Conférence-débat sur le thème : « Conflit Sunnites-Chiites : approche historique et géopolitique » par
Osama Abi-Mershed, (professeur d'Histoire à Georgetown University, Washington DC) Amphithéâtre Leclair à l’Institut d’Etude Politique . Science Po,
14 Avenue Berthelotà Lyon 7 ème et
Lahouari Addi, professeur de sociologie à Sciences-Po Lyon
Lahouari Addi,
(professeur de sociologie à Sciences-Po Lyon)
Osama Abi-Mershed,
(professeur d'Histoire à Georgetown University, Washington DC)
Conférence-débat sur le thème : « Réfléchir après Charlie »
avec
Karine Roudier (Science Po Lyon) et
Renaud Payre (Professeur de science politique, Sciences Po Lyon. Directeur du laboratoire Triangle. Lyon).
« Lutte contre le terrorisme, état de droit : Quelle conciliation ? »
à l'Université de Lyon
Renaud Payre
(Professeur de science politique, Sciences Po Lyon.
Directeur du laboratoire Triangle. Lyon)
Karine Roudier
(Science Po Lyon)
Juriste, 3 éléments, la démocratie, les droits de l'homme, la justice. Cela devient un état de droit. C'est un vase communiquant entre la démocratie et la liberté. Tous les droits fondamentaux, sont inconciliables. Interdiction de la torture. Respect de l'ordre public.
La lutte contre le terrorisme dans une démocratie, met en évidence les situation d'urgence.
Lois qui permet de réduire les libertés. Le choc des attentats de 2001, a ouvert une brèche sécuritaire. Discours politique avec cette notion de mesures sécuritaires. Droit parallèle, droit de régime exceptionnel. Il y a eu a chaque fois des améliorations allant vers une sévérité, en précisant que ce n'était que temporaire. Or la menace est tout à fait exceptionnelle. Ensembles de dispositions qui se mettent en place. Les droits fondamentaux sont remis en question. La durée de la garde à vue qui pas de 24 heures à 6 jours. La politique pénale décomplexée, les actes de terrorisme deviennent en une infraction caractérisée. Le droit pénal devient plus sévère. La loi de rétention de sûreté, quand un individu a accompli sa peine, il sera retenu en rétention de sûreté pour qu'il récidive pas. Le danger et la culpabilité.
Une accoutumance à l'urgence et à la sécurité. La sécurité est un droit fondamental. Le mythe de la sécurité totale. Ce risque zéro vendu par le discours politique. Deux axes très forts qui ont caractérisés ces décisions. La politique de la terreur. Sans passage devant un juge. Tout est couvert par un secret d'état. On instaure une surveillance généralisée afin de lutter contre le terrorisme. Qu'est ce un acte de terrorisme ? En 2015 avec les attentats de janvier et les attentats du 13 novembre 2015. Remise en question de notre sécurité et de notre liberté. Ces mesures exceptionnelles sont mises en place a titre exceptionnel pour protéger un état de droit et éviter une certaine dérive. Ces régimes exceptionnels sont mis en place par le Président de la République.
L'état de siège, serait dû a une tentative de coup d'état militaire. Actuellement, nous avons l'application d'un état d'urgence. Aujourd'hui, l'état a été prolongé. Constitunationaliser cet état d'urgence. Il n'y a aucun butoir sur cet état d'urgence. On pourrait voir une tactique politique. Perquisitions de nuit. Retenir pendant 4 heures une personne qui a été interpellée.
La politique de la terreur et la politique de l'inquiétude, il est inconcevable de se détourner de ces questions. Un acte de terrorisme est dangereux pour la société
Conférence débat sur le thème : « "Mutations Stratégiques de l'Ordre mondial » par Pascal Boniface (Géopolitique, Fondateur directeur de l'institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant a l'institut d'études européennes de l'Université Paris 8. à l'Université Catholique Campus Saint Paul 10 place des Archives à Lyon 2 ème
Quels sont les bouleversements de l'ordre mondial ? Comment faire la distinction entre l'événement, la conjoncture et ce qui constitue vraiment un changement structurel ? Comment la France se place t elle dans ce nouvel ordre mondial? Comment aborder les nouvelles crises et les nouveaux conflits ?
L'information, c'est la mise en perspective, la mise en globalité. C'est de remettre les choses dans leur contexte. C'est une multiplicité de facteurs qui viennent modifier les les rapports de force. Il y a parfois, ce manque de culture qui fait que lon donne une mauvaise information.
Par conséquent, l'ordre mondial, n'est pas révolutionné pour autant. On dit que le 8 août 2008 a changé, à part les Jeux Olympiques de Pékin. Le 15 septembre de la même année, c'était la crise de la banque Lheimman Brothers au États Unis, et après l'élection de Barack Obama. Les attentats du 11 septembre 2001, n'a pas changé l'ordre mondial. C'est le relatif déclin américain. Le Japon n'a pas été affecté par les attentats du 11 septembre 2001. L'ordre mondial n'a pas changé la la face du monde. Celui qui arrive en retard, est puni par l'histoire.
Le monde bipolaire n'existe pas, le monde est en reconstruction, le monde n'est pas multipolaire, parce qu'il n'y a pas d'équivalent à la puissance américaine. Le prochain occupant de la Maison Blanche, aura des répercussions sur les pays en voie de développement. Sur le plan économique, les États Unis est la première puissance mondiale, bien que la Chine ait fait beaucoup de progrès. Sur le le plan culturel également, les meilleures écoles du monde, sont aux États Unis. En même temps, nous ne vivons pas dans un monde multipolaire.
Quand on prend le panorama de la puissance, les États Unis, sont très loin devant tous les autres pays. Nous ne sommes pas non plus dans un monde uni polaire. Nous sommes dans monde globalisé. Si le monde était uni polaire, il n'aurait pas de guerre entre Israël et la Palestine. Il ya de multiples exemples avec des ONG, qui dénoncent des exactions dans les pays où règne un régime dictatorial.
C'est la fin du monopole de la puissance qui était en place depuis 5 siècles.
Il y a 70 pays émergeant, qui modifient l'ordre mondial.
Avec la crise des réfugiés, on paie nos erreurs d'aller faire la guerre ailleurs.
Soit on se dirige vers un avenir COP21, plutôt qu'un avenir de déclaration de guerre à l'Irak.
Conférence-débat à plusieurs voix sur le thème "Faire Société Ensemble - Quel avenir pour l'islam de France ?" par L'Association Musulmane El Andalous (AMEA) avec la présence de :
Ibrahim Sorel Keita (vice-président et porte-parole de SOS Racisme,
Président fondateur de BDM TV, première chaîne européenne de la diversité sur la TNT. Professeur de droit
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