervention en faveur des chrétiens du Proche-Orient a fait de lui un acteur de la paix religieuse. 

 

 

 On peut s'étonner de voir que l’on présente ici Abd el-Kader comme une figure de paix, alors qu'il est resté célèbre pour ses combats sanguinaires contre les troupes coloniales françaises ! Mais ce chef militaire, respecté par ses ennemis, recevra la médaille de l'ordre de Pie IX pour avoir sauvé des milliers de chrétiens.

 

 

 Abd el-Kader, le troisième fils de Sidi Muhieddine Ibn Mostafa, descendant du Prophète et chef de la tribu des Hachemn, naît en 1808. A 14 ans, il reçoit le titre de hafiz, destiné à ceux qui savent le Coran par cœur, en entier. La régence d’Alger où vit Abd el-Kader est dépendante de l’Empire ottoman, mais jouit au début du XIXe siècle d'une grande autonomie. Elle est en conflit diplomatique avec la France de Charles X, qui décide d'envoyer un corps expéditionnaire à Alger. La prise de la ville en 1830 marque le début de la colonisation française.

 

 

L'émir, chef du djihad contre les français

 

Après la prise d’Alger, la guerre sainte (djihad) est déclarée. Le jeune Abd el-Kader est choisi comme général (émir) pour coordonner la lutte entre toutes les tribus. Il forme un corps de cavalerie qui harcèle l'occupant français. Une guérilla marquée par les retournements de situation et les embuscades meurtrières se poursuit jusqu'en 1842, date à laquelle le 
maréchal Bugeaud, gouverneur général de l'Algérie, décide de briser la résistance par une "guerre totale". Le 16 mai 1843, c’est la prise de la  smala (clan du chef) par le duc d'Aumale, et en décembre 1847 l'émir se rend contre la promesse qu'il sera autorisé à s'exiler à Alexandrie ou à Saint-Jean d'Acre. En gage, il remet son sabre et son célèbre cheval noir.

 

Louis-Philippe, craignant que l'émir reste un point de ralliement pour les adversaires de la colonisation française, préfère qu'il soit embarqué pour Toulon. 

 

 

L'homme d'honneur

Au début de sa détention, Abd el-Kader ne cesse de rappeler à la France son manque de parole qui le maintient en captivité au château de Pau puis dans celui d'Amboise. Cependant des personnalités de tous horizons viennent s'entretenir avec l'émir, subjuguées par son esprit curieux et son érudition phénoménale. L'Algérien manifeste un vif désir de rapprocher l'islam du christianisme et l'Orient de l'Occident, ce qui le lie à Louis-Napoléon Bonaparte qui a une passion pour l'Algérie et pour les Arabes. Aussi dès 1852, le prince-président décide-t-il de libérer Abd el-Kader, contre la simple promesse que celui-ci ne retournera pas en Algérie. Ce geste d'un seigneur à l'égard d'un autre seigneur fut accompli contre l'avis des ministres.

Abd el-Kader est à Paris le 2 décembre 1852, jour de la proclamation du Second Empire. Dans une lettre à l'empereur, il fait le serment de ne plus perturber les opérations françaises en Algérie et le 21 décembre, il s'embarque pour le Moyen-Orient avec une pension de 150 000 francs, en guise de dédommagement, montant considérable pour l’époque. 

 

 

 Le musulman ami des chrétiens

 

L'émir s'installe à Damas, en Syrie, où est enterré Ibn Arabi, le maître soufi du XIIe siècle dont il se réclame. Abd el-Kader se consacre à la prière, à l'enseignement de la théologie dans les lieux saints de la ville comme la mosquée des Omeyyades, et tient des audiences quotidiennes dans son palais, tant son aura est grande dans le monde musulman.
Mais au Liban, les Druses, pratiquant une religion dérivée de l'islam, commencent à massacrer les Maronites, leurs voisins chrétiens. Le mouvement gagne rapidement la Syrie et notamment Damas entre le 9 et le 17 juillet 1860. Abd el-Kader s'interpose par la force pour protéger les familles chrétiennes venues se réfugier en nombre dans le quartier des Algériens. Il en sauve près de 1 500 d'une mort certaine, alors que plusieurs milliers d'autres meurent. 
La noble attitude de l'émir durant les massacres de Damas est louée en France. Napoléon III lui décerne le grand cordon de la Légion d'honneur, qu'il portera dès lors avec fierté jusqu'à sa mort à Damas, en 1883. Ses cendres ont été ramenées à Alger en 1965. L'émir Abd el-Kader y est considéré comme le symbole du combat contre le colonialisme et donc, comme étant à l'origine de l’État algérien moderne. 
Pour les croyants européens, Abd el-Kader reste un acteur de la paix religieuse et l'un des plus grands mystiques du XIXe siècle, qui a laissé un ouvrage d'une profondeur rare sur son propre cheminement intérieur : le livre des Haltes, Kitab al-Mawaqif.
 

 

 

 

 Si les musulmans et les chrétiens avaient voulu me prêter leur attention, j'aurais fait cesser leurs querelles ; ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement, des frères."

Abd el-Kader (1850)

 

 

 "Ne demandez jamais quelle est l’origine d’un homme ; interrogez plutôt sa vie, son courage, ses qualités et vous saurez ce qu'il est. Si l’eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c’est qu’elle vient d’une source pure."

Abd el-Kader (1860)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 


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